JULIEN PELLICIER
Ne pas confondre les nombreuses réunions publiques au sujet du projet de LGV Bordeaux-Toulouse et la « réunion d'information et d'échanges » qui s'est tenue mardi soir à Pont-du-Casse, à l'initiative des commissaires-enquêteurs. « Ce n'est pas une obligation mais une possibilité qui nous est donnée si nous jugeons que cela peut-être utile », explique Daniel Maguerez, le président de cette commission d'enquête composée de 21 membres.
Une vingtaine de militants de l'association basque BIZI opposés à la Lgv ont mené une action symbolique ce lundi matin à Pau. Ils ont déployé une banderole sur la façade du conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques.
Des militants anti-Lgv installent une banderole devant le conseil départemental 64 © Radio France - Manon Meyer
Trois personnes sont descendues en rappel du toit du bâtiment un peu avant 8 heures pour installer cette banderole disant non à la LGV. L'action symbolique aura duré une demi-heure.
Les militants de l'association Bizi demandent au département de faire comme celui du Lot et Garonne, par exemple, qui a refusé le projet, car ils estiment que le coût est trop élevé (14 milliards d'euros) et ils dénoncent aussi les dégâts sur l'environnement. Selon eux, c'est 6300 hectares et 90 plans d'eau qui vont être touchés. Ils dénoncent aussi le risque de faire grimper les loyers et le prix du foncier avec cette ligne LGV Bordeaux-Dax et Bordeaux-Toulouse.
Le conseil départemental du 64 s'était engagé à financer le projet le 16 décembre à hauteur de 54 millions d'euros.
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Extrait :
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"Le choix de nouvelles lignes à grande vitesse ferroviaire doit être entouré de plus de garanties de pertinence et de rentabilité", la Cour des comptes, 23 octobre 2014
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Nouvelle prise de position de Francesco Testa, conseiller départemental de Cahors-2, par rapport aux enjeux que recouvre le projet de LGV Toulouse Bordeaux.
Le projet de LGV Toulouse Bordeaux suscite le débat. (©Wikimedia Commons)
« Leçon de parrêsia, le courage de la vérité ! » tel est l’appel lancé par Francesco Testa, conseiller départemental de Cahors-2, dans sa tribune où il rappelle les enjeux que recouvre ce projet de LGV Toulouse Bordeaux.
« Exister, c’est résister » selon Jacques Ellul (grand professeur de droit de Bordeaux). Résister, oui mais avant tout à la pensée fossilisée, enkystée dans de fausses certitudes. Et la ligne TGV Bordeaux – Toulouse en est un symbole criant. Comment peut-on autoriser l’artificialisation de 4000 hectares de terre (agricoles, forêts, zones humides…) quand on sait tout ce que l’on sait ! L’État proclame par la loi du 22 août 2021 portant lutte contre le réchauffement climatique, la fin de l’artificialisation des sols et met sans état d’âme des milliards dans un projet comme celui-ci. Force est de constater que dans tous ces paradoxes auxquels on ne peut s’habituer, l’État souffre d’une aporie conceptuelle dès qu’il parle de transition écologique. Voilà ce qu’est l’idée saugrenue de vouloir faire de l’écologie sans écologistes aux manettes, on triche, on tergiverse, on procrastine. Dans cette époque formidable de faux-semblants, de communications trompeuses que nous vivons, nous sommes passés du ruissellement à la cascade de mépris. Nietzsche a traduit ces situations contradictoires en une seule phrase : « l’État est le plus froid des monstres froids ». Peu lui importe qu’une femme pour accoucher doive faire à minima une heure de voiture parce qu’on a fermé l’hôpital de proximité, du moment que la Métropole Toulousaine soit reliée à la Capitale en moins de trois heures. C’est une question de choix !
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(extrait ci-dessous )
NdlR- TGV Albret: Mr Rousset n'a toujours pas compris que ce sont juste ces chiffres (basés sur des données fantaisistes) qui sont contestés par la Cour des Comptes,
Continuez à rêver Mr. Rousset , comme avec le A65......
......Vive réaction d'Alain Rousset au rapport de la Cour des comptesQuant au "financement des projets de LGV déjà décidés", il n'est "pas assuré", déplore la Cour. La raison ? Le haut niveau d'endettement de Réseau Ferré de France (RFF) qui l'empêche de financer de nouvelles lignes par emprunt, auquel s'ajoute l'abandon de l'écotaxe, dont le produit devait revenir à l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (Afitf). A ce titre, la LGV reliant Bordeaux à l'Espagne est épinglé. Une analyse non partagée par Alain Rousset, président du Conseil régional d'Aquitaine. Dans un communiqué, l'élu socialiste rappelle qu'il "ne faut pas mélanger construction et exploitation !". "Le programme du GPSO dégage une valeur actuelle nette (VAN) positive, donc un intérêt pour la collectivité. Hors coûts d'opportunité des fonds publics, le bilan socio-économique montre que le programme GPSO, dégage dans sa première phase de réalisation, un surplus en VAN de 5,8 Mds€. Le taux de rentabilité interne du projet s'établit à 5,3%, un chiffre remarquable", précise Alain Rousset. "Parmi les usagers, les passagers ferroviaires sont les premiers bénéficiaires du programme GPSO, avec un gain supérieur à l'investissement initial, de près de 9,3 Mds€. Il s'agit principalement de gain de temps. GPSO présente aussi un bilan positif pour les acteurs du transport ferroviaire, avec 5,5 Mds€, ce qui souligne sa pertinence économique. Le nombre d'emploi directs, indirects et induits générés par la réalisation du chantier devrait dépasser les 10 000 pour la seule première phase jusqu'à Dax", conclut-il.........
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