Bonjour,
Aujourd'hui 90% des contributeurs à l'enquête publique environnementale des AFSB (aménagements ferroviaires du sud de Bordeaux) ont émis un avis défavorable pour la plupart très argumentés. Ces contributeurs se répartissent entre citoyens, communes péri-urbaines et rurales, élus communaux, départementaux et nationaux.
Les réunions publiques s'enchaînent et illustrent ainsi l'intérêt et l'implication de plus en plus importants de nos concitoyens face à cette aberration :
Renaud Lagrave, vice-président de la Région Nouvelle-Aquitaine en charge des mobilités.© Crédit photo : R. L.
LePremier ministre est, enfin, nommé ; mais en attendantson gouvernement, nous attendons à la fois de connaître l’identité du ministre des Transports, bien sûr, mais enfin et surtout celle du ministre du Budget qui siège seul au CA [conseil d’administration] de SNCF Réseau.
Car soyons clairs : le dossier des transports sera crucial pour le futur gouvernement. Pays de tradition ferroviaire, la France a toujours misé sur son réseau de chemins de fer comme un pilier de sa mobilité et de son développement économique ; aujourd’hui et demain, il constitue l’un des fers de lance de la transition énergétique et de l’aménagement du territoire. Ainsi, notre réseau se trouve à la croisée des chemins. Au moment où nos concitoyens prennent nos trains de plus en plus massivement, l’avenir de nos rails se joue cet automne avec les engagements financiers que devra prendre l’État dans le contrat qui le lie à SNCF Réseau.
Lire la suite : Renaud Lagrave : l’État au moment des choix pour l’avenir du rail
Le projet de la région d’une LGV entre Dax et l’Espagne fixe l’horizon 2042.© Crédit photo : Archive David Le Deodic
Après l’annonce par la Commission européenne de 19,5 millions d’euros d’études pour le tronçon de ligne à grande vitesse entre Dax et l’Espagne, le Cade annonce une réunion publique
Victor Pachon, le président du Collectif des associations de défense de l’environnement (Cade), prévient : « Quand nos adversaires font un pas, nous en faisons un. » Dans la bataille de la ligne à grande vitesse (LGV) au sud de Bordeaux, la Commission européenne a annoncé, en juillet, 19,5 millions d’euros pour des études sur la portion entre Dax et l’Espagne. Tronçon lando-basque honni du Cade et des siens.
Ndlr TGV en Albret : un article très détaillé , pourquoi ce projet est contesté....
Comptez deux lignes à grande vitesse, Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax, puis deux projets d’aménagements ferroviaires pour connecter le tout. Vous obtenez le Grand Projet ferroviaire du Sud Ouest (GPSO), qui suscite des oppositions. Voici pourquoi.
C’est un programme ferroviaire vieux de trois décennies : le Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO). Il doit prolonger l’itinéraire de train à grande vitesse français de Bordeaux vers Toulouse et vers l’Espagne. L’objectif affiché est d’améliorer les déplacements ferroviaires, de voyageurs et de marchandises, dans le Grand Sud-Ouest.
Lire la suite : Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest : pourquoi cette nouvelle LGV est contestée
Après deux reports, la justice examinait, ce lundi 16 septembre 2024, sur un recours de militants écologistes visant à suspendre les premiers travaux d'aménagement de la future ligne à grande vitesse de la SNCF entre Toulouse (Haute-Garonne) et Bordeaux (Gironde). Décision attendue dans les prochaines heures.
C'était une audience particulièrement attendue par les associations de défense de la nature. Après deux reports au mois d'août dernier, le tribunal administratif de Toulouse examinait, ce lundi 16 septembre 2024, la demande de suspension des premiers travaux d'aménagement ferroviaires liées à la future LGV (ligne à grande vitesse) Toulouse-Bordeaux.
"Pour faire arriver les TGV, la SNCF n'a pas trouvé d'autres options que de passer dans un des derniers endroits de nature au nord de Toulouse" expliquait, il y a encore quelques jours, le coprésident des Amis de la Terre de Midi-Pyrénées. Au cœur de ce dossier concernant les aménagements ferroviaires déjà lancés par la SNCF, il y a la création d'une quatrième voie pour les trains en bordure du canal latéral de la Garonne.
Vidéo de SNCF sur Youtube : cliquez : https://www.youtube.com/watch?v=fkhvyO4Uwg4i
Ces travaux vont faire disparaître tout un pan de végétation "qui sert de corridor pour la faune et abrite la biodiversité", avancent les militants qui occupent d'ailleurs depuis le 31 août des arbres pour éviter leur coupe du côté de Saint-Jory.
Si ces arbres sont coupés avant même la décision sur le fond, ce sera irréversible. De la même façon, si des espèces protégées sont détruites, personne ne pourra les ressusciter.
Jean Olivier, co-président des Amis de la Terre Midi-Pyrénées
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