Des militants écologistes opposés à la future ligne LGV Bordeaux-Toulouse sont postés depuis deux semaines dans des arbres à Saint-Jory (Haute-Garonne), sur le tracé du futur axe ferroviaire, espérant ainsi éviter leur abattage, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le Groupe national de surveillance des arbres (GNSA), les Amis de la terre, Alternative LGV 82 et France Nature Environnement ont déposé un recours en annulation des aménagements ferroviaires au nord de Toulouse qui doit être examiné lundi par le tribunal administratif de la ville.
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Ayant déposé un référé suspension devant le Tribunal Administratif (TA) de Toulouse reporté au 16 septembre prochain, les Amis de la Terre Midi-Pyrénées, membre de la coordination ’LGV Non Merci’, et le Groupe National de Surveillance des Arbres (GNSA), appellent à se mobiliser pour sauver les arbres et haies promis à la destruction dès ce 1erseptembre 2024, avec toute la biodiversité et les espoirs d’un monde meilleur et plus respirable qu’ils abritent.
Explications :
Depuis vendredi 30 août 2024 soir, des militants écologistes vivent dans les arbres de Castelnau-d'Estrétefonds, au nord de Toulouse. Voici ce qu'il se passe.
Une dizaine de militants sont mobilisés depuis vendredi 30 août 2024 soir à Castelnau-d’Estrétefonds, au nord de Toulouse, à la manière des actions menées sur l’A69. (Paul Halbedel – Photo d’illustration)
Depuis vendredi 30 août 2024, 18 h 30, ils vivent perchés à 25 mètres de haut. ÀCastelnau-d’Estrétefonds, au nord deToulouse, unedizaine de militants écologistesâgés de 30 à 50 ans, venus de Toulouse et d’Ariège, entre autres, se sont installés sur un site qu’ils ont jugé « remarquable en termes de biodiversité ».
Bonjour,
* AFSB : Aménagements Ferroviaires Sud de Bordeaux(cheval de Troyes de la LGV).* Ne pas tenir compte des dates de validité du document qui n'ont pas été mises à jour ...Bonjour à toutétous.
L’enquête publique environnementale sur les AFSB est prolongée jusqu’au 28 août.
* En PJ l'arrêté officiel de prolongation.On peut y participer en suivant ce lien, ça ne prend que quelques minutes:
https://www.registre-numerique.fr/enquete-publique-afsb/deposer-son-observation
Déjà plus de 500 contributions y ont été faites dont la quasi-totalité se prononcent contre ce projet et son côté environnemental néfaste.Si besoin, pour vous aider à rédiger votre contribution,un guide vous est proposé en PJ.
*Excusez certaines fautes de frappe, le guide a été rédigé dans l'urgence, donnant priorité aux arguments.
Les contributions peuvent être rédigées par des individuels et par des associations et collectifs.
Alors multiplions les contributions ( on peut en faire plusieurs ), elles paraîtront sur le registre numérique.
Bien que les contributions prises en compte doivent être en rapport avec l’environnement, servons nous-en pour dēnoncer ce projet écocidaire !Merci de soutenir cette lutte légitime et nécessaire.
Des travaux d’aménagement sont prévus afin de créer une troisième voie au sud de Bordeaux. Un chantier vivement contesté par plusieurs élus locaux, qui déplorent l’abandon des lignes du quotidien au profit des trains à grande vitesse.
C’est un chantier pharaonique. Le GPSO (Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest) prévoit de relier Bordeaux à Toulouse puis Bordeaux à l’Espagne en créant deux nouvelles lignes à grande vitesse. Un projet à 14,3 milliards d’euros qui implique d’artificialiser plusieurs milliers d’hectares d’espaces naturels, agricoles et forestiers et de réaliser de nombreux travaux d’ampleur. Jusqu’au 28 août, une enquête publique environnementale est en cours à propos des aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux (AFSB), partie intégrante du GPSO, dont le coût est estimé à 900 millions d’euros. Plusieurs avis ont été déposés, témoignant de vives inquiétudes.
La communauté de communes de Montesquieu (CCM), située au sud de la métropole de Bordeaux, a par exemple rendu un avis négatif et détaillé, déplorant notamment des«incidences significatives et graves»sur un site Natura 2000,«ses habitats et ses espèces». Selon la collectivité girondine,«la ligne ferroviaire va couper de nombreuses continuités écologiques et hydrauliques dans une zone très riche en esteys et ruisseaux avec des risques de pollutions potentielles non maîtrisés». Le Conseil national pour la protection de la nature (CNPN) est également défavorable à ces aménagements, estimant que«les perspectives réelles»des mesures de compensation présentées pour pallier la destruction des espaces naturels«ne sont pas convaincantes et inquiètent pour l’avenir des espèces protégées».
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