Si la décision par le tribunal administratif de Toulouse d'annuler l'autorisation environnementale de l'autoroute A69 est historique, c'est notamment parce qu'elle fait suite à une lutte déterminée, qui n'a jamais rien lâché ni concéder aux instances officielles promouvant le projet. Non loin, la lutte contre les LGV Sud-Ouest lui fait écho.
Le tribunal administratif de Toulouse, vient de juger sur le fond l’absence de bien fondé de l’autorisation environnementale de l’autoroute A69.
De fait, pour détruire des espèces protégées, le droit environnemental dit que l’utilité publique n’est pas suffisante. La démonstration d’une "raison d'intérêt public majeur" doit être apportée. Or la rapporteure publique a conclu par deux fois à l’absence de raison impérative d’intérêt public majeur, ouvrant la voie à ce jugement historique.
Lire la suite : La lutte A69 rayonne sur toutes les luttes contre les infrastructures inutiles
Cliquez l'article pour agrandir : qualité de lisibilité très moyen
Le Petit Journal a rendu compte d’un échange entre des élus au Conseil départemental et des employés de l’aide à l’enfance. Avec cette question classique : où trouver l’argent qui manque ?
Notre association Alternative LGV Midi Pyrénées pointe depuis deux ans une source financière qui serait mieux employée : les deux millions d’euros qui vont à la LGV (pendant quarante ans). Le Conseil départemental du 47 a opté pour cette économie, puisque la LGV n’est en aucun cas une compétence des départements. Mais qui est au fait de cette réalité ? D’autant que cette somme, n’est qu’une partie de la dépense à prévoir. C’est ainsi que Jean-Luc Deprince indique que le budget des routes a été divisé par deux. Avec toutes les routes à construire pour les contournements prévus de la LGV (150 millions d’euros nous dit-on) nos infrastructures vont encore se dégrader comme partout en France (du premier rang pour leur qualité en l’an 2000 on est passé au dix-huitième rang) !
Des élus du Conseil départemental du Lot viennent de s’interroger sur leur financement de la LGV vu que le service par la ligne POLT continue de se dégrader. Ce service concerne aussi Montauban : la ligne POLT ce n’est pas seulement pour aller à Paris, mais elle ne suscite aucun intérêt chez nos élus. Concernant les agriculteurs, trois réunions viennent de se tenir avec pour seul compte-rendu Le Petit Journal or le problème est le même : le Conseil départemental veut tout mettre en œuvre pour que leurs indemnisations soit les plus faibles possibles, d’où la colère qui s’exprime. Nous le constatons à présent : plus le projet LGV avance et plus sa réalisation devient un casse-tête financier. Entre aider des enfants en galère, et une course à la vitesse, le choix devrait être simple.
Jean-Paul Damaggio
Ndlr - TGV EN ALBRET : voir la vidéo sur Youtube en cliquant : 21 au 23 mars 2025 ciron
Le collectif LGV-NiNA (Ni Ici Ni Ailleurs) vient d'annoncer le rendez-vous 'Printemps du Ciron'. Un rassemblement populaire pendant trois jours, à Bernos-Beaulac, en Gironde.
Un rendez-vous de plusieurs jours a été annoncé par le collectif LGV-Nina opposé à la LGV Bordeaux-Toulouse. Le Printemps du Ciron aura lieu du 21 au 23 mars 2025 à Bernos-Beaulac, en Gironde. ©Edwin Bleunven / Le Républicain Sud-Gironde / Illustration
Nouveau rendez-vous pour les collectifs et citoyens s’opposant au projet de lignes à grande vitesse dans le sud-ouest de la France ; les LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax. Un événement sur trois jours afin de protéger la vallée du Ciron et sa biodiversité.
Quelques mois après la précédente manifestation d’ampleur à Lerm-et-Musset, en Gironde, le collectif LGV-Nina, mouvement citoyen de la vallée du Ciron averti, solidaire et déterminé, a annoncé les dates de son Printemps du Ciron.
Ce rassemblement se déroulera à Bernos-Beaulac, en Gironde, du 21 au 23 mars 2025. Un lieu qui n’a pas été choisi au hasard car ce village se trouve en plein milieu du triangle ferroviaire.
Les alternatives à la (trop)grande vitesse.
Page 5 sur 177