Alain Rousset préside la Région depuis 1998.© Crédit photo : Thierry DAVID / SO
L’élu socialiste, président de la Région de Nouvelle-Aquitaine, est soupçonné d’avoir utilisé des moyens de la Région pour mener sa campagne. Il clame son innocence
Au début de l’été, le président Alain Rousset a été entendu en toute discrétion par les juges d’instruction de Nanterre qui enquêtent sur le financement de sa campagne de 2015. Selon les informations de « Sud Ouest », le président de la Région Nouvelle-Aquitaine est ressorti du bureau des magistrats lesté de mises en examen pour « détournements de fonds publics » et « concussion ». Selon la terminologie judiciaire qui ne présume pas d’une quelconque culpabilité, les magistrats ont considéré qu’il existait des indices graves ou concordants rendant vraisemblable que l’élu PS qui préside la collectivité depuis 1998 ait pu utiliser les moyens de la Région pour mener la campagne. Mais à rebours des réquisitions du parquet, les juges n’ont pas estimé nécessaire de placer l’élu sous contrôle judiciaire.
Une collection d’e-mails
La future LGV Bordeaux-Toulouse cristallise les débats.© Crédit photo : Illustration Loïc Déquier / SO
Les deux collectifs appellent, les 11, 12 et 13 octobre, à une protestation nationale contre le projet qu’ils qualifient d’« archaïque »
Un « Freinage d’urgence contre les LGV du Sud-Ouest ». C’est ce que demandent les collectifs LGV Non merci et Les Soulèvements de la Terre. En particulier en ce qui concernela ligne à grande vitesse en projet entre Bordeaux, Toulouse et Dax. Un projet qui menacerait « 4 800 hectares de terre, dont 1 250 hectares de terres agricoles et 2 850 hectares de forêts », explique LGV Non merci, en particulier dans le Sud-Gironde. Les opposants contestent aussi l’utilité publique du projet, préférant que les efforts se concentrent sur les trajets du quotidien.
LGV Non merci et les Soulèvements de la Terre organisent donc tout un week-end de mobilisation nationale du 11 au 13 octobre « au pays des eaux, en Gironde ». Le lieu et le programme détaillés ne sont pas encore connus, mais une assemblée, des concerts et des « cantines » sont prévus.
Les parlementaires Monique de Marco et Nicolas Thierry (Les Écologistes), Mathilde Feld et Loïc Prud'homme (LFI) et Sophie Mette (MoDem) ont écrit ce vendredi au premier ministre Michel Barnier pour lui demander d'organiser un référendum sur les projets de LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax.
Le 20 avril, une manifestation anti-LGV était organisé à Cadaujac. © Radio France
Ils ne sont pas tous du même bord, mais ils sont contre les LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax. Quatre parlementaires de gauche, les députés Loic Prud'homme et Mathilde Feld (LFI), Nicolas Thierry (Les Écologistes), la sénatrice Monique de Marco (Les Écologistes) et la députée MoDem Sophie Mette se sont mis d'accord sur une lettre à envoyer au premier ministre Michel Barnier pour lui demander un référendum local sur la question.
Bonjour,
LGV non merci va organiser une réunion publique à Montesquieu le 4 octobre 2024.
Venez nombreux.
Bonjour,
Aujourd'hui 90% des contributeurs à l'enquête publique environnementale des AFSB (aménagements ferroviaires du sud de Bordeaux) ont émis un avis défavorable pour la plupart très argumentés. Ces contributeurs se répartissent entre citoyens, communes péri-urbaines et rurales, élus communaux, départementaux et nationaux.
Les réunions publiques s'enchaînent et illustrent ainsi l'intérêt et l'implication de plus en plus importants de nos concitoyens face à cette aberration :
Page 5 sur 169