Le rapport de la Cour des comptes sur la grande vitesse ferroviaire, présenté officiellement jeudi 23 octobre, dénonce la faiblesse coupable de l'État et des élus qui ont voulu étendre le réseau TGV à tout prix.
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Lors de la manifestation du 1er octobre à Langon, les manifestants affichaient de nombreuses banderoles : « NON aux lignes nouvelles LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne. »© Crédit photo : Jean-Maurice Chacun / « Sud ouest »
À l’heure où le gouvernement demande aux Français de baisser le chauffage, peut-on envisager de faire rouler des trains à 300 km/h sur de nouvelles lignes ferroviaires à grande vitesse ? La réponse des 500 manifestants qui ont défilé dans les rues de Langon contre les LGV au sud de Bordeaux (vers Toulouse et Dax), ce samedi 1er octobre, est claire : c’est non. « Ce projet n’a plus aucun frein, il va dérailler », s’inquiète le maire de Ruffiac (47), venu en voisin pour rejoindre la sous-préfecture du Sud-Gironde.
Le maire de Sauviac, Michel Aimé, a donné le coup d’envoi de la manifestation samedi 1er octobre au matin devant la gare de Langon.
La maire de Bernos-Beaulac, Jacqueline Lartigue-Renouil (de dos), a lu une lettre de Pierre Hurmic, devant la sous-préfecture de Langon.
Une centaine d’écharpes tricolores ouvrait le cortège ce samedi matin : les membres du Collectif des élus du Sud-Gironde et de Montesquieu, affectés par le tracé de la LGV, d’autres maires solidaires de Gironde et du Lot-et-Garonne, des parlementaires. Parmi ces derniers : quatre des six sénateurs girondins (les socialistes Laurence Harribey, Hervé Gillé, la Verte Monique de Marco et la LR Florence Lassarade), mais aussi les députés Modem Sophie Mette, l’Insoumis Loïc Prud’homme et l’écologiste Nicolas Thierry. De nombreux maires, conseillers départementaux et régionaux ont également répondu à l’appel.
« Gaspillage énergétique »
NdlR-TGV Albret : encore une confirmation de la folie LGV.
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Le rapport de la Cour des comptes sur la grande vitesse ferroviaire, présenté officiellement jeudi 23 octobre, dénonce la faiblesse coupable de l'État et des élus qui ont voulu étendre le réseau TGV à tout prix.
Selon Contexte, les dirigeants de la SNCF, ceux deRFF, les élus, l'État, ont tous contribué a faire dérailler le TGV qui alourdit la dette du système ferroviaire faute de rentabilité. En 2013, la marge opérationnelle du TGV est revenue à 11,4 % contre 14,2 % en 2011. Cela a poussé la SNCF a déprécier de 1,4 milliard d'euros la valeur de son parc de TGV dans ses comptes en 2013.
Première erreur, les études de rentabilité réalisées en amont pour décider de lancer une nouvelle ligne de TGV sont systématiquement trop optimistes. Conséquence, la rentabilité des lignes est très inférieure aux prévisions. La LGV Nord atteint 3 % contre 12,9 % prévus. La LGV Méditerranée affiche 4,1 %, soit deux fois moins qu'espéré. Le tronçon Poitiers-Limoges est pointé du doigt.
L'État complice des élus
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Motion demandant l'amélioration des voies SNCF existantes et l'abandon du Projet de LGV Bordeaux-Toulouse
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Une manifestation contre la ligne à grande vitesse (LGV) devant relier Toulouse à Bordeaux est prévue à Langon (Gironde), ce samedi 1er octobre 2022. ( à partir de 10h devant la gare)
Jean-Marc Pelletant, Vincent Dedieu, Jacqueline Lartigue, Christian Tamarelle et Nathalie Duluc, maires de Landiras, Origne, Bernos-Beaulac, Saint-Médard-d’Eyrans et Balizac font partie du collectif d’élus locaux opposés à la LGV. (©Le Républicain)
Leur combat n’est pas terminé. Les opposants à la ligne à grande vitesse (LGV), devant notamment relier Bordeaux à Toulouse, ont continué de fourbir leurs armes durant l’été. Pas question, pour eux, de laisser tomber. Et cela même si le dossier est plus que jamais sur les rails.
Pour rappel, le 14 mars dernier, Jean Castex, alors Premier ministre, s’était déplacé dans la Ville rose afin de signer le plan de financement du Grand Projet du Sud-Ouest (GPSO).
En Sud-Gironde, de nombreuses voix continuent de s’élever contre ce que beaucoup qualifient de « projet mortifère qui créerait une balafre de 327 km ».
« Notre cortège ira jusqu’à la sous- préfecture »
Réunis au sein d’un collectif d’une quarantaine de membres, baptisé « Collectif des élus des territoires sud-girondins, de Montesquieu et solidaires », les édiles locaux opposés à la LGV préparent une nouvelle action.
Elle doit avoir lieu ce samedi 1er octobre, dans la matinée. Où ? Eh bien à Langon (Gironde). « Le rassemblement est prévu à 10h, devant la gare, annonce Jacqueline Lartigue, maire de Bernos-Beaulac. Notre cortège ira jusqu’à la sous-préfecture. » Le symbole est fort. A travers cette marche et cette arrivée devant la sous-préfecture, c’est l’Etat que les manifestants veulent interpeller.
Et les élus locaux devraient être rejoints par des citoyens, mais également d’autres associations ou collectifs. Citons, par exemple, les Amis du Barthos, qui tirent à boulets rouges sur le projet porté par les Régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie.
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