07/12/2016 | Gilles Savary député de la Gironde, ne s'en est jamais caché, bien au contraire. Il n'est pas favorable à la poursuite de la LGV vers Toulouse et l'Espagne, et l'a encore montré ce mardi.
Après des discours et prises de position fortes concrétisés notamment par quelques participations à des réunions d'opposants au projet LGV GPSO, Gilles Savary Député de la Gironde et membre de l'Agence de Financement des Infrastructures de Transport de France ( AFITF) persiste et signe. Ce 6 décembre, il a voté contre l'engagement des premiers financements d'Etat sur le projet LGV GPSO Bordeaux-Toulouse, et Bordeaux-Dax. Des financements dédiés à des études et premiers achats de fonciers, s'élevant à 45 M€. Son argument premier : l'arbitrage financier à faire en faveur des trains du quotidien et de la régénération des lignes existantes plutôt que pour la LGV dont le montant global du projet est évalué à 9Mds €.
« Un gaspillage de fonds publics injustifiable »
Lire la suite : LGV GPSO : Gilles Savary vote contre l'engagement financier de l'Etat dans le projet
NdlR TGV en Albret :
Regardez le reportage sur youtube : cliquez : https://www.youtube.com/watch?v=I5vcDNen7-k
Piloté par le géant du BTP Vinci, le groupement Cosea a été condamné par la justice pour les dommages écologiques causés par le chantier de la nouvelle ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux. Un expert décrit « un massacre environnemental ».
[A lire sur Mediapart.fr] La SNCF présentait ce mercredi son nouveau TGV Océane qui va parcourir Paris-Bordeaux dès dimanche en 3h10, puis en 2h04 à partir de juillet 2017. Le même jour, le site Mediapart publiait une enquête accablante sur la construction de la LGV entre Tours et Bordeaux.
La journaliste Jade Lindgaard y remonte les kilomètres du dit « chantier du siècle » et constate toutes les dégradations causées. Le mastodonte du BTP Vinci, aux manettes via son groupement Cosea, vient d’être condamné par la justice pour ces dommages écologiques.
Si des engagements sur la protection de l’environnement avaient été pris, au minima pour compenser les dégâts, les amendes prononcées en cas d’entorse à ceux-ci sont dérisoires en regard des budgets titanesques.
A lire sur mediapart.fr (pour les abonnés)
14 députés et sénateurs de la région ont créé un pôle parlementaire opposé au Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest.© Crédit photo : JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP
À un mois de l’ouverture de la conférence nationale sur le financement des mobilités, 14 députés et sénateurs de la région ont créé un pôle parlementaire opposé au Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest. Ils présentaient leurs intentions à Bayonne ce vendredi 11 avril
Hasard de calendrier ? Vingt-quatre heures après la décision du tribunal administratif de Bordeaux de rejeter, jeudi 10 avril,le référé suspension déposé par quatre associations opposées à la ligne à grande vitesse Bordeaux Toulouse/Dax,des élus de différents départements et partis politiques ont annoncé la création d’un groupe parlementaire, opposé au Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest GPSO.
Une délégation du Sénat et de l’Assemblée nationale s’est ainsi réunie à Bayonne, ce vendredi 11 avril, pour redire leur opposition au projet. Ils enjoignent le gouvernement à lancer un moratoire à l’échelle locale, et surtout à miser en premier lieu sur la modernisation du réseau ferroviaire existant.
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