http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article857 ( ou se trouvent aussi les liens vers les articles dans La Dépêche)
Après la victoire de Carole Delga aux dernières régionales dans le cadre de la nouvelle région au nom ronflant "Occitanie", la nouvelle majorité a décidé d'Etats généraux du rail (un nom tout aussi ronflant). L'idée est née de deux problèmes : le débat sur la LGV - opposant EELV et PS-PCF-, et les différences de stratégie ferroviaire entre Midi-Pyrénées et Languedoc. Carole Delga adepte sans doute des arts martiaux a décidé de faire d'une faiblesse une force et elle a réussi sur toute la ligne (ferroviaire ou pas).
Les opposants au tout LGV ont accepté de participer. Ils ont pointé dès le départ les traquenards de l'opération : sous prétexte "d'écouter" les citoyens on les interroge sur le besoin de LGV tout en annonçant dans le texte introductif que les LGVs vont se faire ! De plus seulement cinq départements sur treize étaient concernés par les LGVs. Avec, étoile dans le ciel (on dit cerise sur le gâteau), aucune question sur le coût de telles opérations qui est pourtant la seule décision du Conseil régional en la matière. Les LGVS se décident à Paris.
NdlR TGV en Albret :
Regardez le reportage sur youtube : cliquez : https://www.youtube.com/watch?v=I5vcDNen7-k
NdlR- TGV-Albret :Curieusement, cet article à l’origine publié par La Tribune a disparu et la « page est indisponible ». Les informations contenues dérangeraient-elles certains Bordelais, entre autres ? Les mérites vantés de la LGV Paris-Bordeaux cacheraient-ils anguille(s) sous roche ?
Ci-dessous la partie qui est visible chez Yahoo.com:
A six mois du lancement de la ligne à grande vitesse Bordeaux - Paris via Tours, comment jugez-vous la situation bordelaise ?
"Le problème de Bordeaux, ce n'est pas sa très forte attractivité résidentielle, c'est bien son attractivité économique qui n'atteint pas le même dynamisme. On sait bien que l'emploi, notamment celui du conjoint pour les familles nouvellement arrivées, n'est pas au même niveau, même si la situation s'améliore. Il existe un vrai décalage entre ces deux sujets, rendant Bordeaux similaire à un mirage économique, un château de sable. La tentation est de croire que l'arrivée de la LGV va tout changer, mais il n'est pas sûr qu'elle ait des effets très nets."
Vous dites que rien n'est certain ?
"En matière d'économie, il n'y a aucun automatisme. Nantes a bénéficié d'effets positifs avec la délocalisation depuis Paris d'activités dites de back office, ce qui a permis le développement de l'emploi tertiaire intermédiaire. Mais les impacts peuvent être positifs comme négatifs. L'enclavement a parfois du bon : il n'est pas exclu par exemple que des activités à très haute valeur ajoutée, des emplois de cadres de haut niveau partent à Paris. Avec la capitale française à deux heures de Bordeaux, certains entrepreneurs, cadres, consultants, enseignants... vont faire le calcul et se dire qu'ils n'ont plus réellement besoin de vivre en région bordelaise. Paris, c'est là que l'info circule, que le business a lieu, que les perspectives de carrière se font. Il sera toujours possible de revenir facilement à Bordeaux dès que nécessaire."
Le désenclavement ferroviaire peut malgré tout avoir des effets positifs ?
"Bien sûr. On peut ainsi espérer un « désenclavement », justement, des milieux professionnels bordelais, assez réputés
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14 députés et sénateurs de la région ont créé un pôle parlementaire opposé au Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest.© Crédit photo : JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP
À un mois de l’ouverture de la conférence nationale sur le financement des mobilités, 14 députés et sénateurs de la région ont créé un pôle parlementaire opposé au Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest. Ils présentaient leurs intentions à Bayonne ce vendredi 11 avril
Hasard de calendrier ? Vingt-quatre heures après la décision du tribunal administratif de Bordeaux de rejeter, jeudi 10 avril,le référé suspension déposé par quatre associations opposées à la ligne à grande vitesse Bordeaux Toulouse/Dax,des élus de différents départements et partis politiques ont annoncé la création d’un groupe parlementaire, opposé au Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest GPSO.
Une délégation du Sénat et de l’Assemblée nationale s’est ainsi réunie à Bayonne, ce vendredi 11 avril, pour redire leur opposition au projet. Ils enjoignent le gouvernement à lancer un moratoire à l’échelle locale, et surtout à miser en premier lieu sur la modernisation du réseau ferroviaire existant.
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