Les représentants des associations anti-LGV ont déposé un nouveau recours pour suspendre les travaux des AFSB.© Crédit photo : E. G.
À la veille d’un nouveau week-end de manifestation, les associations anti-LGV ont déposé un recours pour démontrer l’inutilité des aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux. Des travaux d’ampleur doivent débuter dans les prochaines semaines
L’audience concernant ce référé-suspension est prévue le 4 avril devant le tribunal administratif de Bordeaux.
Pour entraver le projet de ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse/Dax, les militants occupent le terrain. En parallèle dunouveau week-end de mobilisation dans le Sud-Gironde du vendredi 21 au dimanche 23 mars,la bataille juridique se poursuit. « On veut éviterla catastrophe de l’A 69 », fait valoir Denis Teisseire, représentant de Trans’Cub, une association anti-LGV de la métropole bordelaise. Autrement dit, éviter que les travaux des aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux (AFSB) soient lancés puis potentiellement interrompus par une décision judiciaire tardive, comme dans le cas de l’autoroute Toulouse-Castres. Quatre associations, soutenues par la Communauté de communes de Montesquieu, ont déposé un nouveau recours pour suspendre l’autorisation environnementale des AFSB.
http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article857 ( ou se trouvent aussi les liens vers les articles dans La Dépêche)
Après la victoire de Carole Delga aux dernières régionales dans le cadre de la nouvelle région au nom ronflant "Occitanie", la nouvelle majorité a décidé d'Etats généraux du rail (un nom tout aussi ronflant). L'idée est née de deux problèmes : le débat sur la LGV - opposant EELV et PS-PCF-, et les différences de stratégie ferroviaire entre Midi-Pyrénées et Languedoc. Carole Delga adepte sans doute des arts martiaux a décidé de faire d'une faiblesse une force et elle a réussi sur toute la ligne (ferroviaire ou pas).
Les opposants au tout LGV ont accepté de participer. Ils ont pointé dès le départ les traquenards de l'opération : sous prétexte "d'écouter" les citoyens on les interroge sur le besoin de LGV tout en annonçant dans le texte introductif que les LGVs vont se faire ! De plus seulement cinq départements sur treize étaient concernés par les LGVs. Avec, étoile dans le ciel (on dit cerise sur le gâteau), aucune question sur le coût de telles opérations qui est pourtant la seule décision du Conseil régional en la matière. Les LGVS se décident à Paris.
Le collectif LGV-Nina avait déjà organisé des événements similaires, comme ici à Noaillan en 2023.© Crédit photo : Archives Jérôme Jamet
Les militants opposés au projet de ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse se donnent rendez-vous du 21 au 23 mars à Bernos-Beaulac (Sud-Gironde). Le Printemps du Ciron, organisé par le collectif LGV-Nina, se veut « pédagogique et familial »
Les organisateurs l’assurent,le Printemps du Cironn’aura rien à voir avecla manifestation Freinage d’urgenceà Lerm-et-Musset en octobre dernier. Du vendredi 21 au dimanche 23 mars, le collectif LGV-Nina (ni ici, ni ailleurs) invite les opposants au projet de ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse/Dax à se réunir à Bernos-Beaulac, en Sud-Gironde. Contrairement à la dernière mobilisation, la localisation et le programme du Printemps du Cironsont connus depuis plusieurs semaines. L’événement est accueilli, avec l’aval de la mairie, sur le site communal du gîte du Bacourey. « Il ne sera organisé que ce qui est prévu dans le programme », affirme Marie-Christine Hergle, du collectif LGV-Nina.
Il prévoit des tables rondes sur l’utilité publique des transports, les recours juridiques contre la LGV ou encore la protection de la biodiversité. Des balades naturalistes dans une vingtaine de communes du bassin-versant du Ciron sont aussi organisées le dimanche matin.
NdlR- TGV-Albret :Curieusement, cet article à l’origine publié par La Tribune a disparu et la « page est indisponible ». Les informations contenues dérangeraient-elles certains Bordelais, entre autres ? Les mérites vantés de la LGV Paris-Bordeaux cacheraient-ils anguille(s) sous roche ?
Ci-dessous la partie qui est visible chez Yahoo.com:
A six mois du lancement de la ligne à grande vitesse Bordeaux - Paris via Tours, comment jugez-vous la situation bordelaise ?
"Le problème de Bordeaux, ce n'est pas sa très forte attractivité résidentielle, c'est bien son attractivité économique qui n'atteint pas le même dynamisme. On sait bien que l'emploi, notamment celui du conjoint pour les familles nouvellement arrivées, n'est pas au même niveau, même si la situation s'améliore. Il existe un vrai décalage entre ces deux sujets, rendant Bordeaux similaire à un mirage économique, un château de sable. La tentation est de croire que l'arrivée de la LGV va tout changer, mais il n'est pas sûr qu'elle ait des effets très nets."
Vous dites que rien n'est certain ?
"En matière d'économie, il n'y a aucun automatisme. Nantes a bénéficié d'effets positifs avec la délocalisation depuis Paris d'activités dites de back office, ce qui a permis le développement de l'emploi tertiaire intermédiaire. Mais les impacts peuvent être positifs comme négatifs. L'enclavement a parfois du bon : il n'est pas exclu par exemple que des activités à très haute valeur ajoutée, des emplois de cadres de haut niveau partent à Paris. Avec la capitale française à deux heures de Bordeaux, certains entrepreneurs, cadres, consultants, enseignants... vont faire le calcul et se dire qu'ils n'ont plus réellement besoin de vivre en région bordelaise. Paris, c'est là que l'info circule, que le business a lieu, que les perspectives de carrière se font. Il sera toujours possible de revenir facilement à Bordeaux dès que nécessaire."
Le désenclavement ferroviaire peut malgré tout avoir des effets positifs ?
"Bien sûr. On peut ainsi espérer un « désenclavement », justement, des milieux professionnels bordelais, assez réputés
(...) Lire la suite sur La Tribune.fr
La Cour des comptes condamne les gares hors centre-ville et parle de gâchis de l’argent public… Encore un pavé dans la mare de Dionis avec « sa » gare à Sainte-Colombe
Cliquez le lien suivant :
http://www.francetvinfo.fr/economie/transports/sncf/argent-public-des-gares-inutiles_1967647.html
Des gares quasiment vides, loin des centres-ville, posées en plein milieu des champs, et qui ont coûté plusieurs millions d'euros. En France, les exemples de gares TGV excentrées sont nombreux, la Cour des comptes parle de gâchis. Et pourtant les constructions continuent. À 20 minutes de Montpellier (Hérault), une nouvelle gare, la Mogère, sort de terre. Coût de ce chantier gigantesque : 142,7 millions d'euros.
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