NdlR TGV-Albret : ........Dans l'article : Les difficultés du concessionnaire s'expliquent aussi par la faiblesse du trafic et des recettes, couplée à la concurrence des liaisons aériennes low cost entre l'Espagne et la France, trois fois plus rapides que le train, selon les experts.........Essayez de comprendre l'investissement.
La ligne ferroviaire à grande vitesse entre Perpignan en France et Figueras en Espagne a été reprise mardi par une coentreprise publique, filiale des gestionnaires d'infrastructures des deux pays, après la liquidation judiciaire de son concessionnaire privé TP Ferro.
"La France et l'Espagne ont prononcé la déchéance du contrat de concession (de TP Ferro) et ont confié l'exploitation de l'infrastructure à Línea Figueras Perpignan, filiale constituée par SNCF Réseau (gestionnaire d'infrastructure français, NDLR) et ADIF (gestionnaire espagnol, NDLR), afin de garantir la continuité des circulations ferroviaires entre les deux pays", annonce le secrétariat d'Etat français aux Transports dans un communiqué.
"L'exploitation et la maintenance de la section internationale entre Perpignan et Figueras ont été simultanément transférées à la société Línea Figueras Perpignan, qui a repris l'ensemble des personnels de TP Ferro et qui est devenue le gestionnaire d'infrastructure de la ligne", détaille ce communiqué.
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09/12/16, 160 personnes étaient présentes à la réunion publique de Mouguerre (photo ACE)
Après l’avis défavorable donné par la commission d’enquête publique en mars 2015, certains pouvaient penser qu’un coup d’arrêt définitif avait été donné au projet de lignes à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux-Toulouse et Dax.
Ce serait mal connaître nos décideurs. Ce serait aussi mal connaître leur mauvaise foi et leur obstination.
Un sursis Ce n’est pas un avis considéré « dans l’air du temps » par Alain Vidalies, secrétaire d’Etat aux transports et Alain Rousset, président de la région Nouvelle Aquitaine qui aurait pu entraver la marche d’un rouleau compresseur. Il en fallait bien plus !
Le 2 juin, par décret, le Premier Ministre déclare « d’utilité publique et urgents les travaux » nécessaires à la réalisation de ces lignes ferroviaires. Dès lors, les études complémentaires et les acquisitions foncières par expropriation peuvent se faire en toute légalité.
Interrogé par Sud-Ouest, Alain Vidalies justifie ainsi cette décision : « l’avis de l’enquête publique n'était que consultatif. Et nous avons eu un avis favorable du Conseil d'État. » Un avis jamais rendu public.
Une mobilisation anti-LGV au départ de la gare de Cadaujac en avril 2024, organisée par le collectif LGV Non merci.© Crédit photo : Archives Jean-Maurice Chacun / SO
La mobilisation « Freinage d’urgence, contre les LGV du Sud-Ouest » aura lieu à Lerm-et-Musset, dans le Sud-Gironde, du 11 au 13 octobre. Les Soulèvements de la Terre et LGV Non merci organisent ce week-end d’actions
« L’hélicoptère tourne depuis ce matin, il y a des gendarmes partout », témoigne Philippe Barbedienne, élu de Lerm-et-Musset. Le petit village du Sud-Gironde,habitué à accueillir la transhumance des bergers,va recevoir une autre forme de cortège à partir de vendredi 11 octobre. Les collectifsLGV Non mercietLes Soulèvements de la Terreont choisi cette commune, située à 3 km du tracé de la future ligne, pour y établir leur camp dans le cadredu week-end d’actions « Freinage d’urgence ».
Le lieu était tenu secret jusqu’à ce jeudi 10 octobre. Le terrain prêté par un privé est situé à 1,5 km du bourg et non loin de la rivière Ciron. Les opposants à la LGV Bordeaux-Toulouse-Dax font valoir quecette vallée serait menacée par le projet ferroviaire. La maire, Martine Lagardère précise qu’elle a été informée au dernier moment que sa commune avait été choisie. « Je suis opposée à la LGV de longue date, mais je ne cautionne pas ce genre de manifestation qui peut déborder. »
Des panneaux d’opposition à la taxe LGV ont fleuri partout dans le Sud-Ouest, comme ici à Saint-Pierre-d’Aurillac.© Crédit photo : A. D.
Un manuel de « désobéissance fiscale » a été publié par les associations opposées au projet ferroviaire GPSO. Certains récalcitrants expliquent pourquoi ils retranchent plusieurs euros de leur taxe foncière
Avis à tous les propriétaires : il faut payerla taxe foncière 2024avant le 15 ou le 20 octobre, selon les modalités de règlement. Une bonne occasion d’ausculter le document transmis par l’administration fiscale. Une notice explicative est présente en bas à gauche de la deuxième page : « Les taxes spéciales comprennent la TSE Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest pour XX euros. » Traduction : la nouvelle taxe spéciale d’équipement liée au projet ferroviaire de lignes à grande vitesse (LGV) au sud de Bordeaux. Elle a vu le jour en 2023 pour la majorité des habitants du Sud-Ouest situés à moins d’une heure d’une future gare LGV (Bordeaux, Agen, Mont-de-Marsan, Dax).
La liste des 2 340 communes de Nouvelle-Aquitaine et d’Occitanieoù s’applique « l’impôt LGV » a été inscrite dans le marbre. Sur une facture totale de 14 milliards d’euros du projet GPSO, les collectivités locales en payent une partie directement sous forme de subvention, le reste en prélevant sur le contribuable cette fameuse taxe LGV pendant quarante ans. Elle pourra être réévaluée chaque année en fonction de l’évolution du coût de la vie.
NdlR Pour la LGV SEA, Tours-Bordeaux, qui sera inaugurée en juillet prochain, les révélations du saccage environnemental s’accumulent !
Aux côtés de l'association locale « Changeons d'Ère », la Sepant dénonce actuellement un autre « massacre environnemental » ; cette fois du côté de Montlouis. Ces dernières semaines, des bulldozers ont investi l'île de Bondésir pour déboiser de façon très spectaculaire ce site naturel protégé, classé Natura 2000.
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