Le projet de ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux et Toulouse continue de susciter des oppositions, notamment en Gironde. Au point de devenir un nouveau point de ralliement pour tous les opposants aux chantiers d’infrastructures de transports ?
Après la route, le rail ? Alors que la contestation de l’autoroute A69 entre Castres et Toulouse est toujours très forte, un nouveau front de contestation contre un grand chantier d’infrastructures de transport semble s’ouvrir en Gironde, cette fois contre la ligne à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux et Toulouse, maillon essentiel pour rapprocher Toulouse de Paris en 2032.
Le week-end dernier, les opposants à la future ligne ferroviaire, rejoints par le mouvement écologiste des Soulèvements de la Terre, se sont retrouvés à Lerm-et-Musset, un village à 75 kilomètres au sud de Bordeaux, pour exprimer leur opposition et assurer de leur volonté d’ « amplifier » leur mouvement. Selon la gendarmerie, 800 à 1 000 personnes, dont une « forte proportion » de militants « encagoulés », se sont réunies dans un campement. Les gendarmes ont recensé une vingtaine de personnes « fichées S » et d’autres déjà contrôlées lors de manifestations contre l’A69.
Aux confins de la forêt landaise, la manifestation (non déclarée) a pris la forme de jeux. Une tour en bois de plusieurs mètres de haut, censée servir de « vigie » pour la suite, a été érigée dans la vallée du Ciron, un affluent de la Garonne, et sa hêtraie ancestrale, site classé Natura 2000 et menacé par la LGV selon les opposants.
« L’enjeu, c’est de généraliser la mobilisation pour ne pas laisser passer cette LGV démentielle et ruineuse », a expliqué Jean Olivier, membre de la coordination « LGV non merci ». « On a vraiment besoin d’amplifier la communication sur tous les problèmes liés à ce projet », a renchéri Marie-Christine Hergle du collectif « LGV NiNa » (Ni ici Ni ailleurs).
La contestation passe aussi par « des canaux légaux », à l’instar de parlementaires girondins – de LFI à LR, en passant par EELV et le MoDem – qui réclament au gouvernement un moratoire et/ou un référendum local sur la LGV. Parmi eux, le maire Écologiste de Bordeaux Pierre Hurmic, qui dénonçait ce week-end rien moins qu’« un projet néfaste et dangereux pour notre région et pour notre pays » … alors que sa ville bénéficie très concrètement des retombées socio-économiques du TGV Bordeaux-Paris qui – faut-il le rappeler – a été financé aussi par les contribuables occitans…
NdlR TGV en Albret : à partir d'ici suivent les mensonges de Mr Alain Rousset et les sondages manipulés .........
TGV en Albret : ....mot de notre président: Charles d'Huyvetter
Bonjour à tous,
Le nouveau collectif "LGV Non Merci" organise 1 manifestation sur 3 jours à Lerm-et-Musset.Chacun fait se qu'il veut mais je pense qu'il vaut mieux privilégier le dimanche13 octobre où nous rencontrerons nos amis Basques du CADE.
Rejoignez-nous dès maintenant pour Freinage d'Urgence !
Déploiement du camp contre la #LGV en cours ! Le camp se situera aux abords de Lerm-et-Musset, en Gironde.
Les coordonnées GPS : 44.3265, -0.1745
Une infoline est en cours d'installation également.
LA LGV NE PASSERA PAS !
Forte des apprentissages de 20 ans de lutte et de la convergence de nouvelles énergies, la résistance se renforce depuis plus d’un an au sein de la coordination LGV NON MERCI, tissant un réseau puissant de collectifs articulant une grande diversité de leviers d’actions.
Le 11-12-13 octobre 2024, au pays des eaux, en Gironde, unissons nos forces pour imposer un
FREINAGE D’URGENCE
à ce projet destructeur, lors d’un weekend haut en couleurs avec les Soulèvements de la Terre.
Plus que jamais, tous les moyens sont bons et toutes les forces sont les bienvenues pour empêcher définitivement cette aberration de voir le jour.
Le collectif NINA organise une ballade en forêt jusqu'à un lieu sur le Ciron pour y matérialiser le viaduc prévu à cet endroit.
RDV samedi au camp sur le stand à partir de 13h30
NdlR TGV-Albret : ....et le gaspillage continue......
L’Assemblée nationale a validé jeudi 22 décembre, en première lecture, l’accord franco-italien pour lancer les travaux définitifs de la nouvelle ligne ferroviaire Lyon-Turin. Le texte, censé lever les derniers obstacles à un colossal chantier de douze ans, a été signé en février 2015, puis complété en mars 2016 par Matteo Renzi et François Hollande.
Si l’accord est validé par le Parlement français, les appels d’offres pour les marchés de travaux seront lancés en 2017 pour un démarrage des chantiers en 2018.
Soutenu par les deux pays, par la ville de Lyon et, jusqu’à récemment par Turin, ce projet est contesté depuis des années par des écologistes, tant côté italien que français. Ils estiment qu’il « existe une autre solution plus appropriée et plus efficace » pour les échanges transalpins et mettent en regard les 26 milliards d’euros nécessaires au creusement du tunnel et des accès du futur Lyon-Turin avec « l’utilisation immédiate de la ligne existante de transport ferré passant par le tunnel du Mont Cenis, utilisée à ce jour à moins de 20 % de sa capacité » pour le transport des marchandises.
Source : France 3 Alpes
Complément d’information : Le communiqué de la Coordination des opposants au projet Lyon-Turin
Photo: Patrick Kovarik AFP
La SNCF a finalement décidé de faire circuler les 15 TGV commandés à l'usine Alstom de Belfort sur des lignes grande vitesse. Cette commande doit sécuriser l'avenir du site menacé de voir ses activités transférées dans le Bas-Rhin.
Les 15 TGV dont la commande avait été décidée pour sauver l'usine Alstom de Belfort circuleront finalement sur l'axe TGV Atlantique, et non sur des lignes classiques comme initialement prévu, a indiqué à l'AFP un dirigeant de la SNCF.
"On est revenus sur l'idée que ça seraient des rames TGV qui rouleraient sur des lignes normales, ce qui paraissait peu cohérent", a indiqué ce responsable du groupe public. Un nouveau scénario, élaboré par la SNCF, le secrétariat d'État aux Transports et le ministère de l'Industrie, sous l'autorité de Matignon, prévoit que l'opérateur ferroviaire débourse entre 470 et 480 millions d'euros, pour acquérir 15 rames de TGV, qu'elle va "affecter au réseau Atlantique" et non sur "des lignes normales".
Rénover 24 vieilles rames TGV
Lire la suite : Les TGV commandés à Alstom rouleront bien sur des lignes grande vitesse
Lors d’une manifestation anti-LGV organisée à Cadaujac en avril.© Crédit photo : Archives Jean Maurice Chacun / SO
La manifestation, non déclarée, était prévue à Lerm-et-Musset, dans le Sud-Gironde, du 11 au 13 octobre. La préfecture craint des débordements
La préfecture de Gironde a pris ce jeudi 10 octobre un arrêté visant à interdirela manifestation anti-LGV prévue ce week-end, du 11 au 13 octobre, à Lerm-et-Musset, dans le Sud-Gironde. Celle-ci, organisée à l’appel de plusieurs associations environnementalistes dont LGV non merci et Les Soulèvements de la Terre, n’a pas été déclarée, indique la préfecture.
L’arrêté interdit « toute manifestation, attroupement ou rassemblement revendicatif sur les communes ou partie de communes de Bègles, Bordeaux, Cadaujac, Floirac, Saint-Médard-d’Eyrans et Villenave-d’Ornon », et ce à compter de ce vendredi 11 octobre, 8 heures, jusqu’au lundi 14 octobre, 8 heures. « En complément, le préfet a pris les mesures administratives suivantes : autorisation de survol par drone et captation d’images par la SNCF et la gendarmerie nationale, interdiction de transports de carburants et de tout liquide inflammable, interdiction de port, de transport et utilisation d’artifices de divertissement ou pétard, interdiction de port, de transport et détention sans motif légitime d’armes et d’armes par destination. »
Page 3 sur 229
«DébutPrécédent12345678910SuivantFin»