Le financement de l’État est assuré pour le début du chantier des AFSB, mais quid pour celui des lignes nouvelles à partir de Saint-Médard-d’Eyrans ?© Crédit photo : Laurent Theillet / SO
Le plan de financement d’un des plus grands projets ferroviaires de France et d’Europe a été décidé en 2022. Reste maintenant aux contributeurs de tenir leurs engagements. L’État, qui doit payer 40% de la facture, n’a pas encore apporté toutes les garanties
De 14 à 15 milliards d’euros. Tel est le coût prévisionnel du projet de ligne nouvelle du Sud-Ouest (LNSO). Le devis englobe les aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux (AFSB) et au nord de Toulouse (AFNT) ainsi que la création de 220 kilomètres des nouvelles voies rapides Bordeaux-Toulouse et Sud-Gironde–Dax. Le tronçon hypothétique Dax-Espagne est exclu du chiffrage. Fin des travaux estimée entre 2032 et 2037, selon l’avancement du tronçon landais.
Le plan de financement des futures lignes du Sud-Ouest a été validé en 2022 : 40 % par l’État, 40 % par les collectivités locales et 20 % par l’Union européenne.Trois taxes spéciales ont été créées. Ces nouveaux impôts devraient, in fine, rapporter 4 milliards d’euros.
Parution d'origine :https://reseauentrain.eu/relier-leurope-par-le-transport-ferroviaire-a-grande-vitesse-la-reponse-du-reseau-europeen-entrain-a-lappel-a-contributions-de-la-commission-europeenne/
Introduction et contexte de cette contribution
Au mois d’avril, la Commission européenne a diffusé une communication sur la stratégie de mobilité durable et intelligente, dans un contexte où elle s’est fixé le but d’atteindre, pour l’année 2050, une réduction de 90 % des émissions de gaz à effet de serre dus aux transports sur le territoire de l’Union européenne (UE). L’initiative s’intitule « Relier l’Europe par le transport ferroviaire à grande vitesse » et donne donc une priorité explicite au développement de la grande vitesse ferroviaire (GVF) pour les liaisons transfrontalières ; les liens d’information utiles sont repris en annexe à cette contribution. La Commission sollicite les parties prenantes pour qu’elles donnent leur point de vue d’ici le 8 mai 2025. Cette réaction de l’association Réseau Européen #enTrain est la version longue de la contribution envoyée à la Commission dans ce cadre.
Lire la suite : Relier l’Europe par TGV ? Une réponse à la Commission européenne
NdlR TGV en Albret :
Regardez le reportage sur youtube : cliquez : https://www.youtube.com/watch?v=I5vcDNen7-k
14 députés et sénateurs de la région ont créé un pôle parlementaire opposé au Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest.© Crédit photo : JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP
À un mois de l’ouverture de la conférence nationale sur le financement des mobilités, 14 députés et sénateurs de la région ont créé un pôle parlementaire opposé au Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest. Ils présentaient leurs intentions à Bayonne ce vendredi 11 avril
Hasard de calendrier ? Vingt-quatre heures après la décision du tribunal administratif de Bordeaux de rejeter, jeudi 10 avril,le référé suspension déposé par quatre associations opposées à la ligne à grande vitesse Bordeaux Toulouse/Dax,des élus de différents départements et partis politiques ont annoncé la création d’un groupe parlementaire, opposé au Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest GPSO.
Une délégation du Sénat et de l’Assemblée nationale s’est ainsi réunie à Bayonne, ce vendredi 11 avril, pour redire leur opposition au projet. Ils enjoignent le gouvernement à lancer un moratoire à l’échelle locale, et surtout à miser en premier lieu sur la modernisation du réseau ferroviaire existant.
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