Thomas Brail le dimanche 19 février sur les bords du Ciron, dans le Sud-Gironde, avec les manifestants anti-LGV.© Crédit photo : Arnaud Dejeans
Grimpeur-arboriste, fondateur du Groupement national de surveillance des arbres (GNSA), auteur du livre « L’Homme qui sauvait les arbres », Thomas Brail avait défrayé la chronique en 2019, accroché dans un arbre pendant vingt-huit jours devant le ministère de la Transition écologique, pour dénoncer la coupe de platanes dans le Gers. En 2022, il avait poursuivi une grève de la faim en haut d’un platane du Champs-de-Mars, à Paris, menacé par l’aménagement du site de la tour Eiffel. Habitué des coups d’éclat, il vient de trouver un nouveau terrain de lutte : le chantier de la LGV Bordeaux-Dax, qui doit traverser le massif landais. Thomas Brail était le week-end dernier en Sud-Gironde, pour une marche avec les anti-LGV le long du Ciron.
Coupe rase dénoncée
« Ce projet est une terre de combat, je vais les aider », confirme le Tarnais Thomas Brail. Mais il n’entend pas limiter ses interventions au seul projet de LGV. En témoigne une vidéo postée sur la page Facebook du GNSA, sans rapport avec la LGV, où il dénonce vivement la coupe rase d’une parcelle de forêt à Pompéjac, au sud-ouest de Bazas, sur laquelle il est tombé en se rendant au Ciron.
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Si les gouvernements hésitent sur une politique d’investissements plus ou moins intense, il y a cependant un consensus pour exprimer que l’argent est rare et que les investissements doivent être sélectionnés de manière précise.
Lire la suite : L’Etat investit à l’aveugle et creuse la dette publique
Lien vers l'émission : https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/programmes/france-3_nouvelle-aquitaine_jt-19-20-aquitaine?id=4629682
Environ 250 personnes ont participé, ce dimanche 19 février, à une marche au cœur de la Vallée du Ciron, à Bernos-Beaulac, dans le Sud-Gironde, à l'appel du collectif LGV Nina. C'est un lieu bien particulier : ici doit être construit un triangle ferroviaire entre Bordeaux, Toulouse et Dax.
Un "projet pharaonique", une "catastrophe écologique" dénoncent les militants écologistes du collectif LGV NiNa (Ni ici, ni ailleurs). Pour alerter, ils ont invité les habitants, les curieux, ce dimanche 19 février, à venir se balader dans la forêt de Bernos-Beaulac, dans le Sud-Gironde, pour voir concrètement ce qui va disparaître si le GPSO (Grand projet du Sud Ouest) voit le jour.
"La LGV, c'est le coup fatal"
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L’objectif de ce projet, à 18,3 milliards d’euros : permettre de rallier Bordeaux à Toulouse en moins d’une heure. La seconde ligne devrait, elle, aller jusqu’en Espagne.• © XAVIER LEOTY / MAXPPP
Le Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO) continue de faire des remous. Ce dimanche, une nouvelle marche des opposants était organisée à Bernos-Beaulac pour dénoncer “un désastre écologique”.
La première sortie, à Préchac, avait réuni plus d’une centaine de personnes. Ce dimanche, ils étaient trois fois plus à marcher aux abords du Ciron pour protester contre le projet de ligne ferroviaire qui reliera Bordeaux à Dax et à Toulouse.
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