RER basco-landais : le Grand Dax s’engage aussi
28 septembre 2024-Sud Ouest
Le conseil communautaire a voté mercredi 25 septembre sa participation financière dans la première étape du projet de RER basco-landais.© Crédit photo : Isabelle Louvier / SO
La première étape du projet débute fin décembre 2024 avec cinq trains supplémentaires par jour entre Dax et Hendaye. Toutes les collectivités concernées sont mises à contribution
« L’agglomération du Grand Dax s’est engagée aux côtés de la Région Nouvelle-Aquitaine, du Syndicat des mobilités Pays basque Adour (SMPBA), des communautés de communes Maremne Adour Côte sud (Macs), Seignanx et Pays d’Orthe et Arrigans dans le déploiement d’un service express régional métropolitain (SERM) nommé RER basco-landais. Le RER basco-landais, labellisé par l’État, permettrait d’ici 2032 d’offrir une liaison entre Dax et le Pays basque toutes les 30 minutes, d’augmenter la fréquence, de décongestionner les axes routiers et de contribuer aux objectifs de transition écologique », résume la communauté de communes du Grand Dax.
« La première étape de ce projet sera visible dès fin décembre 2024,avec une offre de cinq trains supplémentaires par jour entre Dax et Hendaye », poursuit le communiqué de la colleDans ce projet, la Région Nouvelle-Aquitaine participe à hauteur de 50 % . Les taux de participation du SMPBA, de Macs et du Grand Dax ont été calculés sur la base de cinq critères : habitants, emplois, gare et redevance, linéaire de voies. Ainsi, au regard des différents critères, la contribution annuelle entre collectivités est ainsi répartie : 500 000 euros pour la Région, 340 000 euros pour le SMPBA, 90 000 euros pour Macs, 70 000 pour le Grand Dax, pour un total d’un million d’euros.ctivité, dont les élus ont voté mercredi 25 septembre en Conseil communautaire leur participation financière via une contribution annuelle de 70 000 euros.
Ligne à grande vitesse: le «chantier du siècle» condamné pour pollutions
7 décembre 2016 - Mediapart
Piloté par le géant du BTP Vinci, le groupement Cosea a été condamné par la justice pour les dommages écologiques causés par le chantier de la nouvelle ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux. Un expert décrit « un massacre environnemental ».
7 décembre 2016 - Rue89 Bordeaux
[A lire sur Mediapart.fr] La SNCF présentait ce mercredi son nouveau TGV Océane qui va parcourir Paris-Bordeaux dès dimanche en 3h10, puis en 2h04 à partir de juillet 2017. Le même jour, le site Mediapart publiait une enquête accablante sur la construction de la LGV entre Tours et Bordeaux.
La journaliste Jade Lindgaard y remonte les kilomètres du dit « chantier du siècle » et constate toutes les dégradations causées. Le mastodonte du BTP Vinci, aux manettes via son groupement Cosea, vient d’être condamné par la justice pour ces dommages écologiques.
Si des engagements sur la protection de l’environnement avaient été pris, au minima pour compenser les dégâts, les amendes prononcées en cas d’entorse à ceux-ci sont dérisoires en regard des budgets titanesques.
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