Après deux reports, la justice examinait, ce lundi 16 septembre 2024, sur un recours de militants écologistes visant à suspendre les premiers travaux d'aménagement de la future ligne à grande vitesse de la SNCF entre Toulouse (Haute-Garonne) et Bordeaux (Gironde). Décision attendue dans les prochaines heures.
C'était une audience particulièrement attendue par les associations de défense de la nature. Après deux reports au mois d'août dernier, le tribunal administratif de Toulouse examinait, ce lundi 16 septembre 2024, la demande de suspension des premiers travaux d'aménagement ferroviaires liées à la future LGV (ligne à grande vitesse) Toulouse-Bordeaux.
"Pour faire arriver les TGV, la SNCF n'a pas trouvé d'autres options que de passer dans un des derniers endroits de nature au nord de Toulouse" expliquait, il y a encore quelques jours, le coprésident des Amis de la Terre de Midi-Pyrénées. Au cœur de ce dossier concernant les aménagements ferroviaires déjà lancés par la SNCF, il y a la création d'une quatrième voie pour les trains en bordure du canal latéral de la Garonne.
Vidéo de SNCF sur Youtube : cliquez : https://www.youtube.com/watch?v=fkhvyO4Uwg4i
Ces travaux vont faire disparaître tout un pan de végétation "qui sert de corridor pour la faune et abrite la biodiversité", avancent les militants qui occupent d'ailleurs depuis le 31 août des arbres pour éviter leur coupe du côté de Saint-Jory.
Si ces arbres sont coupés avant même la décision sur le fond, ce sera irréversible. De la même façon, si des espèces protégées sont détruites, personne ne pourra les ressusciter.
Jean Olivier, co-président des Amis de la Terre Midi-Pyrénées
07/12/2016 | Gilles Savary député de la Gironde, ne s'en est jamais caché, bien au contraire. Il n'est pas favorable à la poursuite de la LGV vers Toulouse et l'Espagne, et l'a encore montré ce mardi.
Après des discours et prises de position fortes concrétisés notamment par quelques participations à des réunions d'opposants au projet LGV GPSO, Gilles Savary Député de la Gironde et membre de l'Agence de Financement des Infrastructures de Transport de France ( AFITF) persiste et signe. Ce 6 décembre, il a voté contre l'engagement des premiers financements d'Etat sur le projet LGV GPSO Bordeaux-Toulouse, et Bordeaux-Dax. Des financements dédiés à des études et premiers achats de fonciers, s'élevant à 45 M€. Son argument premier : l'arbitrage financier à faire en faveur des trains du quotidien et de la régénération des lignes existantes plutôt que pour la LGV dont le montant global du projet est évalué à 9Mds €.
« Un gaspillage de fonds publics injustifiable »
Lire la suite : LGV GPSO : Gilles Savary vote contre l'engagement financier de l'Etat dans le projet
Des militants écologistes opposés à la future ligne LGV Bordeaux-Toulouse sont postés depuis deux semaines dans des arbres à Saint-Jory (Haute-Garonne), sur le tracé du futur axe ferroviaire, espérant ainsi éviter leur abattage, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le Groupe national de surveillance des arbres (GNSA), les Amis de la terre, Alternative LGV 82 et France Nature Environnement ont déposé un recours en annulation des aménagements ferroviaires au nord de Toulouse qui doit être examiné lundi par le tribunal administratif de la ville.
Lire la suite : Après l'A69, des écologistes s'opposent dans les arbres à la LGV Bordeaux-Toulouse
Piloté par le géant du BTP Vinci, le groupement Cosea a été condamné par la justice pour les dommages écologiques causés par le chantier de la nouvelle ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux. Un expert décrit « un massacre environnemental ».
[A lire sur Mediapart.fr] La SNCF présentait ce mercredi son nouveau TGV Océane qui va parcourir Paris-Bordeaux dès dimanche en 3h10, puis en 2h04 à partir de juillet 2017. Le même jour, le site Mediapart publiait une enquête accablante sur la construction de la LGV entre Tours et Bordeaux.
La journaliste Jade Lindgaard y remonte les kilomètres du dit « chantier du siècle » et constate toutes les dégradations causées. Le mastodonte du BTP Vinci, aux manettes via son groupement Cosea, vient d’être condamné par la justice pour ces dommages écologiques.
Si des engagements sur la protection de l’environnement avaient été pris, au minima pour compenser les dégâts, les amendes prononcées en cas d’entorse à ceux-ci sont dérisoires en regard des budgets titanesques.
A lire sur mediapart.fr (pour les abonnés)
Ayant déposé un référé suspension devant le Tribunal Administratif (TA) de Toulouse reporté au 16 septembre prochain, les Amis de la Terre Midi-Pyrénées, membre de la coordination ’LGV Non Merci’, et le Groupe National de Surveillance des Arbres (GNSA), appellent à se mobiliser pour sauver les arbres et haies promis à la destruction dès ce 1erseptembre 2024, avec toute la biodiversité et les espoirs d’un monde meilleur et plus respirable qu’ils abritent.
Explications :
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