Ndlr TGV en Albret : un article très détaillé , pourquoi ce projet est contesté....
Comptez deux lignes à grande vitesse, Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax, puis deux projets d’aménagements ferroviaires pour connecter le tout. Vous obtenez le Grand Projet ferroviaire du Sud Ouest (GPSO), qui suscite des oppositions. Voici pourquoi.
C’est un programme ferroviaire vieux de trois décennies : le Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO). Il doit prolonger l’itinéraire de train à grande vitesse français de Bordeaux vers Toulouse et vers l’Espagne. L’objectif affiché est d’améliorer les déplacements ferroviaires, de voyageurs et de marchandises, dans le Grand Sud-Ouest.
Lire la suite : Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest : pourquoi cette nouvelle LGV est contestée
http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article857 ( ou se trouvent aussi les liens vers les articles dans La Dépêche)
Après la victoire de Carole Delga aux dernières régionales dans le cadre de la nouvelle région au nom ronflant "Occitanie", la nouvelle majorité a décidé d'Etats généraux du rail (un nom tout aussi ronflant). L'idée est née de deux problèmes : le débat sur la LGV - opposant EELV et PS-PCF-, et les différences de stratégie ferroviaire entre Midi-Pyrénées et Languedoc. Carole Delga adepte sans doute des arts martiaux a décidé de faire d'une faiblesse une force et elle a réussi sur toute la ligne (ferroviaire ou pas).
Les opposants au tout LGV ont accepté de participer. Ils ont pointé dès le départ les traquenards de l'opération : sous prétexte "d'écouter" les citoyens on les interroge sur le besoin de LGV tout en annonçant dans le texte introductif que les LGVs vont se faire ! De plus seulement cinq départements sur treize étaient concernés par les LGVs. Avec, étoile dans le ciel (on dit cerise sur le gâteau), aucune question sur le coût de telles opérations qui est pourtant la seule décision du Conseil régional en la matière. Les LGVS se décident à Paris.
Après deux reports, la justice examinait, ce lundi 16 septembre 2024, sur un recours de militants écologistes visant à suspendre les premiers travaux d'aménagement de la future ligne à grande vitesse de la SNCF entre Toulouse (Haute-Garonne) et Bordeaux (Gironde). Décision attendue dans les prochaines heures.
C'était une audience particulièrement attendue par les associations de défense de la nature. Après deux reports au mois d'août dernier, le tribunal administratif de Toulouse examinait, ce lundi 16 septembre 2024, la demande de suspension des premiers travaux d'aménagement ferroviaires liées à la future LGV (ligne à grande vitesse) Toulouse-Bordeaux.
"Pour faire arriver les TGV, la SNCF n'a pas trouvé d'autres options que de passer dans un des derniers endroits de nature au nord de Toulouse" expliquait, il y a encore quelques jours, le coprésident des Amis de la Terre de Midi-Pyrénées. Au cœur de ce dossier concernant les aménagements ferroviaires déjà lancés par la SNCF, il y a la création d'une quatrième voie pour les trains en bordure du canal latéral de la Garonne.
Vidéo de SNCF sur Youtube : cliquez : https://www.youtube.com/watch?v=fkhvyO4Uwg4i
Ces travaux vont faire disparaître tout un pan de végétation "qui sert de corridor pour la faune et abrite la biodiversité", avancent les militants qui occupent d'ailleurs depuis le 31 août des arbres pour éviter leur coupe du côté de Saint-Jory.
Si ces arbres sont coupés avant même la décision sur le fond, ce sera irréversible. De la même façon, si des espèces protégées sont détruites, personne ne pourra les ressusciter.
Jean Olivier, co-président des Amis de la Terre Midi-Pyrénées
NdlR- TGV-Albret :Curieusement, cet article à l’origine publié par La Tribune a disparu et la « page est indisponible ». Les informations contenues dérangeraient-elles certains Bordelais, entre autres ? Les mérites vantés de la LGV Paris-Bordeaux cacheraient-ils anguille(s) sous roche ?
Ci-dessous la partie qui est visible chez Yahoo.com:
A six mois du lancement de la ligne à grande vitesse Bordeaux - Paris via Tours, comment jugez-vous la situation bordelaise ?
"Le problème de Bordeaux, ce n'est pas sa très forte attractivité résidentielle, c'est bien son attractivité économique qui n'atteint pas le même dynamisme. On sait bien que l'emploi, notamment celui du conjoint pour les familles nouvellement arrivées, n'est pas au même niveau, même si la situation s'améliore. Il existe un vrai décalage entre ces deux sujets, rendant Bordeaux similaire à un mirage économique, un château de sable. La tentation est de croire que l'arrivée de la LGV va tout changer, mais il n'est pas sûr qu'elle ait des effets très nets."
Vous dites que rien n'est certain ?
"En matière d'économie, il n'y a aucun automatisme. Nantes a bénéficié d'effets positifs avec la délocalisation depuis Paris d'activités dites de back office, ce qui a permis le développement de l'emploi tertiaire intermédiaire. Mais les impacts peuvent être positifs comme négatifs. L'enclavement a parfois du bon : il n'est pas exclu par exemple que des activités à très haute valeur ajoutée, des emplois de cadres de haut niveau partent à Paris. Avec la capitale française à deux heures de Bordeaux, certains entrepreneurs, cadres, consultants, enseignants... vont faire le calcul et se dire qu'ils n'ont plus réellement besoin de vivre en région bordelaise. Paris, c'est là que l'info circule, que le business a lieu, que les perspectives de carrière se font. Il sera toujours possible de revenir facilement à Bordeaux dès que nécessaire."
Le désenclavement ferroviaire peut malgré tout avoir des effets positifs ?
"Bien sûr. On peut ainsi espérer un « désenclavement », justement, des milieux professionnels bordelais, assez réputés
(...) Lire la suite sur La Tribune.fr
Des militants écologistes opposés à la future ligne LGV Bordeaux-Toulouse sont postés depuis deux semaines dans des arbres à Saint-Jory (Haute-Garonne), sur le tracé du futur axe ferroviaire, espérant ainsi éviter leur abattage, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le Groupe national de surveillance des arbres (GNSA), les Amis de la terre, Alternative LGV 82 et France Nature Environnement ont déposé un recours en annulation des aménagements ferroviaires au nord de Toulouse qui doit être examiné lundi par le tribunal administratif de la ville.
Lire la suite : Après l'A69, des écologistes s'opposent dans les arbres à la LGV Bordeaux-Toulouse
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