TRIBUNE LIBRE -Vice-président du Collectif des associations de défense de l’environnement Pays Basque Landes, Pierre Recarte reproche à l’État français de pouvoir faire fi des avis sur l’impact environnemental d’un grand projet d’infrastructure.
Un train à grande vitesse de passage en gare de Bayonne. (Archive) (© Guillaume FAUVEAU)
L’autorisation donnée à certains projets donne une impression d’érosion de l’État de droit au détriment de la protection de l’environnement”, expliquait devant une commission d’enquête parlementaire, Philippe Ledenvic, ancien président de l’Autorité environnementale (AE), le 26 mars 2024. Effectivement, l’État et les maîtres d’ouvrage ont une propension à s’affranchir des avis autorisés sur l’impact environnemental pour mettre rapidement en chantier leurs projets. Ils tablent sur les lenteurs de la justice. “Passer en force” pour rendre un projet irréversible, tel est l’objectif poursuivi.
http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article857 ( ou se trouvent aussi les liens vers les articles dans La Dépêche)
Après la victoire de Carole Delga aux dernières régionales dans le cadre de la nouvelle région au nom ronflant "Occitanie", la nouvelle majorité a décidé d'Etats généraux du rail (un nom tout aussi ronflant). L'idée est née de deux problèmes : le débat sur la LGV - opposant EELV et PS-PCF-, et les différences de stratégie ferroviaire entre Midi-Pyrénées et Languedoc. Carole Delga adepte sans doute des arts martiaux a décidé de faire d'une faiblesse une force et elle a réussi sur toute la ligne (ferroviaire ou pas).
Les opposants au tout LGV ont accepté de participer. Ils ont pointé dès le départ les traquenards de l'opération : sous prétexte "d'écouter" les citoyens on les interroge sur le besoin de LGV tout en annonçant dans le texte introductif que les LGVs vont se faire ! De plus seulement cinq départements sur treize étaient concernés par les LGVs. Avec, étoile dans le ciel (on dit cerise sur le gâteau), aucune question sur le coût de telles opérations qui est pourtant la seule décision du Conseil régional en la matière. Les LGVS se décident à Paris.
Cliquez le lien : Lettre à Dionis 15 mai 2025
NdlR- TGV-Albret :Curieusement, cet article à l’origine publié par La Tribune a disparu et la « page est indisponible ». Les informations contenues dérangeraient-elles certains Bordelais, entre autres ? Les mérites vantés de la LGV Paris-Bordeaux cacheraient-ils anguille(s) sous roche ?
Ci-dessous la partie qui est visible chez Yahoo.com:
A six mois du lancement de la ligne à grande vitesse Bordeaux - Paris via Tours, comment jugez-vous la situation bordelaise ?
"Le problème de Bordeaux, ce n'est pas sa très forte attractivité résidentielle, c'est bien son attractivité économique qui n'atteint pas le même dynamisme. On sait bien que l'emploi, notamment celui du conjoint pour les familles nouvellement arrivées, n'est pas au même niveau, même si la situation s'améliore. Il existe un vrai décalage entre ces deux sujets, rendant Bordeaux similaire à un mirage économique, un château de sable. La tentation est de croire que l'arrivée de la LGV va tout changer, mais il n'est pas sûr qu'elle ait des effets très nets."
Vous dites que rien n'est certain ?
"En matière d'économie, il n'y a aucun automatisme. Nantes a bénéficié d'effets positifs avec la délocalisation depuis Paris d'activités dites de back office, ce qui a permis le développement de l'emploi tertiaire intermédiaire. Mais les impacts peuvent être positifs comme négatifs. L'enclavement a parfois du bon : il n'est pas exclu par exemple que des activités à très haute valeur ajoutée, des emplois de cadres de haut niveau partent à Paris. Avec la capitale française à deux heures de Bordeaux, certains entrepreneurs, cadres, consultants, enseignants... vont faire le calcul et se dire qu'ils n'ont plus réellement besoin de vivre en région bordelaise. Paris, c'est là que l'info circule, que le business a lieu, que les perspectives de carrière se font. Il sera toujours possible de revenir facilement à Bordeaux dès que nécessaire."
Le désenclavement ferroviaire peut malgré tout avoir des effets positifs ?
"Bien sûr. On peut ainsi espérer un « désenclavement », justement, des milieux professionnels bordelais, assez réputés
(...) Lire la suite sur La Tribune.fr
La Cour des comptes condamne les gares hors centre-ville et parle de gâchis de l’argent public… Encore un pavé dans la mare de Dionis avec « sa » gare à Sainte-Colombe
Cliquez le lien suivant :
http://www.francetvinfo.fr/economie/transports/sncf/argent-public-des-gares-inutiles_1967647.html
Des gares quasiment vides, loin des centres-ville, posées en plein milieu des champs, et qui ont coûté plusieurs millions d'euros. En France, les exemples de gares TGV excentrées sont nombreux, la Cour des comptes parle de gâchis. Et pourtant les constructions continuent. À 20 minutes de Montpellier (Hérault), une nouvelle gare, la Mogère, sort de terre. Coût de ce chantier gigantesque : 142,7 millions d'euros.
Page 5 sur 239
«DébutPrécédent12345678910SuivantFin»