Ouest France : Neuville-sur-Sarthe. Victimes de la LGV, ils ne veulent plus se taire
Sud Ouest : Charente : la grogne des riverains face au bruit de la LGV
Pendant que l'Etat protège les intérêts durables des grands groupes industriels et des travaux publics, avec la complicité des grandes formations politiques UMP et PS, en leur réservant sur 10 ans, une niche fiscale intouchée de dépenses publiques de 123 Milliards € dans des travaux d'infrastructures pharaoniques (SNIT 2011), l'Etat programme plan de rigueur sur plan de rigueur pour économiser quelques milliards € par an.
Le flou entourant la position de l'État sur la réalisation de la ligne à grande vitesse (LGV), entre Bordeaux et Toulouse, inquiètent les élus qui veulent désormais un engagement clair.
Bonjour à toutes et à tous,
Nous venons d'apprendre que ce soir à 18H00 sur 47FM(87.7) Mr Camani président du conseil général et récemment élu sénateur, devrait nous expliquer pourquoi il est favorable à la LGV !!!
Pourtant, il prétendait attendre le résultat de l'étude complémentaire sur le réaménagement des voies existantes pour se prononcer ???
A diffuser largement... NdlR : Ci-dessous le point de vue de Mr. Camani avant qu'il était élu Sénateur....... Peut-on faire confiance aux politiciens ?
Cordialement
Charles D'HUYVETTER
Bonjour M D'Huyvetter,
Je vous confirme que le conseil general n'est pas engage' sur le Bordeaux Toulouse par la convention sur le Tours Bordeaux. l'article 7 de cette convention ne constitue qu'une pétition de principe sans valeur juridique. Par ailleurs nous attendons tous le résultat de l'étude comparative pour nous prononcer clairement et définitivement sur le Bx Toulouse. Notre liberté de choix est aujourd'hui totale, fort heureusement, et nous ne sommes contraint par aucun engagement!
En espérant vous avoir rassure'
Cordialement
Pierre Camani
La ministre des Transports, Elisabeth Borne : « Nous visons une politique multimodale, où chaque mode prend sa juste place. » - Martin Bureau/AFP
Que signifie la « pause » annoncée dans la construction de nouvelles infrastructures ? Les LGV inaugurées samedi sont donc les dernières ?
Il y a des priorités, chacun doit en prendre conscience. Nous ne pouvons pas poursuivre une politique des transports faite de promesses non financées, comme ce fut le cas ces dernières années. Sur le quinquennat à venir, près de 10 milliards de projets d'infrastructures ont été annoncés sans être financés, dont 7 milliards de projets nouveaux. Ma priorité, c'est d'assurer une mobilité pour tous et pour tous les territoires. Et cela passe d'abord par les transports de la vie quotidienne. Nous inaugurons des lignes à grande vitesse, mais il faut être conscient que, dans le même temps, les réseaux de tous les jours se dégradent. Sur le réseau ferré national, 5.300 kilomètres de lignes sont ralenties pour des raisons de sécurité. Ce constat préoccupant est aussi valable pour les voies rapides en Ile-de-France ou pour les axes routiers qui ne sont pas au niveau, alors qu'ils supportent un énorme trafic de poids lourds.
Il ne faut pas oublier non plus que 40 % de la population vit en dehors des périmètres de transport urbain, sans autre possibilité que la voiture individuelle pour ses déplacements. Face à cette réalité, il faut faire des choix. C'est l'objectif de la démarche que nous engageons, avec une priorité aux déplacements de la vie quotidienne, et donc à la remise à niveau des réseaux existants.
Lire la suite : Elisabeth Borne : « Nous ne pouvons pas poursuivre les promesses non financées
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