
La grande vitesse est attendue à Bordeaux en 2017, mais pas encore à Toulouse. ©
Relier Bordeaux à Toulouse et à Dax coûtera 9 milliards d’euros. De nouvelles pistes de financement ont été évoquées jeudi. Il y a urgence
Toulouse ne lâchera rien. La Ville rose et sa région sont mobilisées comme jamais pour obtenir la grande vitesse ferroviaire. Pas question de ce côté-ci de la Garonne de laisser Bordeaux prospérer en solo à deux heures de Paris-Montparnasse à compter de l'été 2017. Dans cette compétition entre métropoles, Toulouse, son aéronautique florissante, sa recherche au top et ses capacités logistiques à faire pâlir d'envie toute l'Aquitaine, est plus que décidée.
L'Agglomération vient de lancer ses premiers d'appels d'offres pour la construction de son Parc des expositions XXL, un projet global de plus de 300 millions d'euros. Elle démarre déjà les aménagements autour de la gare Matabiau, où des bureaux et des logements sont prévus, comme s'il était évident que le TGV allait arriver, après la déclaration d'utilité publique de l'entrée ferroviaire au nord de la ville, actée au mois de janvier de cette année.
Lire la suite : Le cri d’alarme sur l’état dégradé du réseau ferroviaire du patron de SNCF Réseau
Le socialiste landais Renaud Lagrave a été nommé vice-président de la Région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes
Grande région : "beaucoup de dossiers" pour Renaud Lagrave, en charge des Transports
La séance plénière d’installation, lundi à Bordeaux, a réuni les 183 élus.
© GUILLAUME BONNAUD
L'ancien vice-président de la Région Aquitaine quitte le tourisme pour prendre en charge les infrastructures, transports et mobilités.
« Sud Ouest ». Vous gardez une vice-présidence mais vous passez du tourisme aux infrastructures et aux transports. Est-ce vous qui avez sollicité ce changement ?
Renaud Lagrave. Je n'ai absolument rien sollicité. Alain Rousset m'a proposé cette vice-présidence dimanche soir. J'ai été étonné. J'en suis honoré. C'est l'un des plus gros budgets de la Région avec l'apprentissage et la formation professionnelle.
Pourtant, votre vice-présidence n'est que 13e sur 15…
Je ne pense pas que l'ordre des vice-présidences reflète l'ordre des priorités d'action. Il s'agit de trouver un juste équilibre entre les territoires, entre les sensibilités politiques, et de donner également une place aux présidents et vice-présidents des trois anciennes Régions. Premier budget régional, l'emploi et la formation sont 12e, juste avant les transports, ça ne veut pas dire qu'ils ne sont pas prioritaires
Quels sont vos dossiers les plus chauds ?
Le président Rousset ne nous a pas encore fourni nos lettres de mission détaillées. Il va le faire dans les prochaines semaines. Dans le domaine des infrastructures et des transports, il va falloir mettre en application les contrats de plan 2015-2020 signés entre l'État et les trois anciennes Régions ; veiller à l'amélioration au quotidien du transport en TER, concrétiser la prise de compétence de la Région sur le transport scolaire, intégrer les ports et aéroports dans le périmètre de la Région… Ça fait beaucoup de dossiers !
Et concernant la LGV ? On a parfois du mal à comprendre la position d'Alain Rousset qui se dit pour sa prolongation de Bordeaux jusqu'à Toulouse et Dax, mais qui se prononce contre son financement par la Région…
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