NdlR-TGV Albret : Regardez sur FR3 l'émission du 4 novembre 2015 ( 23.25 h ) : Pièces à conviction (Présentateur : Patricia Loison)
Le projet du Lyon-Turin, un tunnel de 57 kilomètres creusé sous la montagne pour traverser les Alpes en TGV, devrait être le plus grand chantier d'Europe, avec un coût total entre 26 et 30 milliards d'euros. Si ses promoteurs vantent un gain de temps de trois heures sur la ligne de train reliant Paris à Milan, la construction de ce tunnel est controversée et déchaîne les passions en Italie. L'intérêt public d'un tel ouvrage est-il vraiment incontestable ? Une autre question de taille se pose quant au financement de ce projet gigantesque. L'enquête met en lumière le lobbying des géants du BTP et de certains élus locaux, parfois au mépris des règles et de la loi.
Cette enquête rigoureuse et étayée interroge le bien-fondé du grand projet de liaison ferroviaire Lyon-Turin, dont l'inauguration est prévue en 2030. Soit 57 kilomètres de tunnel creusés entre Saint-Jean-de-Maurienne et la vallée de Suse, en Italie, auxquels il faut ajouter 140 kilomètres de voies ferrées entre Lyon et Saint-Jean-de-Maurienne. Ce chantier titanesque est estimé entre 26 et 30 milliards d'euros, dont la facture est partagée entre la France, l'Italie et l'Europe. En 2012, un rapport confondant de la Cour des comptes pointait l'augmentation exponentielle des coûts du projet et l'absence de solution pour le financer. Avec un tel budget, « on pourrait construire 300 hôpitaux, 1 200 collèges, ou encore 2 000 maisons de retraite », met en regard la réalisatrice...
Dans un propos équilibré, qui donne la parole aux « pro » comme aux « anti », Ghislaine Buffard souligne méthodiquement les défaillances et les irrégularités du chantier. Elle passe au crible les affirmations de ses promoteurs et de ses défenseurs. Une expérience concrète, menée chronomètre en main dans un train, démontre ainsi que l'argument d'un gain de temps de trois heures entre Paris et Milan n'est pas réaliste. « C'est une présentation favorable », « on simplifie un peu », reconnaît le patron français du Lyon-Turin, sourire figé. L'argument écologique est lui aussi rapidement balayé, tandis que sont exposés les intérêts politiques et le lobbying qui servent le projet, les possibles conflits d'intérêts et les scandales italiens qui émaillent le dossier... — Marie-Hélène Soenen
Marie-Hélène Soenen
NdlR TGV Albret : Communiqué seulement repris par La Dépèche du 29 octobre 2015 , sous le titre .......Puisseguin et Brétigny "auraient pu être évités"
Beaucoup s’étonnent que la LGV Tours Bordeaux, pas encore en exploitation, soit déjà en cessation de paiement et qu’elle s’avérerait non rentable !
Certes il est tentant de pouvoir relier Paris à Bordeaux en 2h05 puis Toulouse en 3h10. Mais les réalités économiques et technologiques sont inflexibles.
Cela coute très cher : 8 milliards pour Tours Bordeaux et 8 pour rejoindre Toulouse, sachant que du fait des dépassements traditionnels, ce sera 10 Milliards chacune.
2 questions majeures ont été escamotées :
Pour le financement de LGV Tours Bordeaux, on a monté une usine à gaz en promettant aux collectivités territoriales des arrêts fréquents tous les 200 kilomètres. Las, l’exploitant, non consulté pour ce projet, constate à la vue des prix de péages à honorer, qu’il perdra entre 150 à 200 millions d’€ par an, de plus, il n’est absolument pas certain que l’on puisse lui assurer une fréquentation satisfaisante.
Quant à Bordeaux Toulouse ce sera pis encore !
Tout le monde est mécontent, le financier, car son revenu sera insuffisant pour couvrir les échéances de ses créanciers, et l’exploitant car sa rentabilité sera encore plus dégradée.
Cela a été cent fois dit, écrit, et prouvé. Mais, on persiste et on continue de leurrer les gens par ces projets, seulement faits pour satisfaire l’égo de quelques uns de nos élus.
Les LGV ne sont pas adaptées pour des trajets inférieurs à 300kms!
La seule solution est de faire circuler des Trains Grande Vitesse (modernes), sur les lignes actuelles mais réaménagées. La plupart de nos voisins européens l’ont compris et les exploitent quotidiennement. Cela coute 4 fois moins cher, pratiquement aussi rapide et permet de desservir les villes intermédiaires.
Cette solution est gagnante pour tout le monde :
Au lieu de dépenses somptuaires pour seulement quelques uns, il eut mieux fallu investir dans la mise à niveau des réseaux routiers et ferroviaires ; les accidents de Puisseguin, de Brétigny auraient pu être évités.
Pour les élus d’Alternativ’ LGV 47 Pour les asso. de Coordination 47
Raymond Girardi Claude Semin
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