Parmi les programmes menacés : la prolongation de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Tours-Bordeaux vers Toulouse et l'Espagne. Il faut dire que le coût total de ce projet est évalué à 13 milliards d'euros.
Les perspectives sont aussi incertaines pour la LGV Paris-Orléans-Clermont-Lyon. Si RFF soutient ce projet, qui permettrait de désenclaver les régions du centre de la France, celui-ci n'est toujours pas financé. Brice Hortefeux, qui siège au conseil régional d'Auvergne, a d'ailleurs récemment exprimé son "inquiétude".
Un autre casse tête se profile pour le TGV Rhin-Rhône, qui vise à rapprocher l'Alsace, la Suisse et l'Allemagne de Lyon et de la Méditerranée. La première branche, qui comprend 140 kilomètres de rails entre Dijon et Belfort, est entrée en service en 2011. Mais certains redoutent que le reste du projet ne voie jamais le jour.
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