Sophie Borderie veut bien investir 120 millions, mais dans les routes…© Crédit photo : Archives Thierry Breton
Si les promoteurs de la ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse espéraient un assouplissement de la position du Département du Lot-et-Garonne, le communiqué envoyé ce mercredi 24 novembre, aux rédactions, a quelque chose d’une mise au clair et d’un point final. Ce courrier ferait suite à un échange téléphonique entre la présidente Sophie Borderie et M. Guyot, le préfet de Région Occitanie.
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Nous vous rappelons la Réunion Publique :
ce soir, 25 novembre ,à 20 H
45 BIS RUE GASTON CANIÉ 47520 LE PASSAGE
en présence de Robert Claraco , du Bureau d'Etude indépendant qui avait réalisé cette étude concernant la ligne Bordeaux-Toulouse !!!
Pour lire l'article : cliquez sur le lien ci-dessous :
La Gironde financera le RER girondin, pas les LGV Bordeaux-Toulouse-Dax
Notez : la métropole de Bordeaux devra se prononcer sur le financement du Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest jeudi 25 novembre. Là aussi, le suspens reste entier.
Ndlr TGV Albret : Pour lire l'article entier : cliquez ici
Quelques extraits indiscutables :
........ En 2018, la juridiction financière européenne conclut que « la vitesse moyenne [des LGV] est si largement inférieure à la vitesse de conception qu'il est permis de se demander si la bonne gestion financière est assurée »........
........Le coût annoncé pour les lignes à grandes vitesse Bordeaux-Dax et Bordeaux-Toulouse est de 14,3 milliards d'euros. Le président de la Région Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset, a affirmé que l'Union européenne financerait 20 % de l'enveloppe, sachant que celle-ci n'inclut pas le tronçon Dax-Hendaye, pour lequel le Commissariat général à l'investissement avait, en 2014, estimé le coût à 43,45 millions d'euros le kilomètre, soit près de 4 milliards d'euros pour 91 km de voies (hors taxes et aux conditions économiques de 2011). Or, il est permis de douter de l'engagement financier de l'Europe à ce stade, car celle-ci place en priorité les projets transfrontaliers. Pour payer cette coquette facture pour des trains qui ne circuleront pas encore sur son territoire, il est demandé à la Communauté d'agglomération Pays Basque (CAPB) de contribuer à hauteur de 120 à 130 millions d'euros, auxquels rappelons-le, il faut ajouter les 25 millions d'euros que l'Agglomération Côte Basque - Adour (Acba) avait à l'époque dépensés pour participer au financement de la ligne Tours-Bordeaux..........
.......Le cabinet Citec en 2013, la Cour des comptes française en 2014, l'étude SNCF-SETEC et la commission d'enquête publique en 2015, et enfin la Cour des comptes européenne en 2018 ont tour à tour mis en évidence des points faibles dans les projets de lignes à grande vitesse, notamment ses aspects économiques. Focus sur la Cour des comptes européenne........
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