Article partiel : N’en jetez plus : les échos politiques de la semaine en Lot-et-Garonne
....Pas de bras, pas de chocolat
À mesure que la date du 13 décembre approche, la pression monte. Rappelons que le 13 décembre est une date butoir concernant le plan de financement de la LGV par les collectivités territoriales coordonnées sous cette latitude par la Région Nouvelle-Aquitaine. Ici, on sait que d’ores et déjà le Département de Lot-et-Garonne ne donnera pas un centime. Côté agglo d’Agen, Jean Dionis a annoncé qu’un conseil communautaire serait dédié à cette question en décembre. Le président, partisan de la LGV, compte même débattre de l’utilité de la ligne. Il sera aussi question des 40 millions demandés à la collectivité, une proposition jusque-là écartée par Jean Dionis. Si ce dernier n’y croit pas, il semblerait que l’existence de la gare LGV à Sainte-Colombe dépendrait du niveau de coopération de l’Agglo. Le Premier ministre Jean Castex aurait ainsi fait comprendre au maire d’Agen que l’État pourrait ne pas financer la construction de cette gare si d’aventure la collectivité agenaise ne se montrait pas généreuse. Coup de bluff ? ........
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NdlR TGV en Albret : cliquez sur les photos pour agrandir
Pour éviter tout malentendu :
RV manifestation ce samedi 13 nov: 10.30h devant la salle des fêtes au rond point à
Sérignac s/Garonne
Très Grande Vigilance en Albret était en sommeil depuis 2017, date à laquelle Emmanuel Macron avait enterré les différents projets de Lignes à grande vitesse. L’association s’est réveillée, sous l’égide de Charles d’Huyvetter, et organise plusieurs manifestations jusqu’à la fin du mois de décembre
Il est chef d’entreprise. Il a 60 ans, et rien ne le prédisposait à suivre cette voie de lutte. Depuis douze ans, cet homme qui frise les 2 mètres est le porte-parole des anti-LGV lot-et-garonnais. « Lorsque j’ai pris le micro en public pour la toute première fois en octobre 2009, à Langon à l’occasion d’une manifestation, je me suis demandé ce que j’allais bien pouvoir dire ! » Aujourd’hui, ce militant habitant Feugarolles, en plein cœur de l’Albret, est rompu à l’exercice depuis qu’il a fondé en 2009 l’association Très Grande Vigilance en Albret. « Au départ, nous étions cinq autour d’une table. Ensuite, une centaine puis 400 à l’occasion d’une grande réunion. C’est allé très vite. » La vitesse justement, il n’en veut pas entre Bordeaux et Toulouse. « On est contre les lignes à grande vitesse ici et ailleurs. »
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