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Daniel Delestre, Pierre Hurmic notre avocat et moi-même avons assisté hier à l’audience.
J’avais beau m’attendre à quelque chose de ce genre, j’en suis ressorti meurtri.
Le (très jeune) rapporteur public avait semble-t-il pour mission de convaincre les autres conseillers qu’il fallait rejeter nos recours.
Ça a été très bien résumé dans la Dépêche https://www.ladepeche.fr/article/2018/03/21/2764221-utilite-publique-lgv-bordeaux-toulouse-contestee-devant-conseil-etat.html dont le journalise écrit « un rapporteur public qui, pendant plus d’une heure, s’applique à démontrer l’obligation de rejeter tous les recours. »
Plutôt qu’un magistrat éclairé, j’ai eu le sentiment d’entendre un avocat ou même un commercial de RFF ou tout au moins un jeune homme qui avait vu le dossier à travers un prisme qui déformait les arguments de RFF en vérités absolues et ceux des associations en pure foutaise...
Je l’ai particulièrement ressenti en matière d’environnement.
Tout va très bien madame la Marquise ! RFF a pris toutes les précautions, les compensations vont compenser, il n’y a pas d’incidences sur les sites Natura 2000 (puisque RFF l’a dit...). Les tortues du ciron pourront pondre ailleurs (RFF l’a dit aussi et c’est sans doute un grand spécialiste. Elle pourront sans doute passer sous le viaduc et remonter le cours d’eau à la nage pour aller pondre à 2 km... en amont ) A moins qu’elles ne bondissent au-dessus des grillages et qu’elles creusent le béton.... Toutes les précautions ont aussi été prises pour les chauves-souris du Vallon du Cros là aussi RFF est spécialiste.
Concernant toutes les autres nuisances que nous dénonçons, elles sont minimes eu égard au grand intérêt du projet.
Véritable tour de force, notre jeune rapporteur public a même su trouver des passages du rapport d’enquête publique justifiant le projet mais il n’a sans doute pas vu tout le reste car à part une toute petite phrase dans sa présentation faisant référence à l’avis défavorable, il s’est bien gardé d’y revenir....
......Et puis, bien que je ne ma fasse aucune illusion, les juges peuvent encore ne pas suivre le rapporteur ou nuancer leur arrêt. Il faudra donc patienter un peu avant de réagir........
Sept recours ont été déposés contre la DUP signée en juin 2016 par le ministre des Transports de l'époque, Alain Vidalies GOBIN MARIE-LAURE
Les sept recours seront examinés en même temps et la décision pourrait être connue courant avril.
Après des mois de patience, les anti-LGV ont appris cette semaine que leurs recours contre la déclaration d’utilité publique du GPSO (Grand projet du Sud Ouest), c’est-à-dire la prolongation de la ligne à grande vitesse de Bordeaux vers Toulouse et vers Dax serait examiné par le Conseil d’Etat le 21 mars prochain à 14h.
Sept recours ont été déposés contre la DUP signée en juin 2016 par le ministre des Transports de l’époque, Alain Vidalies. Parmi les opposants, on retrouve aussi bien des associations de protection de l’environnement que des chasseurs, des agriculteurs, des sylviculteurs, des viticulteurs ainsi que des communes de Gironde ou du Lot-et-Garonne.
Ces recours seront tous examinés en même temps et la décision du Conseil d’Etat pourrait être connue trois semaines plus tard.
150 personnes - salle comble - public très attentionné, motivé, relativement optimiste -
mais .... toujours vigilant !
Le recours des opposants sera examiné le 21 mars par le Conseil d'Etat - PHOTO DDM
Au fil du tronçon GPSO entre Bordeaux et Toulouse, des associations, des collectivités, communes et intercommunalités, des riverains se sont regroupés depuis deux ans pour saisir le conseil d'Etat d'une annulation du projet de ligne à grande vitesse (LGV) entre les deux capitales de Nouvelle Aquitaine et d'Occitanie.
Selon un porte-parole de la Coordination 47 des associations anti-LGV, l'audience portant sur l'étude du recours déposé en 2017 doit avoir lieu le mercredi 21 mars, à Paris. Soumis à décision du tribunal administratif, les tronçons Sud Bordeaux et Nord Toulouse ne sont pas concernés par ce rendez-vous.
10 milliards d'euros
Les arguments développés par les opposants à la LGV ont deux piliers distincts, la rentabilité de la LGV à sa mise en service, et le financement des travaux, soit près de 10 milliards d'€ pour l'instant en attente de bouclage financier.
Militant aussi pour la rénovation des lignes actuelles entre Toulouse et Bordeaux, les opposants avaient dans un premier temps rendez-vous ce jeudi 15 mars au ministère des Transports. Il a été reporté.
La ligne à grande vitesse (LGV) comme outil de développement économique, Yann Maus voudrait bien y croire. Pour l'instant, le patron de Fonroche en a surtout les inconvénients. Le projet de la ligne ferroviaire qui doit rallier la gare d'Agen-Centre à celle de la LGV, à Roquefort, hypothèque ses ambitions de développement.
Son tracé, encore provisoire, passe sur le site, et plus précisément sur l'espace où un permis de construire, conditionné aux plans de Réseau ferré de France (RFF), a été déposé par le PDG pour des unités de méthanisation. La ligne couperait en plus l'entreprise en deux et l'herbe sous le pied à l'extension future de Fonroche.
CHÔMAGE TECHNIQUELire la suite : LGV: Créatrice demploi........? Ou chômage ?
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