16 mars 2018 - Sud Ouest
Sept recours ont été déposés contre la DUP signée en juin 2016 par le ministre des Transports de l'époque, Alain Vidalies GOBIN MARIE-LAURE
Les sept recours seront examinés en même temps et la décision pourrait être connue courant avril.
Après des mois de patience, les anti-LGV ont appris cette semaine que leurs recours contre la déclaration d’utilité publique du GPSO (Grand projet du Sud Ouest), c’est-à-dire la prolongation de la ligne à grande vitesse de Bordeaux vers Toulouse et vers Dax serait examiné par le Conseil d’Etat le 21 mars prochain à 14h.
Sept recours ont été déposés contre la DUP signée en juin 2016 par le ministre des Transports de l’époque, Alain Vidalies. Parmi les opposants, on retrouve aussi bien des associations de protection de l’environnement que des chasseurs, des agriculteurs, des sylviculteurs, des viticulteurs ainsi que des communes de Gironde ou du Lot-et-Garonne.
Ces recours seront tous examinés en même temps et la décision du Conseil d’Etat pourrait être connue trois semaines plus tard.
Nouveau contexte politique
Pour justifier leurs recours, les opposants invoquent l’avis défavorable de la Commission d’enquête publique – alors contredite par le Conseil d’Etat qu’avait saisi le gouvernement Valls -, les nuisances environnementales que provoqueraient le tracé qui passe près des vignes du sauternais et l’absence de financement du projet.
Les opposants rappellent aussi qu’aucun scénario alternatif à la grande vitesse n’a été proposé lors de l’enquête publique.
Avocat de la Sepanso et d’une douzaine de communes girondines, Pierre Hurmic ne veut se livrer à aucun pronostic mais il note néanmoins que le contexte politique est défavorable à la LGV après les déclarations du gouvernement et le récent rapport Duron qui ne fait pas, loin de là, de la LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax une priorité.
le résistant Il y a 16 heures - 16 mars 2018 à 18h01
@BILL Du pipo que des incompétents ont signé des 2 mains. A l'époque était envisagée une mise à 4 voies au moins partielle et les contournements d'agglos. Cette solution aurait permis à tous de profiter d'une meilleure sécurité et de déplacements rapides. A 110 on fait sa route. Mais le fric est passé par la, Alienor à fait banco par surprise et construit une autoroute étroite et la plus chère de France. Figurez vous que les retraités n'ont plus les moyens de se la payer, ni de payer la déchéance qui je l'espère n'aura pas lieu. Pour en revenir au TGV sur DAX, c'est une hérésie comptable complète des élus qui nous mentent sur les nuisances, téléphonez à la Mairie de Marsas (Gironde), on vous expliquera.
ALERTER RÉPONDRE
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