Une vingtaine de militants de l'association basque BIZI opposés à la Lgv ont mené une action symbolique ce lundi matin à Pau. Ils ont déployé une banderole sur la façade du conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques.
Des militants anti-Lgv installent une banderole devant le conseil départemental 64 © Radio France - Manon Meyer
Trois personnes sont descendues en rappel du toit du bâtiment un peu avant 8 heures pour installer cette banderole disant non à la LGV. L'action symbolique aura duré une demi-heure.
Les militants de l'association Bizi demandent au département de faire comme celui du Lot et Garonne, par exemple, qui a refusé le projet, car ils estiment que le coût est trop élevé (14 milliards d'euros) et ils dénoncent aussi les dégâts sur l'environnement. Selon eux, c'est 6300 hectares et 90 plans d'eau qui vont être touchés. Ils dénoncent aussi le risque de faire grimper les loyers et le prix du foncier avec cette ligne LGV Bordeaux-Dax et Bordeaux-Toulouse.
Le conseil départemental du 64 s'était engagé à financer le projet le 16 décembre à hauteur de 54 millions d'euros.
NdlR TGV-Albret : regardez notre vidéo sur Youtube : cliquez ici
Très Grande Vigilance en Albret a remis ce mardi après-midi une lettre au préfet de Lot-et-Garonne?
En cause, l'interdiction par les services de l'État de la votation citoyenne,visant à se prononcer pour ou contre la LGV, organisée dimanche, lors du scrutin européens sur les communes de Feugarolles, Montesquieu et Xaintrailles.
Une lettre a ainsi été transmise au préfet, Denis Conus, stipulant que les prétextes invoqués pour l'interdiction "ne sont pas recevables, de telles votations s'étant déroulées ailleurs en Aquitaine dans des circonstances similaires"
Nouvelle prise de position de Francesco Testa, conseiller départemental de Cahors-2, par rapport aux enjeux que recouvre le projet de LGV Toulouse Bordeaux.
Le projet de LGV Toulouse Bordeaux suscite le débat. (©Wikimedia Commons)
« Leçon de parrêsia, le courage de la vérité ! » tel est l’appel lancé par Francesco Testa, conseiller départemental de Cahors-2, dans sa tribune où il rappelle les enjeux que recouvre ce projet de LGV Toulouse Bordeaux.
« Exister, c’est résister » selon Jacques Ellul (grand professeur de droit de Bordeaux). Résister, oui mais avant tout à la pensée fossilisée, enkystée dans de fausses certitudes. Et la ligne TGV Bordeaux – Toulouse en est un symbole criant. Comment peut-on autoriser l’artificialisation de 4000 hectares de terre (agricoles, forêts, zones humides…) quand on sait tout ce que l’on sait ! L’État proclame par la loi du 22 août 2021 portant lutte contre le réchauffement climatique, la fin de l’artificialisation des sols et met sans état d’âme des milliards dans un projet comme celui-ci. Force est de constater que dans tous ces paradoxes auxquels on ne peut s’habituer, l’État souffre d’une aporie conceptuelle dès qu’il parle de transition écologique. Voilà ce qu’est l’idée saugrenue de vouloir faire de l’écologie sans écologistes aux manettes, on triche, on tergiverse, on procrastine. Dans cette époque formidable de faux-semblants, de communications trompeuses que nous vivons, nous sommes passés du ruissellement à la cascade de mépris. Nietzsche a traduit ces situations contradictoires en une seule phrase : « l’État est le plus froid des monstres froids ». Peu lui importe qu’une femme pour accoucher doive faire à minima une heure de voiture parce qu’on a fermé l’hôpital de proximité, du moment que la Métropole Toulousaine soit reliée à la Capitale en moins de trois heures. C’est une question de choix !
Bonjour,
Afin de ne pas perturber une cérémonie d’hommage à la résistance qui aura lieu mardi 27 mai matin à la préfecture, nous reportons notre rassemblement même jour mais à 14h.
Merci de votre compréhension et à demain
Charles D’huyvetter
Pour voir quelques images sur Youtube , cliquez ici
Chers Amis,
Nous vous devons une explication quant aux votations citoyennes prévues à Feugarolles, Montesquieu et Xaintrailles !
Alors que de telles votations se sont déroulées sans difficultés dans une vingtaine de communes d’Aquitaine en 2008, 2009 et 2010 à l’occasion d’élections municipales et européennes, le sous-préfet de Nérac par intérim (aux ordres sans aucun doute du préfet) a interdit les nôtres menaçant maires consentants et associations organisatrices de lourdes sanctions.
Les prétextes invoqués sont mensongers :
1) Troubles de l’ordre public : loin de nous l’idée de perturber en quoi que ce soit l’élection officielle
2) Interférence entre les élections européennes et notre combat anti-LGV : dans sa dernière convention, la Commission européenne en charge des transports ne cite pas la LGV Bordeaux-Toulouse dans les 9 corridors ferroviaires retenus et ne prévoit donc aucune participation financière.
Nous les avons dénoncés auprès du préfet, du sous-préfet et des trois maires concernés. Vous trouverez en pièce jointe les courriers du sous-préfet et notre réponse.
La raison cachée de cette interdiction pourrait bien être la crainte d’une opposition massive à leur projet de LGV… (Cela a été le cas dans les communes interrogées : de 80 à 92 % de non !)
Pour exploiter au mieux nos votations censurées, nous avons volontairement laisser planer le doute afin de faire parler de nous et provoquer mobilisation de la presse et des forces de l’ordre. Ce qui pourrait paraître un échec ne l’est donc pas puisque la presse a largement relayé notre action.
Je voulais aussi remercier chaleureusement tous ceux d’entre vous qui se sont déplacés pour trouver « porte close », et leur dire combien leur soutien est encourageant.
Des remerciements seront également adressés au préfet : je vous invite à me rejoindre mardi prochain (le 27 mai) à 11 heures devant la préfecture d’Agen où nous lui réserverons une petite surprise… Merci de venir nombreux.
Amicalement,
Charles D’Huyvetter
(Cliquez sur les lettres pour agrandir)
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