Réforme ferroviaire :
Un amendement adopté qui remet en cause le financement de Bordeaux-Toulouse.
L’Etat et les collectivités territoriales devront payer 30% de plus
La réforme, en discussion depuis mardi au Palais-Bourbon, vise principalement à stabiliser la dette de 44 milliards d’euros du secteur ferroviaire et à préparer l’ouverture totale à la concurrence. La réforme prévoit une organisation en trois entités: SNCF Mobilités, opérateur ferroviaire, SNCF Réseau, gestionnaire d'infrastructures, et un établissement public de tête, nommé SNCF, qui chapeaute les deux autres.
Les députés ont aussi voté jeudi «une règle d’or» pour freiner la dérive de l’endettement du système ferroviaire
Les députés ont voté jeudi une "règle d'or" pour freiner la dérive de l'endettement du futur gestionnaire d'infrastructures "SNCF Réseau", en contraignant l’État et les collectivités territoriales à financer le développement de nouvelles lignes qu'ils souhaiteraient.
SNCF Réseau continuera à financer la maintenance du réseau, mais "sur les lignes nouvelles, on n'exigera pas de financement de SNCF Réseau qui ne serait pas susceptible de lui être remboursé", a résumé le rapporteur du texte, Gilles Savary (PS).
"Dans ce cas-là, les projets d'investissement de développement seront financés par l’État et les collectivités territoriales", a-t-il expliqué dans son amendement voté à l'occasion de l'examen de la réforme ferroviaire.
Il s'agit de mettre fin aux "projets pharaoniques" de lignes à grande vitesse, des "projets politiques" pour faire plaisir aux élus qui ont fait exploser l'endettement du groupe et se sont faits au détriment de l'entretien du réseau existant, a souligné M. Savary.
En dix-sept ans, la dette de l'ensemble du système a plus que doublé (à 44 milliards d'euros), en partie à cause du lancement de quatre nouveaux tronçons à grande vitesse qui seront inaugurés d'ici 2017 sur les lignes Paris-Strasbourg, Paris-Bordeaux, Paris-Rennes et Paris-Montpellier.
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Ce dimanche 23 janvier 2022 : 11.30 sur France 3 Nouvelle-Aquitaine et en replay sur france.tv
Un débat à ne pas manquer !
https://www.francetvpro.fr/contenu-de-presse/27602563
`Dimanche en Politique grande région
Quel avenir pour le train en Nouvelle-Aquitaine ?
Dimanche 23 janvier à 11.30
Nouvelle Aquitaine
Faut-il réaliser deux nouvelles lignes LGV en Nouvelle Aquitaine ?
Un Dimanche en Politique sur l'ensemble de la région pour faire le point sur la situation ferroviaire et les projets en Nouvelle-Aquitaine avec le président Alain Rousset en invité.
Le rail est l'une des priorités de la région qui a investi massivement sur les lignes ferroviaires.
En 2021, de lourds travaux de rénovation du réseau et de gares ont été effectués et d'autres projets de lignes sont en cours.
- Si de nouvelles lignes ferroviaires sont créées, quel sera leur impact sur l’environnement ?
- Toutes les collectivités sont-elles prêtes à financer les travaux entre Bordeaux et Toulouse, et entre Bordeaux et Dax ?
- Ces projets ont-ils un sens économiquement ?
- Se feront ils au détriment du réseau TER de la Région ?
Pour faire le point sur l'avenir ferroviaire dans la région, Alain ROUSSET, président socialiste de la région Nouvelle-Aquitaine, sera en plateau à Bordeaux.
Seront également présents :
Philippe BARBEDIENNE, administrateur France Nature Environnement Nouvelle-Aquitaine.
Jean PETEAUX, politologue.
Le TGV du futur selon Alstom. "Les passagers demandent du confort et de la régularité".
Alstom
Guillaume Pepy a présenté devant l'Assemblée nationale le TGV du futur, qui doit être mis en service en 2018. "Le cahier des charges a fondamentalement changé", a annoncé le président de la SNCF. Et pour cause, les TGV qui circulent actuellement rapportent de moins en moins à la SNCF et lui coûtent de plus en plus cher en péages à RFF. Le nouveau TGV, a expliqué Guillaume Pepy, sera 30% moins cher que son prédécesseur, avec plus de places par rames, "sans diminuer le confort du voyageur". Dans l'objectif de proposer aux clients de la SNCF des prix plus bas, alors que le covoiturage et le low-cost aérien ont vidé les voitures. Cela sera-t-il suffisant pour assurer un modèle économique au TGV? Marc Fressoz, auteur de Faillite à Grande Vitesse (Le Cherche Midi, 2011), répond aux questions de Lexpansion.com.
Pourquoi le TGV n'est plus intéressant pour la SNCF?
Lire la suite : TGV du futur: "La vitesse n'est pas forcément un besoin réel"
Yannick Jadot s'est aussi prononcé contre les projets de lignes à grande vitesse (LGV) en cours. Il faut "investir sur les voies existantes pour les restaurer parce que cela fait longtemps qu'on ne les entretient plus. La différence de temps entre restaurer les lignes existantes et construite une LGV est de 20 minutes. Je veux des trains du quotidien".
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