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TGV en Albret

LGV : le maire ne veut pas de pont ferroviaire à Bègles

14 août 2024- Sud Ouest

LGV : le maire ne veut pas de pont ferroviaire à Bègles

Les AFSB prévoient de nouvelles lignes au sud de la gare Saint-Jean.© Crédit photo : Archives Quentin Salinier/SO

Le maire de Bègles a redit son opposition au projet de pont ferroviaire envisagé par la SNCF dans le cadre des aménagements au sud de Bordeaux préalables à la LGV

La SNCF maintiendra-t-elle son projet de pont aérien au-dessus du site de fret d’Hourcade, à Bègles ? En tout cas, le maire Clément Rossignol Puech ne veut pas de ce « saut-de-mouton », envisagé dans le cadre des Aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux (AFSB), ces travaux préalables à la LGV vers Toulouse et Dax. Il l’a redit dans l’avis officiel de la Ville, versé ces jours-ciau dossier de concertation publique de cette opération.

« Les élus de la Ville de Bègles s’opposent fermement à ce projet de voie aérienne, compte tenu de son insertion paysagère, mais aussi et surtout des nuisances sonores générées, pour les riverains et au-delà », motive ainsi le maire écologiste, au nom du Conseil municipal,qui s’est déjà accordé sur cette position :les élus sont favorables aux AFSB (soit deux nouvelles voies sur la ligne entre Bègles et Saint-Médard-d’Eyrans pour pouvoir multiplier les TER et TGV) sous réserve, notamment, que la SNCF étudie une solution souterraine au lieu du pont et garantisse des dispositifs antibruit.

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Lancement de la Ligne à Grande Vitesse Sud-Ouest

5 juin 2016 - France Inter

 
 

 

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La déclaration d'utilité publique de la LGV Sud ouest sera signée dimanche © MaxPPP/Nice-Matin/Franz Chavaroche - 2016

Le Secrétaire d’État aux Transports signe ce dimanche la déclaration d’utilité publique de la ligne à grande vitesse sud-ouest. Après la clôture de l'enquête publique, le gouvernement avait 18 mois pour se prononcer. La commission d'enquête publique a rendu un avis - consultatif - négatif. Le Conseil d'État an lui rendu un avis positif le 25 mai.

Les nouvelles lignes Bordeaux-Toulouse et Bordeaux Dax, doivent permettre notamment de relier  Toulouse à Paris en 3h10, contre au moins 5h20 aujourd'hui, et Bayonne à Paris en 3h25.

Pour Toulouse, quatrième ville de France, ce TGV c’est une longue histoire, Dominique Baudis, ancien maire de Toulouse, en parlait déjà dans les années 80. Philippe Douste-Blazy annonçait le TGV pour 2012. L'ancen président de la région, Martin Malvy, parlait lui de 2010. Carole Delga, présidente PS de la région Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées, résume la position des élus favorables au projet :

Pour la quatrième métropole de France une LCV est indispensable pour avoir un temps de parcours inférieur à 3h15 mais aussi pour un maillage vers la méditerranée et l’Europe. C’est un argument essentiel pour pouvoir bénéficier de crédits européens

Projet inutile et couteux pour les élus EELV et pour le vice-président de la région Gérard Onesta. Opposition également d’associations comme "Très grande vitesse en Albret" et de son président Charles D'Huyvetter :

 

Ce n’est pas raisonnable de lancer des investissements inutiles alors qu’il y a déjà un tracé existant qu’il faut moderniser qui est suffisant et qui coute quatre fois moins cher.

Reste à régler le problème du financement

Le financement des 9 à 13 milliards de la ligne TGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax, soit environ 324 km de voies nouvelles pour les deux lignes, est un casse-tête pour l’Etat et les collectivités locales, dont le budget est déjà serré.

Les grands élus favorables au projet penchent pour une maitrise d’ouvrage publique avec un financement de la Caisse des dépôts et de la Banque européenne d’investissement sur 45 ans, comme pour le Grand Paris. Il faut y ajouter le produit de taxes locales spécifiques, comme la taxe sur les bureaux. L’Europe pourrait aussi investir plus de fonds dans le projet, notamment pour l’interconnexion avec l’Espagne.

Autre option qui n’a pas la faveur des élus, un  partenariat public privé, comme pour la ligne Tours Bordeaux mise en service l’an prochain. Dans ce cas, Une filiale de Vinci apporte une partie du financement, l’Etat ajoute trois milliards, et SNCF Réseau en met un, et ensuite les ennuis commencent : car il faut non seulement rembourser la dette, mais aussi valoriser l’investissement des actionnaires.

Une réunion des financeurs devrait avoir lieu avant le 14 juillet à paris. Si une étape essentielle vient d’être franchie les TGV ne sont pas encore entrés en gare, à Toulouse comme à Dax.

 

LGV Bordeaux-Toulouse-Dax : l’enquête publique sur les aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux prolongée de quinze jours

7 août 2024 -Sud Ouest

LGV Bordeaux-Toulouse-Dax : l’enquête publique sur les aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux prolongée de quinze jours

Le 10 juillet dernier, à Saint-Médard-d’Eyrans, des militants ont bloqué des travaux en lien avec les aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux.© Crédit photo : Archives Sébastien Darsy

Militants et élus de Gironde se sont élevés contre l’organisation de la procédure de consultation du public au creux de l’été. Le préfet a accordé une prolongation jusqu’au 28 août

Une fois n’est pas coutume. Les opposants au projet de ligne de train à grande vitesse entre Bordeaux, Toulouse et Dax ont été entendus sur un point : la demande de prolongement de l’enquête publique relativeaux aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux (AFSB). Le préfet Étienne Guyot a pris un arrêté ce lundi 5 août pour que la procédure soit prolongée de quinze jours, soit jusqu’au mercredi 28 août.

À l’origine, l’enquête publique devait commencer fin juin.Mais les élections législatives surprises ont fait dérailler le calendrier. La procédure a été décalée du 15 juillet au 13 août.

Les associations et collectifs opposées au projet, soutenues par plus de 80 élus girondins, ont pointé du doigt l’incongruité de ces dates. Au cœur des vacances d’été, elles paraissent peu favorables à une consultation sincère du public. Après huit courriers envoyés au préfet et au commissaire enquêteur, la prolongation de la procédure est ressentie comme une victoire par les militants.

« C’est formidable. On a le sentiment que l’on est plus fort quand on fait les choses ensemble. Quand la Gironde se mobilise, ça porte ses fruits. Pour la première fois, on a l’impression d’avoir réussi à mettre un pied dans la porte », se félicite Pauline Dupouy, du collectif LGV Nina.

« Provocation »

Signataire du courrier collectif aux côtés de huit autres parlementaires de Gironde, le sénateur socialiste Hervé Gillé a aussi œuvré de son côté en demandant directement au représentant de l’État la prolongation ou le report de la consultation. « Cette enquête publique au cœur des vacances d’été, c’était presque une provocation », pointe l’élu.

Les AFSB (1 milliard d’euros) sont un maillon essentiel du projet de LGV au sud de Bordeaux. Sur une dizaine de kilomètres, les nouvelles voies traverseront les communes de Bègles, Villenave-d’Ornon, Cadaujac et Saint-Médard-d’Eyrans et plusieurs zones naturelles sensibles.

Le prolongement de l’enquête publique permettra d’organiser huit permanences supplémentaires. On peut aussi participer sur internet :www.registre-numerique.fr/enquete-publique-afsb

   

LGV Bordeaux-Toulouse : une alternative est possible

5 juin 2016 - La Dépense du Midi - Merci Pati Bulaire

NdlR-TGV Albret : Excellent article !

alt© Ville de Cadaujac

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La Cour des comptes dénonce l’asphyxie du modèle français de la grande vitesse

25 juillet 2024 - Contexte

NdlR TGV en Albret - dossier de l'année 2014 , : non non, rien à changé , tout va continuer, hé hé .......

Prévisions de trafic démesurées, pression des élus locaux et de l’UE, arbitrages discutables de l’État… Dans un projet de rapport consulté par Contexte, la Cour des comptes fait l’inventaire des errances qui sapent l’avenir du TGV.

Comment le TGV a-t-il pu, en l’espace de deux décennies, passer du statut de fleuron national exhibant les trains les plus rapides du monde, à celui de boulet économique ? Dans un projet de rapport qu'elle s'apprête à dévoiler, la Cour des comptes dresse un bilan intraitable de la grande vitesse, victime de décisions politiques irrationnelles et d’estimations de rentabilité faussées.

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