« Ce paysage est menacé de disparition et un bout de notre âme avec »
7 février 2023 - Sud-Ouest
Sur le tracé de LGV, au cœur de la forêt : « Ce paysage est menacé de disparition et un bout de notre âme avec »
Une visite d’un nouveau genre était organisée le samedi 4 février à Préchac. L’objectif des anti-LGV est clair : changer de mode de contestation et montrer l’impact du chantier XXL sur la nature
Les anti-LGV varient les formes de mobilisation pour éviter l’essoufflement : recours administratifs, réunions publiques, affichage sauvage, manifestations, journées thématiques. Une nouvelle idée a germé au sein du collectif « Ni ici, ni ailleurs » (Nina) : des promenades naturalistes sur le tracé des lignes ferroviaires à grande vitesse au sud de Bordeaux. Premier chapitre dans la commune de Préchac, le samedi 4 février.
Plus de 100 personnes ont participé à cette visite guidée au grand air. Objectif de l’après-midi : comprendre l’impact du chantier du Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO) sur la faune et la flore, au bord du ruisseau Taris, affluent du Ciron. Le rendez-vous a été fixé dans la forêt entre Préchac et Saint-Léger-de-Balson, entre deux airials landais. « Si le projet voit le jour, mais cela n’arrivera pas, il faudrait détruire ces deux propriétés historiques », plante Pauline Dupouy.
« Si le projet voit le jour, il faudrait détruire deux airials historiques », plante Pauline Dupouy du collectif Nina.
A. D.
La militante du collectif Nina est accompagnée par le président départemental de la Société pour l’étude et l’aménagement de la nature dans le Sud-Ouest (Sepanso), des bénévoles de l’association écologiste Adryades, et un chasseur de la société de Préchac. « Si on coupe les chênes centenaires de ces airials, on prive la chouette hulotte de refuge », donne en coup d’envoi l’ornithologue d’Adryades.
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