Lire l'article entier : https://www.lejournaltoulousain.fr/occitanie/actualites-occitanie/associations-occitanie-denoncent-grands-projets-inutiles-173450/
TGV en Albret : Extrait de l'article:
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Pour ces trois années décisives, voilà ce que les élus en place nous ont concocté :
NdlR-TGV en Albret :
Un article qui démontre le gaspillage d'argent public et les mensonges des promoteurs de la ligne Figuères-Barcelone annoncée comme exemplaire pour convaincre les élus de Nouvelle Aquitaine d'approuver le projet GPSO. Des visites avaient été organisées à la gloire de ce chantier... Quelques années plus tard, on constate un fiasco total !
La grande vitesse : trop chère à construire, trop chère à exploiter, trop chère pour les usagers. Bientôt elle appartiendra au passé.
Voici l'article entier:
L'Indépendant - Philippe Rouah
La libéralisation du marché ferroviaire n'est toujours pas d'actualité entre Perpignan et Figuères et le tunnel du Perthus va compter les trains ces prochains jours…
Les projets ne manquent pas pour relier Perpignan à Figuères par la grande vitesse mais, en attendant, le 11 décembre, il n'y aura plus que deux trajets aller-retour par jour qui passeront sous le tunnel du Perthus. Une aberration au coût exorbitant de 3,5 milliards d'euros…
Ce 30 novembre, à quelques jours de la date fatidique, l'association PTP (Promoció del Transport Públic) a mis la pression sur les pouvoirs publics pour tenter de trouver des solutions.
Pour rappel, partenaires jusque-là, la SNCF et la RENFE sont désormais concurrentes et, ce 11 décembre, il en sera terminé des liaisons entre Madrid et Marseille et entre Barcelone et Lyon exploitées par la RENFE qui n'aura plus l’autorisation de circuler sur le territoire français. La liaison entre Toulouse et Barcelone n'avait, elle, pas survécu au Covid.
Lire la suite : TGV: 3,5 milliards d'euros pour 2 trains par jour…
Cliquez ici : pour regarder l'émission du 29 novembre sur TF1
© Fournis par La Tribune
« Pour tenir notre ambition écologique, je veux qu'on se dote d'une grande ambition nationale : qu'il y ait dans dix grandes agglomérations, dix grandes métropoles françaises, un réseau de RER, de trains urbains (...) Là où il y a thromboses, où il y a trop de circulation, où les déplacements sont compliqués, on doit se doter d'une vraie stratégie de transports urbains et c'est un super objectif pour l'écologie, l'économie, la qualité de vie », a exposé ce dimanche le Président de la République dans une séquence postée sur YouTube.
Si nous ne pouvons tous que partager l'idée que le RER n'est pas que pour Paris, et que les grandes métropoles françaises, aujourd'hui congestionnées, doivent engager une démarche de décarbonation grâce à des RER métropolitains, nous ne pouvons ignorer que ces annonces s'inscrivent en totale opposition avec les actes du gouvernement depuis des mois, des années, malgré les semonces que nous lui avons adressées.
Lire aussiMétropoles régionales : qui va payer la facture des « RER Macron » ?
Tous les acteurs du secteur : Régions, Métropoles, Parlementaires, SNCF, Fédérations de transports et Associations d'usagers... tous ont découvert ce projet, ou plutôt ces annonces ! Alors même que par ailleurs SNCF Réseau est en panne de financement !
Si nous sommes favorables au développement des transports en commun, de tous les modes de transports, et pour tous les territoires, urbains comme ruraux, si nous ne pouvons que souscrire à un « new deal » ferroviaire pour notre pays, que nous avons même sollicité, nous ne pouvons accepter cette posture descendante et ces effets d'annonce déconnectés de toute réalité, qui font perdre à nos concitoyens toute confiance dans la parole publique.
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