Les anti-LGV lot-et-garonnais s’unissent pour trouver un second souffle
9 mars 2023 - Sud Ouest
Une action interrégionale aura lieu le 22 avril, dans l’Agenais. © Crédit photo : E. V.
Neuf associations et partis politiques lot-et-garonnais ont créé le collectif Stop LGV 47, afin de fédérer plus de monde autour de la lutte anti-LGV Bordeaux-Toulouse
L’union fait la force. Cela tombe bien, Très grande vigilance en Albret commençait à en manquer. L’action organisée par l’association en novembre dernier a quelque peu douché les motivations. Trop peu de monde et beaucoup d’énergie dépensée depuis quatorze ans, date de création de cette structure qui lutte contre le GPSO (Grand projet du Sud-Ouest) Bordeaux-Toulouse.
Frapper plus fort
Sous la houlette de l’infatigable Charles d’Huyvetter, TGV en Albret a donc décidé de s’unir, à la mi-février, à huit entités lot-et-garonnaises (1) et de créer un collectif qui répond au nom de Stop LGV 47. Un second souffle pour frapper plus fort. « Nous sommes en guerre contre la LGV et je pense que la victoire est possible. Mais pour gagner, il faut s’unir. C’est pourquoi notre cause doit connaître un second souffle. »
Nous sommes en guerre contre la LGV et je pense que la victoire est possible. Mais pour gagner, il faut s’unir.
Depuis quelques jours, 130 panneaux chocs jaunes et noirs (à ne pas confondre avec ceux de la Coordination rurale…) fleurissent aux abords des routes départementales pour dénoncer « un gaspillage d’argent public ». « Rappelons qu’un mètre de LGV coûte 40 000 euros », souligne Florent Prévot, coordinateur de Stop LGV 47, militant chez Europe Écologie les Verts.
« Le GPSO, ce sont 5 000 hectares de terres impactés, pour un coût de 14 milliards d’euros. Cet entêtement est incompréhensible. » Un entêtement « pour qui ? », questionne Marie Arnaud, de Greenpeace. « Pour quelques personnes. Alors que les trains du quotidien, les TER, les Intercités, doivent être redéployés et modernisés pour de nombreux citoyens. »
Calendrier incertain
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