Le Collectif Stop LGV 47, lors de sa formation à Agen, en mars 2023.© Crédit photo : Archives Élodie Viguier
Le collectif anti-LGV prépare une « sarabande » qui reliera Saint-Michel-de-Castelnau (33) à Feugarolles, les 13 et 14 avril prochain, et va écrire aux élus lot-et-garonnais pour qu’ils se positionnent sur le chantier
Les membres deStop LGV 47se sont retrouvés à Fargues-sur-Ourbise, ce dimanche 21 janvier, pour faire le point sur les prochaines actions. Un rendez-vous qui tombait à point nommé alors que, selon ce collectif de 14 associations, des travaux de préparation des réseaux électriques et d’eau ont débuté le 15 janvier à Saint-Médard-d’Eyrans (33). « Nous voulons profiter des européennes pour demander aux candidats comment ils se positionnent par rapport au projet de LGV », a indiqué un membre du collectif, joint par téléphone.
Les associations préparent aussi un courrier à destination des élus lot-et-garonnais, qui devrait partir « d’ici la semaine prochaine », afin qu’ils précisent leurs intentions. Par ailleurs, une « sarabande » va être organisée les 13 et 14 avril prochain. Cet événement, qui partira de Saint-Michel-de-Castelnau (33), passera par Pindères, Pompogne et Fargues-sur-Ourbise (samedi 13), puis Xaintrailles, Vianne et Feugarolles, son arrivée (dimanche 14).
« Ce sera un moment festif où chaque association aura son stand et informera les habitants », a précisé le collectif, qui rappelle que la question du financement de la LGV,via la taxe spéciale d’équipement notamment, reste entière.
La ligne de train à grande vitesse entre Toulouse et Bordeaux est prévue pour 2032.•© FTV
Pour contribuer au financement de la future ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse, les communes situées à maximum une heure d'une gare desservie par cette LGV doivent payer une nouvelle taxe. Incompréhensible et inacceptable pour une soixantaine de communes du Lot.
Pour lire les articles : cliquez sur les liens ci-dessous
« No passarail ». Une cinquantaine de militants venus de Gironde et du Lot-et-Garonne ont participé à l’opération.© Crédit photo : LGV non merci
Ils devaient juste tracter à la gare de Saint-Médard-d’Eyrans, ils ont fini par bloquer un chantier nécessaire aux futurs travaux ferroviaires de la ligne à grande vitesse entre Bordeaux, Dax et Toulouse. Une première. Ce mardi 16 janvier au petit matin, une cinquantaine de militants du collectifLGV non merciont empêché des ouvriers de poursuivre des travaux commencés la veille.
Ces travaux conduits par le Syndicat des eaux consistent à déplacer deux canalisations pour permettre la construction de la troisième voie ferrée des aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux (AFSB), un tronçon clé pour le raccordement de la future LGV.
Les opposants à la LGV demandent l’arrêt des travaux.
« On ne peut pas rester comme ça à ne rien faire, comme si c’était normal de lancer les travaux alors que l’enquête environnementale sur les AFSB n’aura lieu qu’au printemps.Alors qu’il y a des recours contre la légalité de la prolongation de la déclaration d’utilité publique et contre le financement du GPSO », déclare une militante. « Les engins arrivent, on ne peut pas laisser faire », prévient-elle.
Ndlr- TGV en Albret : désormais les usagers du POLT réclament des TGV sur la ligne qui va être bientôt rénovée, ce qui remet encore et toujours en cause le projet LGV Toulouse - Bordeaux - Paris.( Merci Seb)
illustration train POLT, intercite, sncf, paris limoges, passagers, voyageurs, gare, voyage, transport en commun, Brive, le 16/12/2023, photo stephanie para TRAIN / POLT / SNCF © Stéphanie Para
L'association Urgence ligne POLT (Paris-Orléans-Limoges-Toulouse) veut ainsi dénoncer la « dégradation du service », alors que des travaux d'ampleur vont commencer.
Pour donner de l'écho à leur mécontentement, les membres d'Urgence ligne POLT donnent rendez-vous aux élus, responsables économiques et usagers, le samedi 27 janvier, à 11 heures, dans six gares de la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse : Vierzon, Châteauroux, La Souterraine, Limoges, Brive-la-Gaillarde et Gourdon.
« Dans un an et demi, les nouvelles rames vont arriver ; onze allers-retours sont prévus, notre association en demande quatorze afin d’améliorer les dessertes ; des gains de temps seront effectifs. Mais, d’ici là, nous ne pouvons subir une dégradation sans précédent de la circulation des trains dont on nous dit qu’elle va encore s’aggraver en 2024 », affirme l'association dans un communiqué.
Plusieurs revendications d'Urgence ligne POLT :
- « La mise en œuvre de moyens exceptionnels pour la maintenance du matériel »
Page 21 sur 169