Communiqué du 18 janvier 2016
Riposte interrégionale des associations face à l'obstination du gouvernement à poursuivre le projet GPSO et les autres projets de LGV
Prenant en compte la mise en place des nouvelles régions, les coordinations associatives en lutte contre les projets GPSO (LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne), LGV Poitiers-Limoges et POCL (LGV Paris-Orléans-Clermont-Ferrand-Lyon) se sont réunies à Bordeaux samedi 16 janvier 2016. Ces projets contraires à l'intérêt général sont imposés par les pouvoirs politiques et économiques au mépris de l'expression démocratique et au détriment de l'optimisation et de la modernisation du réseau ferroviaire existant.
Suite à cette rencontre, les associations sont plus que jamais déterminées à poursuivre leurs actions contre ces GPII (Grands projets Inutiles Imposés) : informations, mobilisations et recours juridiques et à agir pour le maintien et le développement d'une desserte équilibrée des territoires au service de tous.
Signataires : Sepanso, Coordination LGV Gironde, ACCRIL, Amis de la Terre 40, CADE (64), Coordination 47, Alternative LGV Midi-Pyrénées, Actival, Non au POCL, Collectif Anti-LGV PL et Pro POLLT
Bordeaux LGV : les associations maintiennent la pression
Le Républicain
Bordeaux LGV : les associations maintiennent la pression. Dénonçant "l'obstination du gouvernement" à poursuivre le projet de lignes à grande ...
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NdlR-TGV Albret : Après la DUP Bordeaux Sud , maintenant le tour à Toulouse Nord.... contre tout bon sens. A lire l'article entier !!
Petit à petit la question de la LGV Bordeaux-Toulouse est devenue une question médiatique, voire une question contre-versée.
Mais au moment de l'enquête d'utilité publique (EUP) elle a été divisée en trois avec une enquête spéciale pour nord Toulouse (AFNT).
Ce secteur a en effet un aspect LGV global et un aspect spécifique, mais avec l'aspect spécifique (le train du quotidien à Toulouse) à la remorque de l'aspect global (la LGV).
Ce projet semble si peu passionner les citoyens toulousains que lebilan quantitatif de la participation du publicà l'EUP est ridicule : "Il fait état de : - 420 participants au cours des 7 réunions publiques qui ont totalisé 108 interventions ; - 63 observations déposées sur les 7 registres mis à la disposition du public ; - 42 emails comptabilisés ; - aucun courrier postal; - 1396 visites sur le site internet dédié pendant la période d’ouverture de la concertation."
Or il faut noter que la moitié des emails concernait en fait la LGV.
420 participant en 7 réunions c'est 60 présents en moyenne.
Or il y a eu prolongation de l'EUP d'un mois !
Ce point a cependant suscité beaucoup de réactions à Lespinasse (pétition de 1420 signatures) où il y a eu une demande de création d'une halte ferroviaire.
Oui à des aménagements
Défenseur du ferroviaire je suis d'accord pour reconnaître que le développement de Toulouse nécessite un aménagement urgent, une sorte de RER pour les communes limitrophes. Cependant il faudrait là une étude sur toutes les lignes : Muret-Toulouse, Albi-Toulouse, Narbonne-Toulouse en plus de Montauban-Toulouse. C'est plus le projet de LGV qui fait porter le regard sur Montauban-Toulouse que les besoins réels quand on sait les difficultés sur Muret-Toulouse.
Il y a eu cependant des travaux, en particulier sur Auch-Toulouse et Albi-Toulouse, mais à mes yeux la consommation de finances publiques causée par le "tout LGV" fait que le train du quotidien devient, après le fret, le parent pauvre du rail.
Les commissaires enquêteurs ont démontré avec minutie que le projet AFNT n'a pas été conçu pour un projet global urbanistique mais seulement du point de vue ferroviaire.
Mais quels aménagements ?
Une partie du collectif Très Grande Vigilance en Albret. DDM archives.
Le collectif Très Grande Vigilance en Albret, qui s’oppose à la construction de la ligne LGV entre Toulouse et Bordeaux, a déposé un recours contre les modifications substantielles apportées au projet issu d’un débat public remontant à 2006.
En effet, avec la hausse des coûts du chantier colossal (14,2 milliards d’euros à l’heure actuelle) – par ailleurs récemment plébiscité en France et en Espagne selon un sondage Odoxa-GPSO – ils pointent du doigt le coût que cela va entraîner pour les populations. "D’autant que l’Europe ne payera pas", rajoute son président, Charles D’Huyvetter, le président.
Les membres du TGV en Albret estiment donc que ce sont les collectivités locales, les communautés d’agglomération, qui vont devoir mettre la main à la poche. Ainsi que les administrés. Une partie du financement reposera sur une taxe spéciale d’équipement (TSE), à laquelle seront soumis les habitants de 2 340 communes situées à moins de 60 minutes en voiture d’une future gare desservie. La majeure partie du Lot-et-Garonne est donc concernée.
À Cadaujac (Gironde), le samedi 20 avril 2024, les opposants à la LGV Bordeaux — Toulouse et au projet GPSO se donnent rendez-vous devant la gare à 14 h pour un évènement festif.
Les opposants à la LGV Bordeaux-Toulouse organisent une nouvelle action, cette fois à Cadaujac (Gironde) avec « La Grande Vadrouille. » ©Le Républicain
Les manifestations se poursuivent contre la LGV Bordeaux — Toulouse, plus largement le projet GPSO (grand projet ferroviaire du Sud-Ouest). Prochainement, un rassemblement est organisé le samedi 20 avril à partir de 14 h en gare de Cadaujac, au sud de Bordeauxen Gironde.
Concerts, fanfares, jeux, stands d’informations, échanges avec les groupes d’opposants, restauration et buvette… Voilà le menu de l’évènement baptisé « La Grande Vadrouille ». Un évènement qui se veut festif et convivial avec de réelles préoccupations concernant la nouvelle ligne pour laquelle les travaux ont déjà démarré, comme à Cadaujacavec la destruction de maisonsou à Saint-Médard-d’Eyrans voilà quelques semaines où les inquiétudes grandissent chez les habitants.
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