La première étape de la sarabande s’est déroulée du 22 au 24 septembre 2023, en Gironde.© Crédit photo : Archives Jérôme Jamet
Une « sarabande » reliera Saint-Michel-de-Castelnau, à la frontière girondine, à Vianne ces samedi 25 et dimanche 26 mai, avec trois temps forts à Casteljaloux, Fargues-sur-Ourbise et Vianne
Continuer de sensibiliser la population locale aux conséquences du GPSO (Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest) : tel est l’enjeu de cette deuxième étape de la « sarabande »,après une première mobilisation en Gironde, en septembre 2023, des opposants aux projets de lignes à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Dax et Bordeaux-Toulouse. Depuis Saint-Michel-de-Castelnau (33), où il s’était arrêté à l’époque, ce convoi va reprendre son chemin ces samedi 25 et dimanche 26 mai, pour sillonner les Landes de Gascogne et l’Albret, qui figurent sur le tracé du tronçon en direction de la Ville rose.
Organisée parle collectif Stop LGV 47, cette sarabande marquera plusieurs étapes, dont un premier temps fort se situera du côté de Casteljaloux, dès 10 heures, où une déambulation est prévue depuis l’église jusqu’au marché, devant la mairie. C’est là qu’une prise de parole sera organisée : la maire, Julie Castillo ; le président de la Communauté de communes, Raymond Girardi, et Alain Dewerdt, pour l’Association de sauvegarde des coteaux et landes de Gascogne, prendront le micro pour rappeler leur opposition au projet chiffré à 14 milliards d’euros.
Lire la suite : Lot-et-Garonne : nouveau week-end de mobilisation pour les anti-LGV
Communiqué du 18 janvier 2016
Riposte interrégionale des associations face à l'obstination du gouvernement à poursuivre le projet GPSO et les autres projets de LGV
Prenant en compte la mise en place des nouvelles régions, les coordinations associatives en lutte contre les projets GPSO (LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne), LGV Poitiers-Limoges et POCL (LGV Paris-Orléans-Clermont-Ferrand-Lyon) se sont réunies à Bordeaux samedi 16 janvier 2016. Ces projets contraires à l'intérêt général sont imposés par les pouvoirs politiques et économiques au mépris de l'expression démocratique et au détriment de l'optimisation et de la modernisation du réseau ferroviaire existant.
Suite à cette rencontre, les associations sont plus que jamais déterminées à poursuivre leurs actions contre ces GPII (Grands projets Inutiles Imposés) : informations, mobilisations et recours juridiques et à agir pour le maintien et le développement d'une desserte équilibrée des territoires au service de tous.
Signataires : Sepanso, Coordination LGV Gironde, ACCRIL, Amis de la Terre 40, CADE (64), Coordination 47, Alternative LGV Midi-Pyrénées, Actival, Non au POCL, Collectif Anti-LGV PL et Pro POLLT
Bordeaux LGV : les associations maintiennent la pression
Le Républicain
Bordeaux LGV : les associations maintiennent la pression. Dénonçant "l'obstination du gouvernement" à poursuivre le projet de lignes à grande ...
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NdlR-TGV Albret : Après la DUP Bordeaux Sud , maintenant le tour à Toulouse Nord.... contre tout bon sens. A lire l'article entier !!
Petit à petit la question de la LGV Bordeaux-Toulouse est devenue une question médiatique, voire une question contre-versée.
Mais au moment de l'enquête d'utilité publique (EUP) elle a été divisée en trois avec une enquête spéciale pour nord Toulouse (AFNT).
Ce secteur a en effet un aspect LGV global et un aspect spécifique, mais avec l'aspect spécifique (le train du quotidien à Toulouse) à la remorque de l'aspect global (la LGV).
Ce projet semble si peu passionner les citoyens toulousains que lebilan quantitatif de la participation du publicà l'EUP est ridicule : "Il fait état de : - 420 participants au cours des 7 réunions publiques qui ont totalisé 108 interventions ; - 63 observations déposées sur les 7 registres mis à la disposition du public ; - 42 emails comptabilisés ; - aucun courrier postal; - 1396 visites sur le site internet dédié pendant la période d’ouverture de la concertation."
Or il faut noter que la moitié des emails concernait en fait la LGV.
420 participant en 7 réunions c'est 60 présents en moyenne.
Or il y a eu prolongation de l'EUP d'un mois !
Ce point a cependant suscité beaucoup de réactions à Lespinasse (pétition de 1420 signatures) où il y a eu une demande de création d'une halte ferroviaire.
Oui à des aménagements
Défenseur du ferroviaire je suis d'accord pour reconnaître que le développement de Toulouse nécessite un aménagement urgent, une sorte de RER pour les communes limitrophes. Cependant il faudrait là une étude sur toutes les lignes : Muret-Toulouse, Albi-Toulouse, Narbonne-Toulouse en plus de Montauban-Toulouse. C'est plus le projet de LGV qui fait porter le regard sur Montauban-Toulouse que les besoins réels quand on sait les difficultés sur Muret-Toulouse.
Il y a eu cependant des travaux, en particulier sur Auch-Toulouse et Albi-Toulouse, mais à mes yeux la consommation de finances publiques causée par le "tout LGV" fait que le train du quotidien devient, après le fret, le parent pauvre du rail.
Les commissaires enquêteurs ont démontré avec minutie que le projet AFNT n'a pas été conçu pour un projet global urbanistique mais seulement du point de vue ferroviaire.
Mais quels aménagements ?
Dans la loi Climat et résilience du 22 août 2021, la France s’est engagée à diminuer de moitié sa consommation d’espaces à l’horizon 2030 pour passer de 250 000 hectares à 125 000 hectares sur une décennie, avant d’atteindre la neutralité en matière d’artificialisation en 2050.
Chantier de construction d’une zone d’activité commerciale sur un ancien champ agricole, dans le Jura, en juin 2022.PIERRE GLEIZES / REA
Un léger fléchissement mais toujours pas de baisse franche. Le 25 avril, le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema), un établissement public qui relève du ministère de la transition écologique, a publié un bilan de la consommation foncière entre 2009 et 2023 en France. Pendant l’année 2022, 20 276 hectares d’espaces naturels, agricoles ou forestiers ont été consacrés à la construction.
Même si la consommation d’espaces a un peu diminué par rapport à 2021 (21 011 hectares), l’organisme préfère rester prudent. « La consommation d’espaces en 2022 reste du même ordre de grandeur que les années précédentes. De plus, cette baisse reste modeste et intervient après une augmentation lors des années précédentes, écrivent les experts dans une analyse détaillée. Ainsi, l’on retiendra davantage l’absence de reprise de la consommation d’espaces, l’année 2021 restant sur un niveau inférieur à la période 2016-2018. »
Dans le détail, 63 % de l’artificialisation de la période 2011-2023 a été destinée à l’habitat, 23 % à l’activité économique et le reste à des infrastructures. Les communes rurales au sens de l’Insee (très peu denses ou peu denses), qui accueillent 32,7 % de la population, ont consommé 68 % de ces espaces. A l’inverse, les communes denses (38 % de la population nationale et 48,3 % des emplois) représentent 7 % de la consommation d’espaces.........
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