C’est dans la plus grande discrétion que les maires de nos villages impactés par la LGV (Ligne à Grande Vitesse)répondront à une invitation de RFF (Réseau Ferré de France) qui les a en effet conviés à se rendre les 18 et 19 mai sur la LGV STRASBOURG. Le but de cette gracieuse invitation est certainement de tenter d’achever de les convaincre de la nécessité de réaliser chez nous le projet LGV GPSO.
Depuis le débat public de 2005, le contexte a radicalement changé, la crise étant là, les enjeux et les priorités se doivent d’être réorientés en tenant compte des difficultés économiques et sociales actuelles.
Dépenser en Lot-et-Garonne 140 millions d’euros en endettant lourdement notre département pendant 45 ans pour soutenir le projet inutile et ruineux (estimé à 7 milliards) de la LGV Bordeaux-Toulouse est inacceptable alors qu’il existe un autre projet plus économique (1 milliard) : moderniser et sécuriser les voies existantes.
Où seront trouvés les fonds pour assumer les dépenses utiles et nécessaires habituellement dévolues aux départements (A.P.A., écoles, crèches, maisons de retraite, routes, etc.) ?
Ainsi, cette nouvelle LGV nous coûtera, à tous, très cher…
Les Lot-et-Garonnais veulent pouvoir participer aux prises de décisions sur l’emploi de leurs impôts car il s’agit de leur avenir et de celui de leurs enfants. Nous affirmons que l’entretien, l’amélioration et la modernisation de nos lignes actuelles seraient une solution raisonnable pour tous. Avant d’envisager de dépenser des milliards pour un gain de quelques dizaines de minutes, que nos élus respectent nos choix : un TGV à 200 km/h sur le réseau existant, de meilleures dessertes régionales et des trains qui soient à l’heure. De plus, bien des drames humains seraient évités et notre cadre de vie préservé.
- au Président du Conseil régional d’Aquitaine, M. Alain ROUSSET,
- au Président du Conseil général du Lot-et-Garonne, M. Pierre CAMANI,
- et au Président de la Communauté d’Agglomération Agenaise, et député, M. Jean DIONIS DU SÉJOUR, de BLOQUER LA PARTICIPATION FINANCIÈRE prévue pour ce projet et d’ouvrir un débat avec les associations anti-LGV du département, dont le nombre croît régulièrement.
LE LOT-ET-GARONNE N’A RIEN À ESPÉRER DE CE PROJET ET IL NE DOIT PAS LE FINANCER.
N’hésitez pas à nous rejoindre et à utiliser ce bulletin d’adhésion (cotisation annuelle 10 €) à retourner à TGV en Albret « Tourette » 47230 FEUGAROLLES. Site à consulter : www.tgv-albret.fr
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Bonjour à tous,
Notre association a décidé de ne plus manquer une occasion de se faire entendre. Il nous en est aujourd'hui offerte une avec la "Croisière des saveurs" organisée du 12 au 16 mai entre Buzet et Nérac. Voir l'article dans Sud-Ouest de ce jour : cliquez ici
Nous faisons appel à vous tous afin de mieux nous faire entendre pour une action d'information (banderole, tracts, panneaux jaunes, dialogue) auprès des organisateurs et participants à cette croisière :
"Une perle encore méconnue. Voilà ce qu'est l'Albret..." C'est aussi notre conviction et nous n'entendons pas le laisser saccager. Nous vous invitons donc à venir les plus nombreux possible à ce rendez-vous et à diffuser cette information le plus largement autour de vous. Toutes nos excuses pour ce délai serré, l'actualité faisant l'urgence.
Ce sera également une bonne occasion de vous revoir...
Bien cordialement,
Catherine Aime
CE QUE NOUS CONSTATONS :
â Un projet constituant pour les territoires traversés un désastre durable sur le plan écologique, socio-économique et humain : destruction de zones naturelles et de terres agricoles, nouveau couloir de nuisances et dégradation de l’environnement avec impacts négatifs importants pour les riverains et pour l’attrait touristique des coteaux d’Albret et de la vallée de la Baïse.
â Un projet méprisant le désaccord profond de la population, sourd à ses propositions et irrespectueux des principes de concertation auxquels RFF s’est engagé dans sa Charte de la concertation.
â Une justification officielle de la construction de cette nouvelle ligne s’appuyant sur des « hypothèses excessivement volontaristes pour l’avenir qui reproduiront les erreurs passées : l’expériences des projets passés révèle presque systématiquement un optimisme initial excessif » :
? trafic et rentabilité socio-économiques surestimés. La branche Bordeaux-Toulouse qui nous concerne ne fait pas l’objet d’une étude de mixité voyageurs/fret. Cela porterait la minute gagnée à un coût exorbitant. La prévision de seulement quatre arrêts à Agen révèle le manque d’intérêt économique pour notre département. La branche Bordeaux-Toulouse ne présente par ailleurs aucun risque de saturation.
? coûts de réalisation sous-estimés (selon la Cour des Comptes de 45 %) pour mieux « vendre » un projet dont l’utilité réelle n’est pas démontrée (cf. rapports Essig en Bretagne, Bermejo en Pays Basque Sud, Citec au Pays Basque Nord…).
â La priorité octroyée aux LGV se faisant (avec un coût colossal) au détriment du trafic de proximité et de la priorité au maintien et au développement des réseaux ferroviaires existants, qui ne sont ni entretenus ni optimisés pour développer un service public de transport en commun accessible à tous.
CE QUE NOUS DEMANDONS :
â L’arrêt immédiat des travaux et du projet de LGV pour entamer un véritable débat public sur le modèle de transport et d’aménagement du territoire. Des solutions étant à chercher dans :
? La remise en état, l’entretien et l’optimisation des voies existantes, qui est la solution alternative la plus acceptable d’un point de vue environnemental, et à un coût financier bien moindre que la construction de nouvelles lignes. La modernisation de ces voies devra s’accompagner d’aménagements efficaces contre les nuisances sonores (actuellement inexistants) et prévoir des franchissements sécurisés.
? La restitution de la capacité de décision aux populations directement concernées, fondement d’une authentique démocratie et autonomie locale face à un modèle de développement imposé.
â Une étude indépendante sur la faisabilité de la modernisation des voies existantes dans le couloir naturel de la vallée de la Garonne.
NOUS ADHERONS :
? Aux recommandations du rapport de la Cour des Comptes « Le Réseau ferroviaire : une réforme inachevée, une stratégie incertaine » d’avril 2008 et du Conseil d’Analyse Économique « Infrastructures de transport, mobilité et croissance » préconisant de donner priorité à la modernisation des réseaux existants.
? Aux dispositions relatives aux transports de la Loi de Grenelle, Chapitre III, Section I, Article 9, précisant : « la rénovation des infrastructures existantes peut être privilégiée par rapport à la construction d’infrastructures nouvelles. » « La politique des transports contribue au développement durable […], tout en limitant la consommation des espaces agricoles et naturels ».
Le Cade poursuit sa lutte contre la LGV
«Le combat contre la LGV se poursuit, et ceux qui pensent clouer le bec aux opposants se trompent profondément. Il est faux de dire qu'à l'occasion des élections, les populations ont tranché sur le cas de la LGV ».
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