NÉRAC. La cité d'Henri IV a accueilli, samedi, des militants anti-LGV venus de tout le grand Sud-Ouest
Sur la place du Foirail, la manifestation a pris une tournure de grande réunion de famille. Ils sont nombreux à avoir « fait Hendaye » en janvier, ou encore Auvillar et Castelsarrasin... Appareil photo en main
, chacun guette l'affiche percutante, le déguisement original, comme ces Cadets de Gascogne venus de Pindères, Pompogne ou Saint-Julien. « Dix milliards pour un quart d'heure, quel malheur », scandent les manifestants.
Cette opposition draine aussi bien des écologistes que des chasseurs, des agriculteurs ou de simples particuliers. « C'est vrai, nous sommes entrés dans cette opposition pour défendre ce qui nous appartient », expliquent Charles d'Huyvetter et Catherine Aime, président et vice-présidente de l'association Très Grande Vigilance en Albret. Puis, ils ont creusé la question avant qu'on ne creuse chez eux. Et sur plus de 2 100 lèvres, samedi, cette même question, qui se transforme en exigence : « Pourquoi ne pas moderniser l'existant ? ».
Le long cortège, ouvert par une dizaine de tracteurs a d'abord descendu les grandes artères des allées d'Albret, avenues Lafayette et Mondenard, avant de s'engouffrer dans les rues étroites du centre-ville. Des tracteurs sur le Pont-Vieux, remontant la rue Puzoque, c'est un spectacle aussi inédit que l'ampleur de la manifestation. Sur le chemin, des riverains sur le pas de leur porte encouragent les manifestants. Même si le nombre de 4 000 personnes annoncées au micro par les organisateurs n'est pas atteint, on n'a pas vu pareille contestation dans la capitale de l'Albret depuis mai 1968.
Echarpes tricolores
Depuis la fenêtre de la mairie, le maire, Nicolas Lacombe, qui voulait pourtant rester discret, se fait interpeller. Les élus lot-et-garonnais qui ouvrent la marche font une pause. Séparés par la place, une vitre et le projet de LGV, Bernard Faucon-Lambert et les élus qui viennent de tenir la première assemblée générale de leur association (voir par ailleurs), se tournent vers le maire de Nérac et conseiller général qui, lui, a voté le projet. Silence. Et le long cortège des manifestants repart avec toujours autant d'énergie et de conviction dans les slogans.
« Je ne connaissais pas Nérac, c'est une ville agréable, surtout découverte de cette façon. » Le commentaire ne vient pas d'un touriste. Mais de Noël Mamère. TGV en Albret et les autres associations organisatrices (TGV en Agenais et Bruilhois et Sauvegarde des landes et coteaux de Gascogne) ne tenaient pas particulièrement à accueillir trop de politiques. Ils étaient tout de même nombreux, écharpes tricolores en avant, à ouvrir le cortège. Marie Bové, Noël Mamère et Monique de Marco, tête de liste d'Europe écologie dans le département, avaient également fait le déplacement. Après deux heures de marche et des prises de parole, essentiellement de responsables associatifs, les manifestants se sont retrouvés sous la halle pour un casse-croûte gascon où des recettes de contestations se sont échangées et où l'on a déjà commencé à préparer de prochains grands rendez-vous populaires.
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