2 – MEDIA Reporterre – Dans le Sud-Ouest, écolos et chasseurs disent non aux lignes TGV
(photo Adryades) Sud Gironde: Les opposants à la ligne à grande vitesse du Sud-Ouest ont organisé le 4 février une balade naturaliste sur le tracé prévu. Le but : porter la lumière sur les écosystèmes que le chantier détruirait. LIRE SUR LE LIEN
3 – PRESSE Le Figaro – «Qu’ils se débrouillent pour le payer»: en Nouvelle-Aquitaine, fronde contre l’impôt pour le futur TGV Bordeaux-Toulouse
Une «fronde contre l’impôt» gagne actuellement 67 communes de Charente-Maritime et 14 autres en Charente. Leurs habitants et entreprises devront, dès 2023, s’acquitter de la nouvelle taxe spéciale d’équipement (TSE) censée financer la construction de la ligne à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse, l’une des composantes du Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO). Leur tort? Résider, en théorie et selon l’État, dans l’une des 2 340 communes de Nouvelle-Aquitaine situées à moins d’une heure d’une gare desservie par la future LGV.
«Absurde», rétorquent à l’unisson les élus qui ne s’imaginaient pas si proches de la gare Saint-Jean de Bordeaux. Réunis ces derniers jours à Jonzac (Charente-Maritime), ils ont «unanimement» adopté une motion commune réclamant «le retrait immédiat» de cette TSE. «S’ils veulent ce train, qu’ils se débrouillent pour le payer», résume Claude Belot, sénateur honoraire et président de la communauté de communes (CdC) de la Haute Saintonge…
ETIENNE TÊTE CONSEILLER RÉGIONAL RHÔNE-ALPES ET RAPHAËL ROMI PROFESSEUR AGRÉGÉ DE DROIT.
Si les gouvernements hésitent sur une politique d’investissements plus ou moins intense, il y a cependant un consensus pour exprimer que l’argent est rare et que les investissements doivent être sélectionnés de manière précise.
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Extrait de l'article :
L’Etat incite la SNCF à se payer sur la bête régionale avec la LGV de Bordeaux à Toulouse et Dax ou de Montpellier vers Perpignan. Les collectivités font partie de sociétés ad hoc. Durant quarante ans, elles vont payer les dépassements, voire, à terme, assurer la maintenance.
Pour les premières LGV vers Lyon et Le Mans, les contribuables locaux n’ont pas participé. Là, les populations rurales qui se trouvent à moins d’une heure d’une gare vont devoir acquitter un impôt. Alors même qu’elles prendront très peu le TGV…
Pendant ce temps-là, les collectivités franciliennes refusent de financer des lignes qui arrivent chez elles. Les LGV sont le dernier spasme de l’impérialisme parisien. Elles ne représentent que 400 000 voyageurs par jour. Le prolongement à partir de Bordeaux jusqu’à Toulouse et Dax, c’est l’équivalent de 35 euros d’argent public par voyageur pendant cinquante ans.
Parallèlement, les liaisons d’aménagement du territoire périclitent, comme à Clermont-Ferrand. A Limoges, le groupe Legrand menace de partir.
Plutôt que de faire des prolongements TGV de Bordeaux vers Toulouse, il aurait mieux valu créer une « ligne nouvelle » Paris-Orléans-Limoges-Toulouse. C’est-à-dire mettre des trains qui roulent moins vite que les TGV, à 280 kilomètres par heure, mais beaucoup moins coûteux. C’est la bonne solution aussi entre Marseille et Nice et entre Paris et la Normandie où les liaisons sont dans un état déplorable........
accompagné avec les commentaires de Jean Pierre Pédestan et Claude Semin ( ci-dessous)
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