LGV Limoges-Poitiers : la grande volte-face ?
8 décembre 2015 - France 3 Limousin
Le Limousin sera-t-il le grand perdant de la grande région ? La question est au cœur de la campagne des régionales, mais elle vient de prendre encore plus d’importance depuis les prises de position d’Alain Rousset sur le non-financement du projet de la LGV Limoges-Poitiers.
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Cette LGV est le plus important projet d’infrastructure portée par le Limousin depuis des années avec un investissement de deux milliards d’euros. Il représente également un enjeu symbolique en termes de modernité et de désenclavement pour une région rurale et peu dynamique au plan économique.
Avec ses capacités financières réduites (480 millions d’euros par an), le Limousin pouvait trouver dans la grande région, l’occasion de multiplier ses possibilités d’investissement par cinq, puisque que le budget annuel de la grande région sera de 2,5 milliards d’euros.
Déjà dépossédé de sa représentativité politique (24 élus au lieu de 43), de sa capitale régionale, de ses directions administratives, et de son identité, il y avait là pour le Limousinun vrai bénéfice à la réforme territoriale.
"La LGV sera défendue"
Or, Alain Rousset vient, sans préavis, de balayer les espoirs des élus limousins, de tous bords, en cédant à la pression de l’écologiste Françoise Coutant, au nom de la fusion des listes pour le second tour.
© France 3 Limousin / France Télévisions Déclaration lors du débat du 6 décembre 2015 sur France Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes
Après avoir investi des centaines de millions d’euros dans la construction de la ligne Tours-Bordeaux, il refuse désormais d’engager l’argent régional dans tous les projets de ligne à grande vitesse, y compris Limoges-Poitiers.
Conscient des conséquences politiques d’une telle annonce, et soumis à la fois à la
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LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax : vingt questions-réponses pour stopper la grande vitesse
15 avril 2024 - Sud Ouest

Pierre Recarte assure qu’il n’y a que 5,8 % d’usagers de la SNCF qui voyagent à bord d’un TGV roulant sur une ligne à grande vitesse.© Crédit photo : Archives Xavier Léoty/Sud Ouest
Militant basque contre la ligne à grande vitesse de Bordeaux vers Toulouse et vers Dax, Pierre Recarte publie un livre grâce auquel il souhaite aboutir à l’abandon d’un projet qualifié de « folie »
Le livre : Pierre Recarte, « Le GPSO en vingt questions », Éditions Nuvis, 206 pages, 19 euros.
Ancien médecin radiologue, Pierre Recarte ne s’intéressait au train que lorsqu’il y montait à bord. Il y a seize ans, le projet de ligne à grande vitesse entre Dax et l’Espagne l’a incité à se plonger dans les études et à adhérer auCade (Collectif des associations de défense de l’environnement du Pays basque et du sud des Landes)dont il est le vice-président. Après deux précédents livres, « Les Rails de la déraison » et « Les Grandes Voraces », il publie « Le GPSO en vingt questions » dans lequel il souhaite prouver, en vingt questions-réponses donc, que le Grand Projet du Sud-Ouest (lignes à grande vitesse de Bordeaux vers Toulouse et vers Dax) est « une folie économique et écologique ».
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