Le feuilleton judiciaire se poursuit entre le militant Bernard Péré et le maire d’Agen. En cause, une publication de quatre pages intitulée « Citoyen de l’Agglo ». Bernard Péré est directeur de publication de cette parution unique dans laquelle il est question de transformations de terres non constructibles en terres constructibles effectuées par Jean Dionis du Séjour entre 1998 et 2013, « avec l’appui du maire de l’époque », précise le tract.
Le maire d’Agen et président de l’Agglomération a vu rouge en le lisant. Il a d’ailleurs, à cette occasion, publié une longue tribune explicative sur son blog.
Trois ans après, l’ex-élu régional vert Bernard Péré (en tant que directeur de la publication) et Laure Zudas (propriétaire d’un site Internet ayant publié le journal) sont convoqués ce vendredi au tribunal correctionnel d’Agen pour être jugés.
L’ancien élu régional vert et sa coprévenue sont défendus par l’avocat lyonnais Me Étienne Tête. Pour lui, la diffamation ne tient pas.
Procès diffamation Bernard Péré
Certains abonnés de la ligne SNCF Agen-Bordeaux dénoncent des aberrations dans les horaires et pointent des «trous» dans la desserte. Une pétition circule.
Lire la suite : Le ras-le-bol des usagers de la ligne Agen-Bordeaux
Prenez un âne de tournefeuille (banlieue de Toulouse) et donnez lui rendez-vous place de la République à Paris, que croyez vous qu’il fera ? Il partira en direction de Limoges, puis d’Orléans pour rejoindre enfin Paris ! Oui mais voilà, il s’agit bien d’un âne.
Plus de trois ans après, la ZAD de Sainte-Colombe aujourd'hui disparue revient à la surface à l'occasion d'un procès en diffamation intenté par le maire d'Agen et président d'Agglo Agen Jean Dionis contre les militants écologistes qui défendaient l'idée d'autres aménagements que ce technopôle Agen Garonne sorti de terre depuis.
Deux de ces militants sont appelés à la barre pour répondre de ces propos supposés diffamatoires, Bernard Péré et Laure Zudas. Le premier était le directeur de la publication d'un journal éphémère, «Le citoyen de l'Agglo», la seconde a relayé sur un site internet dont elle avait la gestion ce qui a été écrit sur le papier.
En septembre 2015, un collectif «de défense des Terres fertiles» expliquait les raisons de son opposition à l'aménagement de la zone d'activité, Technopôle Agen Garonne : pour son implantation en terres fertiles.
Un paragraphe intitulé «Le promoteur n'est pas celui qu'on croit» portait des accusations sérieuses sur des opérations foncières dont le président de l'Agglomération, Jean Dionis du Séjour, aurait pu être l'auteur. Après une période de réflexion, l'élu décide finalement d'attaquer en justice.
Un dimanche de décembre 2014, des opposants au projet public de technopôle rejoignent Joseph Bonotto, un retraité de l'agriculture propriétaire d'une partie des terres visées par l'implantation des 210 hectares du TAG. Les «zadistes» seront expulsés à la fin mai 2016, dix-huit mois quand même après leur arrivée. Depuis, les aménagements ont été menés sans opposition sur le terrain et les premiers lots ont été commercialisés.
Le tribunal correctionnel doit ainsi dire oui ou non à une question : le collectif qui soutenait Bonotto a-t-il franchi la ligne jaune en affirmant que le président d'Agglo Agen a bénéficié à titre privé des bienfaits de la vente d'une partie du foncier nécessaire pour le projet soutenu par sa collectivité ? La défense est assurée par un avocat, Étienne Tête, qui a obtenu de la justice agenaise la relaxe de Bonotto dans un autre dossier judiciaire lié à Agen Garonne.
Sous la bannière du collectif NDDL 47, les opposants au projet de ZAC Agen-Garonne se mobilisent demain dès 11 heures au village. Avec la LGV, aussi, dans le viseur.
Demain, la quinzaine d’organisations et partis politiques de gauche qui le composent appelle à un rassemblement à 11 heures (1), sur la place du village. Pour quelles raisons ?
Lire la suite : Ste-Colombe-en-Bruilhois (47) : « Notre-Dame-des-luttes »
Page 158 sur 229
«DébutPrécédent151152153154155156157158159160SuivantFin»