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Jacques Dousset, Catherine Aime et Charles d’Huyvetter© Crédit photo : Loïc Déquier / SUD OUEST
Le dossier LGV refait surface en Lot-et-Garonne. À la faveur d’un courrier de l’association Très Grande Vigilance en Albret, membre de Coordination 47, expédié aux parlementaires lot-et-garonnais et présidents d’exécutifs locaux notamment. Une lettre dont Catherine Aime, Charles d’Huyvetter et Jacques Dousset ont rendu public les éléments depuis le parvis de la gare d’Agen, ce vendredi 5 mars.
Sans surprise, la missive déroule une pelote d’arguments contraires à la réalisation du projet de ligne ferroviaire entre les métropoles de Bordeaux et Toulouse que ces militants combattent avec détermination depuis des années. D’abord en rappelant que les arguments chiffrés de la SNCF ne correspondent pas à la réalité.
Bref, on use de chiffres mensongers pour faire accepter ce projet aux collectivités et à la population”
« Les études menées dans le cadre du projet d’amélioration de l’axe ne conduisent pas à penser qu’il existe une demande suffisamment importante pour mettre en œuvre ce type de liaison spécifique. À cela il faut ajouter que la ligne actuelle est à moins de 50 % de son niveau de saturation. Enfin, le trafic en gare d’Agen n’a pas progressé. RFF prévoyait 2,5 millions de passagers en 2019 alors qu’il est de 1,2 million. Bref, on use de chiffres mensongers pour faire accepter ce projet aux collectivités et à la population », résument les opposants.
Le timing de cette publication ne doit rien au hasard. 28 millions vont être accordés par le gouvernement pour de nouvelles études dans le cadre du Plan de relance. « On veut que cet argent aille plutôt à la modernisation de la ligne actuelle, que nous défendons depuis le début. Le projet GPSO, c’est 13 milliards. Réhabiliter coûterait quatre à cinq fois moins cher. »
L’argument fait mouche chez certains quand le forcing pour la construction de cette ligne soutenu par les élus d’Occitanie ne faiblit pas. « Au-delà du gaspillage d’argent public, cette LGV est aussi un drame humain pour de très nombreuses familles qui craignent à raison de perdre leur bien, leur environnement, leurs repères, et pour aller où ? On dénombre une quarantaine de propriétaires concernés”, conclut le trio.
Alors que la commission ministérielle sur la hiérarchisation des grands dossiers d’infrastructures routières et ferroviaires planche pour rendre une décision à la fin du mois de mars, les anti-LGV continuent le combat. La Coordination 47, collectif d’associations lot-et-garonnaises contre la LGV Bordeaux-Toulouse vient de déposer un nouveau recours devant le tribunal administratif. Recours contre la décision de la Commission nationale de débat public (CNDP) rendue le 5 décembre dernier.
Les anti-LGV ressortent du bois. Ils dénoncent les mensonges de la SNCF concernant la LGV Bordeaux-Toulouse
PhotoDDM./MC La Dépêche
Dix ans depuis le lancement, sur le papier, de la LGV entre Bordeaux et Toulouse. Les opposants au projet font jouer le droit d’inventaire dans les affirmations de la SNCF.
Les trains n’arrivent que rarement à l’heure, la ligne à grande vitesse n’est, elle, toujours pas entrée en gare alors que ses promoteurs publics, dont la SNCF, annonçaient sa mise en service pour 2021. Au mieux, elle est annoncée pour 2035-3037. Charles D’huyvetter, président de l’association TGv En Albret, en est convaincu : "Le projet ne verra jamais le jour mais personne à Paris ne veut l’annoncer."
En attendant ce qui serait une bonne nouvelle pour les associations entre Bordeaux et Toulouse, les opposants réunis sous la bannière de la Coordination 47 ont écrit à l’ensemble des groupes parlementaires au Sénat et à l’Assemblée nationale, aux cinq parlementaires de Lot-et-Garonne comme à la présidente du conseil départemental Sophie Borderie. Premier grief, l’incompréhension après la découverte d’un crédit de 28 M€ ajouté pour les études sur le tracé entre Bordeaux et Toulouse. "Cette somme pourrait être ajoutée au financement de la rénovation des lignes existantes", détaille Catherine Ayme, de TGV En Albret. En mars 2012, ce qui ne rajeunit personne, un cabinet d’expertise avait étudié les deux options, lignes nouvelles et aménagement de l’actuelle desserte ferroviaire. Coût de la première option prônée par les pouvoirs publics, 11 milliards d’€ pour les 137 km de voies ferrées. Estimation de la rénovation des lignes par le cabinet Claraco, 2,5 milliards dans la version premium à ce jour.
Autre reproche, les mensonges présumés de la SNCF. Dans le courrier technique adressé à leurs interlocuteurs, les anti-LGV font écouter la différence entre les annonces et prévisions de la SNCF au début des années 2010, et "la réalité en 2021. Les justifications de SNCF Réseaux tombent à l’eau" estime Jacques Doucet, porte-parole de la Coordination 47.
"La SNCF établissait ses arguments sur la base d’une éventuelle saturation des lignes existantes. Il n’en est rien." Même argument pour le nombre de passagers passant en gare d’Agen, qui avait justifié le transfert rive gauche à Sainte-Colombe-en-Bruilhois. "Le prévisionnel donnaient plus de 2 millions de voyageurs en 2021, à l’ouverture de la ligne." C’est aujourd’hui 1,3 million au total de l’ensemble des lignes en 2019. "Cela n’a donc rien à voir avec la crise sanitaire," s’empresse d’ajouter Catherine Ayme.
Le troisième grief porte sur l’impact social auprès de la population (lire ci-dessous). Trois bonnes raisons pour que les militants anti-LGV s’invitent comme en 2015 dans la campagne des élections départementales et régionales.
Photo PB
L'association «La Mirande» organise une conférence ouverte au public, ce mardi, à 18 heures, à «La Tannerie» à Agen, sur le thème : «La gare d'Agen : grandeur ou déclin ? Maintenir le TGV en centre-ville». Le président de «La Mirande», Michel Couderc lève un peu le voile sur la teneur du débat.
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