............................Le deuxième axe de notre politique d’infrastructures de transports, cela doit être la priorité à la mobilité du quotidien.
Cette priorité a été réaffirmée à plusieurs reprises par le Président de la République. Or, nous savons que certains investissements indispensables pour la qualité des déplacements quotidiens de nos concitoyens, comme la rénovation du réseau RER en Ile de France ne sont aujourd’hui pas financés. Il manque 800 millions d’euros pour financer les schémas directeurs des RER B, C et D; et 3 à 5 milliards pour l’ensemble des transports en Ile-de-France. Et ce alors même que le gouvernement vient de s’engager sur de grands projets incroyablement couteux, comme Notre-Dame-des Landes, ou pire encore, le Lyon-Turin dont la Cour des Comptes a pointé récemment le coût, qui devrait dépasser les 26 milliards d’euros. Ce projet, à lui seul, obererait toutes les capacités de financement de l’Etat pour les infrastructures de transport sur plusieurs années. Nous vous demandons, Monsieur le ministre, de clarifier la position du gouvernement sur ce point, la priorité est-elle réellement à la mobilité du quotidien ? Et si oui, ne faut-il pas réorienter les financements vers ces modes de transports essentiels à la qualité de vie des Français ?
Lire la suite : Débat sur les infrastructures de transport ( Intervention d’Eva Sas )
Environ 150 sympathisants ont assisté à cette assemblée générale / Photo DDM BC
l'essentiel
Très Grande Vigilance en Albret a fêté son 10e anniversaire récemment à la salle des fêtes de Feugarolles. Devant 150 sympathisants, le message a été clair : ne rien lâcher
Ils sont peut-être de moins en moins nombreux à être à jour de leur cotisation (256 adhérents ont payé les 10 € demandés sur les 693 membres de l'association) mais la mobilisation ne faiblit pas une seule seconde. Jeudi dernier, juste à l'entrée de la salle des fêtes de Feugarolles, Catherine Aime, vice-présidente de Très Grande Vigileance (TGV) en Albret, nous l'a dit fermement plusieurs fois : «On ne lâchera rien».Il suffisait de lever la tête pour en avoir la confirmation. La pièce était occupée par plusieurs banderoles. À l'exception de la grande bannière et de son slogan «Non aux lignes LGV, oui au TGV sur les lignes existantes», les autres messages, en lettres noires sur fond jaune, n'étaient pas subliminaux. «LGV coûts sous-estimés, trafic surestimé, projet falsifié», «LGV : on vous ment !», «LGV : quelques minutes gagnées, des milliards dépensées». Ndlr- TGV Albret : n'oubliez pas les 2 autres messages : "LA HONTE aux service de l'intérêt personnel , politique et des lobbys" et "AUX ELUS : stop à vos fantasmes , stop à vos allégeances , stop aux dépenses inutiles "
Le président Charles d'Huyvetter a ouvert cette assemblée générale anniversaire (l'association a 10 ans) en remerciant les élus présents et en excusant les absents.
24 100 € de frais de procédure
-Salle comble : adhérents- élu(e)s -presse
-Présentation d'une haute qualité
-Public très attentif et encore plus motivé
La Rouquiquinante était sur le marché avec Raphaël, David et Maestro pour inviter le public à se rendre au château (lire «La Dépêche» d'hier). Ils ont chanté notamment «Les Copains d'abord» et d'autres titres pour faire entendre la voix de Très Grande Vigilance en Albret qui dit «halte au gaspi» concernant le projet du tracé de la LGV en Albret. Rendez-vous est pris pour une manif à Nérac le 23 mars.
Charles d'Huyvetter et Patrick Vaccary. «Les dès ne sont pas jetés» affirment-ils en amont de l'AG de ce matin./ Photo DDM, S.B.
C'était en 2009. Et le projet est toujours dans les cartons, au préjudice des personnes et des entreprises. «On continue de vivre avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête» déplore Patrick Vaccary. Ce porte-parole s'amuse aussi des errements du calendrier prévu pour mener à bien ce Grand Projet du Sud-Ouest (GPSO).
Lire la suite : LGV : «les députés doivent avoir le courage de dire stop !»
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