A l'issue d'un long débat, avec des avis divergents exprimés au sein même des deux bords politiques de l'assemblée, le conseil général a voté sa participation au financementdu tronçon de la LGV Tours-Bordeaux.
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Ce vendredi 8 avril, Dominique Schmitt, Préfet de la Région Aquitaine, organisait la signature de la convention de financement du tronçon LGV Tours-Bordeaux pour contribution des collectivités locales attendue de 842 M euros. « Attendue » seulement, car sur les seize collectivités conviées à participer à cette signature, seules sept ont répondue présentes, et six ont signé le document... En contrepartie de l'optimisme affiché par le Préfet et le Président de région, les opposants au projet étaient bel et bien là, venus manifester sur la Place Pey Berland.
Après plus d'un an d'âpres négociations, le bouclage financier du projet LGV Tour-Bordeaux arriverait donc à son terme... ou presque. En effet, si six collectivités ont signé ce vendredi après-midi et que d'autres se sont d'ores et déjà engagés à le faire, leurs participations financières totales n'atteignent pas le seuil nécessaire des 90% de financements attendus pour valider la convention. En l'état, seuls 76% des financements sont assurés : c'est un début, mais ça ne suffit pas à lancer concrètement le projet. En d'autres termes, la signature du contrat de concession entre RFF et le groupe Vinci devra encore attendre, retardant d'autant le début des études et travaux.
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Il ne manquait que les signatures des départements des Landes, du Lot-et-Garonne et des Pyrénées-Atlantiques
Manifestation ANTI LGV au moment de la signature de la convention de financement du tronçon central Tours-Bordeaux de la LGV à la residence Prefectorale. (Photo Thierry David)
Treize des seize collectivités territoriales d'Aquitaine concernées par la réalisation du tronçon de la ligne TGV entre Tours et Bordeaux ont signé vendredi autour du préfet de région la convention de financement de la future Ligne à grande vitesse Sud-Europe Atlantique (LGV SEA).
Ne manquaient que les signatures des départements des Landes, du Lot-et-Garonne et des Pyrénées-Atlantiques, qui, en raison des récentes élections cantonales ne devaient soumettre le texte au vote de leur assemblée qu'à la fin du mois d'avril.
"Ces départements ont eu des réponses précises à leurs demandes de la part du gouvernement et j'ai très confiance dans les délibérations qu'ils vont prendre", a indiqué le préfet d'Aquitaine, Dominique Schmitt.
NdlR- TGV-Albret: Ces réponses nous intéressent beaucoup...............
Le préfet de région rêvait sans doute de boucler son séjour bordelais par cette séance solennelle de signature du volet aquitain de la convention financière de la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux. Elle est la dernière étape avant la signature du traité de concession avec le groupement conduit par Vinci et le lancement effectif des travaux. Les collectivités locales aquitaines doivent apporter 841 millions d'euros à ce projet estimé à près de 7 milliards d'euros en 2009. Alain Rousset et Vincent Feltesse viendront confirmer l'engagement de la Région et de l'agglomération bordelaise à hauteur de 306 millions et de 127 millions d'euros. C'est Gilles Savary, le vice-président du Conseil général, qui honorera la signature du Conseil général de la Gironde (143 millions d'euros). Le Département de la Dordogne ne signera pas pour les 15 millions demandés, faute d'avoir obtenu satisfaction sur la RN 21 et le contournement de Périgueux. Ni Henri Emmanuelli, pour les Landes, ni Pierre Carmani, pour le Lot-et-Garonne, ne feront le déplacement bordelais, faute d'être mandatés par une délibération de leur collectivité.
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«Actuellement, 30% des lignes TGV ne sont pas rentables», souligne Barbara Dalibard, la directrice générale en charge de la branche voyage de la SNCF. Crédits photo : EDMOND PINAUD/AFP.
Ni feux d'artifice ni confettis, la SNCF prépare un anniversaire relativement discret pour les 30 ans de son TGV. Un «TGV anniversaire» circulera dans toute la France à partir de jeudi et jusqu'à la mi-juillet. En septembre -l'inauguration avait eu lieu le 22 septembre 1981- un événement festif est… encore à l'étude. L'exubérance n'est manifestement pas de mise. Une fois passée la nostalgie de revoir la locomotive et les rames orange d'Alstom, la déco rétro des trains et la fierté cocardière d'avoir donné naissance au train le plus rapide au monde, que reste-t-il aujourd'hui du fleuron de l'industrie ferroviaire?
Depuis quelques années, le président de la SNCF lui-même s'efforce de dégonfler le mythe TGV: «sur dix voyageurs transportés par la SNCF chaque jour, neuf ne sont pas dans des TGV», rappelle Guillaume Pepy, pour qui la priorité réside désormais dans les «trains du quotidien», les Trains express régionaux, les Transiliens, les trams… Il a même qualifié de «niche» l'industrie ferroviaire dédiée au TGV.
Financièrement, l'activité n'est plus le gisement de profits qu'elle a été: «Jusqu'en 2007, les bénéfices du TGV faisaient vivre la boîte», résume Guillaume Pepy. «Actuellement, 30% des lignes TGV ne sont pas rentables», souligne Barbara Dalibard, la directrice générale en charge de la branche voyage.
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