21 mai 2012
L'association T G V du Bruilhois organise une conférence de presse le mardi 22 mai à Ste colombe.
Rendez -vous place de la mairie à 11 heures ; sur le thème la disparition des terres agricoles à Ste colombe et aux alentours.
Si vous êtes sensibilisés par ce sujet, venez nous soutenir dans ce combat très dur.
Merci d'avance
Les membres du bureau de T G V du Bruilhois
21 mai 2012- La Dépêche
Sainte-Colombe, vers un "nouveau Larzac"?
Sainte-Colombe, vers un "nouveau Larzac"?
Demain, l'association Très Grande Vigilance (TGV) du Bruilhois et de l'Agenais devrait pousser un coup de gueule contre la déprise agricole, avec un large soutien syndical.
« Beaucoup de gens n'ont pas conscience que ce qu'il se passe actuellement à Sainte-Colombe-en-Bruilhois, c'est la même chose qu'au Larzac. Et les coups qu'on porte ici aux agriculteurs sont sans doute encore plus scandaleux et plus sournois que ce qu'on a pu connaître là-bas » : le porte-voix de l'association Très Grande Vigilance du Bruilhois et de l'Agenais (TGV), Jospeh Bonotto, se prend à rêver à haute voix d'une mobilisation semblable à celle qu'a suscité le haut plateau aveyronnais dans les années « 70 ». Sauf que « l'ennemi » n'est pas ici un camp militaire, mais un projet de gare TGV et la zone économique de 210 ha qui l'escorte, dévoreurs d'espace agricole. Le collectif né en février 2010 prévoit donc de pousser un nouveau coup de gueule, demain devant la mairie de Sainte-Colombe, auquel la mobilisation de syndicats agricoles tels que la FDSEA, les Jeunes Agriculteurs, le Modef ou la Confédération paysanne pourraient bien donner un relief inédit, même si les organisations en question n'ont jamais fait mystère de leur opposition à ce remembrement rural au forceps. Une mobilisation pour « défendre les droits de la terre », comme le clame le collectif : « Les terres prises à l'agriculture le sont pour toujours, cette évolution ne peut pas se poursuivre indéfiniment. Quand on dit que c'est l'équivalent d'un département français qui disparaît chaque année en surface agricole, ça correspond à une réalité ».