1 septembre 2014 - La Dépêche
Le Premier ministre Manuel Valls pourrait procédéer à des annonces aujourd'hui concernant le projet de ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse dont la mise en service reste prévue en 2024. Matignon abordera-t-il la question du financement ? NdlR TGV-Albret : Bonne question. Et la réponse?
Sur le tracé arrêté par GPSO (Grands projets du Sud-Ouest), Réseau Ferré de France va devoir racheter 400 bâtis : maisons d'habitation, bâtiments industriels ou agricoles. Sur la partie nouvelle de l'axe Bordeaux Toulouse, hors aménagement du nord de Toulouse et du sud de Bordeaux, 350 bâtis qui sont concernés.
Ce foncier exproprié sera vendu sur la base des estimations de France Domaines, soit 200 M€ qu'acquittera RFF. Les premières ventes ont déjà eu lieu après la mise en place d'un fonds d'intervention chargé de conduire dans l'urgence les premières acquisitions dans le cadre de règles précises qui motivent d'accélérer la vente sans attendre la déclaration d'utilité publique. En cas de divorce par exemple, ou bien de mutations professionnelles ou d'accidents de la vie… Ces estimations tiennent compte du prix réel du bien, comme si le projet de LGV n'existait pas.
Sur six départements
La LGV SEA (Sud Europe Atlantique) Tours-Bordeaux traverse trois régions, 6 départements et 113 communes. Elle s'inscrit dans le programme prioritaire de 2000 kilomètres de lignes nouvelles à grande vitesse engagé par l'État d'ici à 2020, soumis à la loi de programmation du 3 août 2009 relative à la mise en œuvre du Grenelle de l'Environnement. Avantage et non des moindres de ce projet : une fois mise en service la nouvelle ligne à grande vitesse, en juillet 2017, l'axe actuel pourra enfin être libéré pour développer les Trains express régionaux (TER) et le fret.