10 octobre 2013 - Sud Ouest
Le gouvernement s’oriente vers une enquête publique en 2014 vers Toulouse et Dax.
Jean-Louis Chauzy, président de l’association Eurosud Transport. (photo dr)
On aura pu aussi découvrir à quel point le président de la Région Aquitaine, Alain Rousset, en veut à la SNCF qu’elle soupçonne d’avoir pesé de tout son poids dans la rédaction de la commission Duron qui n’a pas retenu le tronçon Bordeaux-Hendaye dans ses priorités, pas plus que le Premier ministre Jean-Marc Ayrault d’ailleurs. Les échanges d’hier éclairent aussi le combat mené par Alain Rousset à la tête de l’Association des présidents de Régions de France contre la future loi ferroviaire et les pratiques contractuelles de la SNCF.
NdlR: TGVAlbret : avoir la confirmation qu'ils sont plus que confiants ......: quelle boutade (lire la suite)
On aura enfin eu la confirmation que Martin Malvy (président de Midi-Pyrénées) et les élus de sa région sont plus que confiants dans le lancement de l’enquête publique, probablement après les élections municipales du printemps prochain. Bordeaux-Toulouse se fera. Il faudra sans doute que les Toulousains attendent un peu. « 2022-2023 », espère encore Martin Malvy. Sans doute au-delà, car le financement de l’opération, plus de 7 milliards d’euros, reste une énigme à ce jour.
Mais l’info principale du jour, même si le gouvernement garde encore le silence est que l’enquête publique ira sans doute jusqu’à Dax. « C’est plus qu’une avancée », estime Alain Rousset. La nouvelle rassurera sans doute les élus landais, ainsi que ceux des Pyrénées-Atlantiques car elle laisse une porte ouverte sur la suite. « Cette décision pourrait nous faire reconsidérer notre position sur le financement Bordeaux-Tours aujourd’hui supendu », a dit hier Georges Labazée, le patron des Pyrénées-Atlantiques. Au-delà de Dax, un projet d’intérêt général (PIG) pourrait geler l’urbanisation sur la bande des 1 000 mètres sans permettre toutefois les expropriations. On verra si les Basques s’en satisfont. Seul problème, il interdirait le financement par l’Europe de la partie transfrontalière, la plus subventionnée. Mais la France aura jusqu’en 2020 pour présenter son dossier à Bruxelles. Demain sera un autre jour.
10/10/2013, à 09h34Alertez
Mais pendant que la calotte glaciaire fond, ils continuent de chanter tous - ou presque -en coeur : "Tout va très bien Mme la Banquise..." . Oui, tout va très bien.
Réagir
10/10/2013, à 09h15Alertez
Et voila encore un exemple qui montre que cette caste de politicards méprise la population et se fout pas mal de mettre les personnes dans des situations intenables !!!
Geler l'urbanisation dans la bande des 1000 mètres jusqu'à quand????? et pour un projet qui n'apporte rien!!
Attendons ces gens aux prochaines élections!!!!
Réagir
10/10/2013, à 08h57Alertez
On a entendu Monsieur Pepy, sur TF1 je crois il y a 2 jours, nous expliquer que la priorité des priorités c'était, surtout aprés l'accident de Brétigny-sur-Orge, la modernisation de l’existant et les trains du quotidien...ce qu'avait d'ailleurs dit le Premier Ministre !!!!!
Et sans crier gare le gouvernement nous sort du chapeau...la LGV BORDEAUX-DAX!!!! ...qui ne se justifie ni par le gain de temps ni par une quelconque saturation!!
Donc voici quelques chiffres qui montrent que la saturation sur Bordeaux-Espagne est un mythe absolu!!!
"La récente étude du CETE (Centre d'Etudes Technique de l'Equipement) indique que entre 2006 et 2011, des baisses de trains de marchandises de -20% à Hendaye, -26% à Bayonne et -58% à Dax.
Au sud de la Bidassoa, la baisse est de -40% à Vitoria, -43% à Tolosa, -45% à San Sebastien et -47% à Irun"
D'autre part, les chiffres de fréquentation des gares du Pays Basque
(source SNCF Aquitaine) montrent que le nombre de voyageurs à Bayonne a diminué de 2,7% de 2006 à 2012, à Biarritz il a diminué de 7,5% sur la même période et à Saint Jean de Luz de 3% !!!
Ou est la saturation????????????????????????????
Réagir
10/10/2013, à 08h36Alertez
Réagir