17 août 2013 - Sud Ouest
NdlR-TGV-Albret: Si on remplace les mots "TGV en Pays Basque" par "TGV Bordeaux - Toulouse" on pourra presque lire le même article.....
Pour Bordeaux-Hendaye, la perte de temps ne serait que de trois minutes entre voies rénovées et LGV.
Sur des voies modernisées, les TGV circuleraient entre 160 et 220 km/h en fonction des sections. (archives « sud ouest »)
« Nous aurions souhaité mener cette étude avec l’État et RFF, mais comme nous n’avons pas reçu de réponse, nous l’avons commandée nous-mêmes. »Dans le débat sur la construction d’une ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Hendaye, les élus des Communautés de communes basques Errobi, Nive-Adour et Sud-Pays basque, tous farouchement opposés à ce projet, apportent une pierre importante à l’édifice, en cette période d’impécuniosité de l’État illustrée par un report aux calendes grecques de la ligne nouvelle.
Avec 200 trains par jour
Ils ont en effet commandé une étude - menée, affirment-ils, par des spécialistes incontestables et validée par le cabinet suisse indépendant Citec - qui propose pour la première fois une comparaison du prix de la modernisation des voies existantes avec celui de la construction d’une nouvelle ligne. L’ardoise se situerait entre 800 millions et 1,2 milliard d’euros (la différence vient de la prise en compte ou non de la suppression de passages à niveau déjà programmée par RFF) pour la modernisation, contre 5,8 milliards pour la construction.
Le rapport compare également les temps de trajet. La distance entre Bordeaux et Hendaye serait avalée en 1 h 17 sur une voie nouvelle et en 1 h 20 sur les voies rénovées, où les trains rouleraient à des vitesses variant entre 160 et 220 km/h en fonction des sections, traitées de manière différente sur la ligne droite bordée de pins dans les Landes ou dans les zones plus urbanisées, à la sortie de Bordeaux ou au Pays basque. Le peu de différence vient du fait que la voie rénovée évite l’allongement par les Landes de la distance parcourue. Le rapport prévoit toutefois une desserte de Mont-de-Marsan par Morcenx.
Enfin, la modernisation, qui prévoit également des protections phoniques, permettrait de faire circuler aisément plus de 200 trains par jour, ce qui représente une hausse considérable par rapport au trafic d'aujourd’hui (entre 60 et 80 trains).