15 septembre 2017 - Sud Ouest
........Selon Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse, le dossier de la LGV Bordeaux-Toulouse « n’est pas fermé ». Qu’en est-il sachant que Nicolas Hulot a déjà indiqué que « ce n’est franchement pas une priorité »?
Le Président de la République l’a annoncé : tous les grands projets d’infrastructure dont les travaux ne sont pas entamés ont été mis en pause, pour la très bonne raison qu’ils avaient été promis, mais pas financés. Le projet de LGV entre Bordeaux et Toulouse en fait partie. Il s’agit d’un projet très coûteux, 9 milliards d’euros, que nous ne savons pas financer en l’état. La ministre des transports a entamé un dialogue avec les collectivités concernées, qu’elle a reçues début septembre, pour déterminer un calendrier et un financement réalistes du projet.
Plus généralement, l’écart entre les promesses et les ressources pour les investissements dans les infrastructures est immense. Les Assises de la mobilité que nous lancerons le 19 septembre permettront de débattre notamment des priorités sur les infrastructures. Ils déboucheront sur une loi de programmation et de financement des infrastructures début 2018. Le Président a indiqué son souhait que la priorité soit désormais accordée aux transports du quotidien...........