4 avril 2015 - Photos et vidéo par TGV Albret
4 avril 2015 - Sud Ouest
Ils s’appuient sur l’avis défavorable de la commission d’enquête.
Raymond Girardi : « Les alternatives à la grande vitesse existent ! »
© PHOTO THIERRY SUIRE
Ils étaient une quarantaine, hier après-midi, devant la préfecture d'Agen, le pied sur un rail de chemin de fer installé le temps de la manifestation. Des maires, écharpe tricolore sur le torse, membres de l'association Alternative LGV, et des citoyens et militants des associations qui luttent contre le projet de Ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse. Une manifestation qui intervient, cinq jours après la mise sur la place publique de l'avis défavorable de la commission d'enquête publique sur le projet de GPSO. « C'est la première fois qu'une commission d'enquête publique émet un avis défavorable sur un projet public d'une telle envergure et ce, à partir d'une enquête qui a suscité 20 000 contributions », lâchait un des porte-parole de la Coordination 47.
Et de reprendre les arguments des commissaires enquêteurs pour justifier cet avis et, notamment, leurs doutes quant à la rentabilité du projet, son financement, ses impacts environnementaux, etc.
L'alternative en avant
Pour Raymond Girardi, coprésident d'Alternative LGV, l'argument le plus important avancé par la commission est le suivant : « Les alternatives à la grande vitesse n'ont pas été suffisamment explorées ! Je rappelle que notre association avait fait réaliser une étude dans laquelle l'alternative, à savoir la modernisation des voies existantes, apparaissait la plus efficiente, la plus réaliste et la moins coûteuse, soit 2 milliards contre les 10 milliards de la LGV. »
Élus et représentants des associations entendent demander une entrevue au ministre et ce, afin « que le gouvernement abandonne sans tarder ce projet. Par ailleurs, nous allons demander au Conseil général de Lot-et-Garonne d'organiser un débat sur le projet. »
V. D.