Les ténors politiques toulousains veulent que l'État s'engage par écrit. Ce qu'il va faire.
Martin Malvy, président du Conseil régional de Midi-Pyrénées, a le sens du timing. Il vient d'écrire au Premier ministre pour obtenir des engagements de l'État sur le calendrier des travaux de la ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse. La revendication n'est pas nouvelle. Elle est même justifiée quand on sait que la Région Midi-Pyrénées, le Conseil général de la Haute-Garonne et l'agglomération du Grand Toulouse sont sollicités à hauteur de 1 milliard d'euros pour la ligne Tours-Bordeaux- Toulouse.
Martin Malvy, Pierre Izard, président du Conseil général, et Pierre Cohen, président du Grand Toulouse, conditionnent aujourd'hui leur participation, dont une bonne part est indispensable au financement de la ligne Tours-Bordeaux.
La missive est prise avec calme par les principaux acteurs du dossier. « Martin Malvy sait que le Bordeaux-Toulouse sera engagé dans les deux ans, on ne peut pas faire plus court » remarque Dominique Schmitt, le préfet de Gironde, coordinateur des dossiers TGV dans le Sud-Ouest.
Surenchère
Selon nos informations, Claude Liberman, l'ingénieur général des Ponts désormais seul en charge du dossier financement, devrait rencontrer les trois élus de Midi-Pyrénées dans les prochains jours. Le chapeau général de la convention financière Tours-Bordeaux inclura la demande toulousaine.
Une chose est sûre: ce document devra être voté et signé par les 57 collectivités locales sollicitées dans les régions Aquitaine, Poitou Charentes et Midi-Pyrénées, Centre et Limousin. Un record. Elles doivent le faire avant la signature, à l'automne, du contrat avec Vinci, le concessionnaire pressenti. Un moment propice à la surenchère.
Vos commentaires 1 Tach
19/05/2010, à 09h20
Le financement est un point capital du projet dans sa partie politique. L'état joue sur l'envie des dirigeants Bordelais et Toulousains pour imposer à tous ce projet. La LGV ne présente un intérêt que pour les liaison entre les grandes villes européennes. Mais derrière cette envie, il y a un piège que nos brillants stratèges régionaux refusent d'envisager. Le financement pour un quart par les collectivités locales est hors de proportion avec leurs capacités. Les faibles revenus rêvent d'une belle voiture de luxe, mais seuls quelques rares s'endettent au delà du raisonnable pour s'offrir ce qui n'est qu'un rêve. Ici le problème est plus grave, l'état va saigner à blanc les collectivités qui sont dans son opposition, c'est un objectif politique. On va nous faire payer une infrastructure inutile pour la majorité des gens, en mobilisant des ressources qui auraient été mieux utilisées ailleurs. Toutes les études indépendantes le démontrent et le démontreront les lignes actuelles rénovées et portées au standard Européen suffisent pour le demi siècle prochain. en matière de LGV, il est urgent d'attendre.
Le Sud-Ouest du 19 mai 2010
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