Vous êtes ici : Accueil

La Cour des comptes sur le Lyon-Turin : un projet « hors de portée budgétaire »

13 sepembre 2016 - Rue89Lyon

 Dans un référé sur l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF), la Cour des comptes juge notamment le projet de ligne à grande vitesse Lyon-Turin « très préoccupant pour l’équilibre futur des finances publiques ».

Dans son analyse, la Cour des comptes prend en considération un autre grand projet, le Canal Seine-Nord, qui doit également être financé en partie par cette agence rattachée au ministère des transports :

« Ces deux projets, dont l’intérêt et le financement d’ensemble ne peuvent se déduire de la seule hypothèse de cofinancement européen, paraissent largement hors de portée budgétaire de l’agence, non seulement en 2019, mais également au-delà ».

Dans cet avis rendu public le 29 août, les sages de la rue Cambon écrivent ainsi qu’il y a « une accumulation incontrôlée de besoins de paiement, dont le financement n’est pas assuré à moyen terme ».

Et de conclure :

« si l’État décide d’aller plus avant dans l’engagement et le financement des grands projets précités, il devra dégager, entre 2017 et 2019, entre 1,6 milliard d’euros et 4,7 milliards d’euros en plus des ressources cadrées ».

 

Manuel Valls veut continuer de creuser le Lyon-Turin

En réponse, le premier ministre veut « nuancer ce constat ». Il l’écrit dans un courrier adressé à la Cour :

« Depuis 2014, les restes à payer de l’AFITF ont fortement diminué, notamment par une maîtrise du volume des autorisations d’engagement, inférieur au volume des crédits de paiement sur trois exercices consécutifs. »

Bref, ce référé au vitriol de la Cour des comptes sur l’AFITF n’a pas fait changer de cap le gouvernement sur le Lyon-Turin dont le coût est extrêmement copieux pour la France.

Pour le seul tunnel transfrontalier, entre l’Italie et la France, de 57 kilomètres, la facture est évaluée, par les services de l’Etat à 8,6 milliards d’euros. La France prenant en charge 25 % du coût, soit 2,2 milliards d’euros, l’Union européenne 40% et l’Italie 35%.

 

Dernières nouvelles




LUTTONS ENSEMBLE CONTRE LA LGV, CA URGE


Message Gilles Savary et newsletter Mobilette


Lahonce : les élus réaffirment leur refus de la LGV


GPSO : la machine infernale du financement


LGV Bordeaux-Toulouse : quelle est cette nouvelle action juridique des anti-LGV ?


LGV GPSO : des arbres centenaires abattus illégalement contre l’avis du maire


Examen du budget 2025 : la députée girondine Mathilde Feld fait voter un amendement visant à supprimer la taxe LGV


Occitanie : les opposants au projet LGV refusent de quitter les arbres à Saint-Jory, près de Toulouse


LGV Bordeaux-Toulouse : des alignements de platanes condamnés, les militants attaquent en justice


LGV : « Mépris », « pas de leçon à recevoir »… Entre les maires de Bordeaux et Toulouse, le torchon brûle sur fond de guerre du rail


LGV : les députés girondins Loïc Prud’homme et Mathilde Feld défendent une alternative au projet GPSO


Retours médiatiques sur "Freinage d'Urgence" WE anti-LGV Gironde


Après l’A69, la LGV Bordeaux-Toulouse va-t-elle devenir un nouveau front de contestation ?


Gironde : on connaît le lieu de la manifestation anti-LGV coorganisée par les Soulèvements de la Terre


Manifestation anti-LGV en Gironde : le préfet interdit l’événement avec les Soulèvements de la Terre


Manifestation Freinage d'Urgence


Ligne à grande vitesse au sud de Bordeaux : ils refusent de payer « l’impôt LGV » inscrit sur leur taxe foncière


Les Soulèvements de la Terre viennent dire non à la LGV en Gironde, la préfecture craint de fortes tensions


LGV Bordeaux-Toulouse : la commission d'enquête donne son feu vert, les opposants dénoncent "un manque total d'objectivité"


LGV Bordeaux-Toulouse : des parlementaires demandent à Michel Barnier un moratoire et un référendum
Copyright © 2009 Association Très Grande Vigilance en Albret - Réalisation Bulle Communication.