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Chiffres à lappui

15 novembre 2011 - Le Sud-Ouest

NdlR-TGV-Albret: N'oubliez pas de lire le commentaire de Tach en bas de l'article !
Un observatoire créé hier vise le consensus sur les prévisions de trafic ferroviaire
 L'observatoire devra aussi déterminer les capacités réelles de la ligne actuelle.  PHOTO BERTRAND LAPEGUE

L'observatoire devra aussi déterminer les capacités réelles de la ligne actuelle. PHOTO BERTRAND LAPEGUE


«On va cesser de s'envoyer des chiffres à la figure », a assuré hier Patrick Stéfanini, préfet de région lors de la présentation de l'Observatoire des trafics et des évolutions économiques à la frontière franco-espagnole. Depuis des années, la guerre des chiffres sévit entre opposants à la LGV et Réseau ferré de France (RFF). L'observatoire installé à Bayonne, en présence de François-Xavier Ceccaldi, préfet des Pyrénées-Atlantiques, a pour but de discuter sur des chiffres qui fassent enfin consensus.Un conseil scientifique et trois collèges, composés des services des États français et espagnol, d'élus des collectivités locales et parlementaires et d'organismes socioprofessionnels et associations, vont produire des rapports annuels. « Ces discussions ont une importance essentielle par rapport à l'éventuelle création d'une ligne nouvelle au Pays basque », a commenté le préfet Stéfanini, qui a rappelé la doctrine de l'État : la création d'une ligne nouvelle est conditionnée à la saturation de l'existante.

Au moins jusqu'en 2017

L'Observatoire va établir des prévisions sur les trafics voyageurs et marchandises. Quel impact de la crise économique sur les trafics ? Quel report du fret routier sur le fret ferroviaire ? Et quelle incidence du passage à l'écartement des rails européens entre l'Espagne et le reste de l'Europe ? Cette transition est prévue en 2017… « Cela veut dire que ce travail va se mener au moins jusqu'à cette date. Cela reporte d'une décennie le début du chantier de la LGV », a commenté Victor Pachon, du Collectif d'associations pour la défense de l'environnement (Cade), membre de l'observatoire du trafic ferroviaire.La séance inaugurale de l'observatoire des trafics ferroviaires a débuté par des réponses fournies aux communautés de communes Errobi, Nive-Adour et sud Pays basque, dont le président Michel Hiriart a assuré avoir obtenu du préfet Stéfanini que les travaux seraient complétés par « une étude de réhabilitation de la ligne actuelle afin de déterminer si elle peut supporter le trafic prévu dans les années à venir. Avec 80 trains par jour dans les deux sens, la ligne est loin d'être saturée. »Le préfet Stéfanini a qualifié le nouvel observatoire de « lieu de la transparence ». De fait, le représentant de l'État a confirmé un décalage de dix ans entre la date de saturation du trafic sur la ligne existante initialement annoncée par RFF et la date estimée aujourd'hui : 2020-2025 contre 2030-2035.Actualiser les donnéesPendant la durée des travaux de l'Observatoire des trafis ferroviaires, le fuseau des 1 000 mètres d'emprise foncière déterminée sur le projet de LGV n'est pas remis en cause.« L'Observatoire n'est pas une instance de décision » mais son rôle d'actualisation des prévisions de trafic aura un impact sur la décision a rappelé le préfet Stéfanini. « Si l'observatoire doit montrer qu'il n'y a pas de perspective de saturation, le gouvernement pourrait décider de ne pas créer de ligne nouvelle. »Patrice Russac, directeur de la DREAL (1), a indiqué qu'Alain Rousset, président de la région Aquitaine, avait demandé à ce que les élus de la région Midi-Pyrénées, du Conseil général des Landes et des représentants du Pays basque espagnol siègent dans l'observatoire. La réponse de les intégrer est en attente.(1) Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement.
Vos commentaires 1
 
Tach
15/11/2011, à 10h27Alertez
Ah la démagogie, c'est quelque chose. si l'on en croit RFF et Monsieur Rousset tout continue comme avant sauf dans le Pays Basque.

On pourrait donc construire une nouvelle ligne entre Bordeaux et L'Adour. Cette nouvelle ligne construite à grand frais répondrait à la saturation de la ligne existante entre Bordeaux et l'Adour. Ensuite on ne construirait son complément que si la partie Bayonne Frontière était saturée. 

Si j'ai tout compris, les Landes sont un département très peuplé, avec beaucoup d'industrie, alors que le Pays Basque est un désert à tout point de vue. Où alors il existe un trou noir du côté de l'embouchure de l'Adour, avec disparition des trains venant du Nord, et apparition pour ceux venant du Sud.

Quand au souhait d'intégration de politiques extérieurs dans la commissions par Monsieur Rousset, cela ressemble à de l'entrisme, et du noyautage. Pourquoi pas les associations d'opposants, elles au moins connaissent le dossier. 

En tout cas Bravo au CADE et continuons le combat. Avec la crise financière, nous n'avons jamais été aussi près de gagner. elle a déjà eu la peau de deux premiers ministres, elle aura bien la peau de cette chimère qu'est le GPSO

 

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