26 octobre 2011 - Le Sud-Ouest
Le projet d'une nouvelle ligne cherche sa place entre financement, tracé et impératif de développement.
NdlR- TGV-Albret: Mr. le Preffet : lisez les commentaires en dessous de cet article et osez manger votre chapeau..
Le préfet reconnait qu'au regard de la crise financière, il convient de prendre en compte l'investissement de la LGV. ARCHIVES «SUD OUEST»
«Je ne pilote pas le dossier LGV. Mon rôle est de présider les instances de concertation locale quand Réseau Ferré de France (RFF) présente les études et collecte les avis. Il y a deux comités territoriaux. Pour la partie Agen-Toulouse, il est présidé par le préfet de région de Midi-Pyrénées. Pour la partie Agen-Bordeaux, il est dirigé par le préfet de région d'Aquitaine, lequel chapeaute l'ensemble du comité de pilotage. » D'entrée, hier matin, Bernard Schmeltz a tenu à rappeler le rôle des représentants de l'État dans ce dossier « à vocation structurante pour le territoire ».
Le préfet ne nie pas qu'il existe des difficultés quant au tracé en Lot-et-Garonne. « Pour le secteur de Xaintrailles, RFF a proposé un tracé plus au Nord. Pour la partie agenaise, le souci concerne la façon dont on quitte Agen. Deux projets sont proposés : l'un dit Nord où l'on passe au-dessus de la Garonne, l'autre dit Sud, avec un tunnel entrant à hauteur de Moirax et sortant à Layrac. »
L'interrogation du Nord implique « l'impact environnemental non négligeable car le tracé oblige à franchir à deux reprises la Garonne. Il y a aussi un impact sur le bâti, au niveau de Boé, même s'il est moins important que sur le secteur de Moirax. Pour le Sud, le tracé demande un surcoût de 100 millions d'euros (entre 90 et 120 M€). L'impact sur le bâti est conséquent d'une manière générale et plus encore pour la sortie du tunnel située en face du prieuré de Layrac.
Les services rendus
Deux derniers comités territoriaux sont programmés d'ici la fin de l'année. Initialement prévu le 17 octobre, le premier a été reporté et concerne l'Agenais. Le second englobe l'Agenais et le Tarn-et-Garonne. Fin 2011, les deux préfets de région rendront leurs propositions au cabinet du ministre, Nathalie Kosciusko-Morizet.
« Je ne pense pas que les élections du printemps prochain puissent freiner en quoi que ce soit ce dossier. Le projet fait partie d'un ensemble structurant tout le territoire et donc allant bien au-delà du Lot-et-Garonne », relève Bernard Schmeltz.
Certes, il reconnaît qu'au regard de la crise financière, il convient de prendre en compte l'investissement d'une telle opération : « Son financement n'est pas simple. »
Concernant la Coordination 47 qui milite pour l'aménagement de la voie actuelle et rejette la création d'une nouvelle ligne, il admet que « l'association a raison de mettre en avant le coût de l'investissement. Mais celui-ci doit être rapporté à sa durée d'amortissement - de 40 à 50 ans - et prendre en compte le développement économique du territoire ».
Il souligne enfin les aspects liés aux services rendus par « une nouvelle ligne TGV et celle actuelle : il n'y a pas photo. Ce n'est pas la même fréquentation, pas la même vitesse ni le même impact carbone !
26/10/2011, à 21h52Alertez
Sinon, il n'a pas l'air vraiment convaincu le préfet...
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26/10/2011, à 17h12Alertez
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26/10/2011, à 17h09Alertez
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26/10/2011, à 08h47Alertez
Comme d'habitude arguments biaisés, mensonges répétés à l'envie. La structuration du territoire, belle expression, qui cache des réalités pas très jolies. Où sont les retours d'expérience de Lille, de Lyon, de Reims, de Villiers Vendômes, de Mâcon, de Chalon, du Creusot, et autres villes grosses ou petites. Regardez Monsieur le Préfet, et osez en parler en toute franchise.
Quand au TGV sur LGV que vous nous promettez, il fonctionnera au gaz, et pour cela EDF veut créer un stockage à Pouillon, qui déversera des millions de tonnes de sel dans l'océan à Vieux Boucau.Tout est lié, dans ce monde un peu fou et aux modèles dépassés.
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26/10/2011, à 07h59Alertez
Il cite le développement du territoire or tout laisse penser que justement, la LGV portera un coup fatal aux territoires qu’elle traversera sans les desservir. Un train qui file n’a jamais engraissé les vaches.
Enfin il aurait mieux fait de faire l’impasse sur l’impact carbone. Défricher des milliers d'hectares à grands coups de bulldozers pour faire passer une ligne nouvelle n'a effectivement pas le même impact carbone qu'aménager des lignes existantes. Le sait-il ?
Quant à la vitesse, son augmentation implique une augmentation exponentielle de la consommation d'énergie. Même RFF l'a enfin reconnu, la consommation est proportionnelle au carré de la vitesse. A 320 on consomme 4 fois plus qu’à 160. Ça veut dire un impact carbone augmenté d’autant. D’ailleurs dans la traversée des Landes une part de l’énergie serait produite par une centrale à gaz. Ça dit tout...
Vous avez dit impact carbone Monsieur le Préfet ?