5 juin 2011 - La Dépêche
L'année dernière, première alerte du côté de Fargues-sur-Ourbise avec la découverte de quelques individus d'une espèce particulièrement protégée, le pélobate cultripède. 2011 risque de marquer un tournant dans cette affaire de tracé du projet LGV dès lors qu'aux « quelques individus » est venue s'ajouter la découverte de plusieurs noyaux de population de cette espèce. Et comme la Sepanlog et Cistude Nature qui pilotent les inventaires herpétologiques (les reptiles et amphibiens) en Lot-et-Garonne, ne comptent pas s'arrêter en si bon chemin, RFF pourrait avoir quelques soucis à se faire.
Pelobate, loutre et site Natura 2000. Au niveau de Fargues-sur-Ourbise, trois variantes avaient été envisagées pour respecter justement les deux sites au sein desquels la présence du pélobate était avérée. Sauf que, désormais, une bonne demi-douzaine de sites nouveaux ont été répertoriés dont quelques-uns au nord du faisceau des 1000 mètres. D'où la nécessité, pour ne pas créer des « isolats » (noyaux de population dépourvus de toute possibilité de connexion avec d'autres) il va falloir, dans le meilleur des cas, prévoir des « crapoducs » les fameux passages à batraciens sous la LGV qui devra forcément emprunter la variante nord.
Un souci survenant rarement seul, le site Natura 2000 de l'Avance, vient de venir en discussion devant le Copil (Comité de pilotage) qui n'a bien sûr pas manqué de faire remarquer l'incohérence qu'il y a entre le désir de préserver et le « massacre de la partie de ce site Natura 2000 la plus intéressante en terme de biodiversité ». Pour la Sepanlog, l'argumentation était toute trouvée et résidait dans une formule lapidaire « incohérence des politiques publiques » doublée d'une certaine injustice devant les exigences réglementaires « Allez expliquer à des promoteurs qu'ils doivent respecter des règles drastiques pour sauvegarder un site Natura 2000 alors que dans le cadre de « grands projets » ces mêmes règles ne sauraient s'appliquer. C'est n'importe quoi !»
D'autant qu'au pélobate s'ajoute dans ce fameux secteur de la vallée de l'Avance la loutre d'Europe qui figure à l'annexe II de la Directive Habitat ce qui lui confère une protection maximum.
Circaëte et pelobate (encore) plus loin.
Autre sujet de friction, le secteur de la Lagüe et de Montgaillard. De fortes suspicions concernant la présence du fameux pélobate existent, en effet, du côté de la Lagüe, haut lieu naturiste de notre département et accessoirement charmante doline envahie par les eaux.
Cerise sur le gâteau, un circaëte Jean-le-Blanc, superbe rapace appelé encore « aigle des serpents » a eu la bonne (?) idée de s'établir quelque part dans les bois de Montgaillard au beau milieu du faisceau! Côté biodiversité, cela commence à faire beaucoup et pourrait nourrir une voie contentieuse dont nul ne sait sur quoi elle pourrait déboucher ...
A l'heure où le conseil général vient de voter le principe de sa participation à la ligne Tours-Bordeaux , voilà un sacré pavé dans la … mare de RFF et des bailleurs de fonds réunis. Et encore les fameuses trames vertes et bleues n'ont pas été évoquées histoire de ne pas trop saper le moral des ardents défenseurs de la Ligne à grande vitesse.
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