Vous êtes ici : Accueil

LGV : Alain Rousset contredit par Iñaki Arriola
Envoyer Imprimer PDF

8 janvier 2013 - Le Journal du Pays Basque

p007_01.jpg 

Alain Rousset n’aura attendu que cinq jours pour reprendre ses bonnes habitudes en 2013.

Samedi 5 janvier, dans un entretien accordé au quotidien Sud Ouest, le président de la région Aquitaine, fervent supporteur de la LGV, a martelé sans hésitation l’un de ses

arguments fétiches en faveur du projet : la liaison Bordeaux-Hendaye doit être prioritaire car “de l’autre côté des Pyrénées, l’Y basque, la liaison entre Bilbao, Irún et Vitoria, sera achevé dès 2017”.

Pourtant, au Pays Basque Sud, pour les principaux intéressés, loin de la posture affichée par Alain Rousset, l’heure est plutôt à la prudence. Voire au pessimisme.

“Le projet de Y basque ne pourra pas être terminé en 2016, ni en 2017.” Le constat n’est pas celui d’un farouche opposant à la ligne à grande vitesse. Cité par le quotidien El Diario Vasco dans un article du 27 décembre, Iñaki Arriola, ancien conseiller aux Transports du gouvernement de la Communauté autonome basque (CAB) de Patxi López, dresse un

sombre bilan de l’état de financement du projet.

En poste de mai 2009 à décembre 2012, le responsable socialiste dans la CAB a vu le montant de la dotation du gouvernement central pour l’Y basque s’effondrer dans le budget 2013.

Le nerf de la guerre

Crise économique oblige, Madrid a annoncé, samedi 29 septembre 2012, une baisse de 40 % de sa participation au financement de la construction des lignes nouvelles dans la CAB

– de 314 millions d’euros en 2012 à 190 millions d’euros. Depuis 2007, la construction du Y basque a été engagée sur 100 km de lignes, soit environ 60 % du projet. Mais tout le

monde s’accorde à dire que les travaux ne pourront maintenir leur rythme si les problèmes liés à son financement persistent. Sur une facture totale d’environ 6 milliards d’euros, seulement 1,5 milliard d’euros a été financé. 70 % du budget total n’a pas encore été débloqué et les pouvoirs publics cherchent à réduire certains postes de dépenses, comme les accès aux villes.

Reste que pour A. Rousset, répéter avec assurance que l’Y basque sera opérationnel en 2017 est un enjeu de premier plan. À l’heure où la révision du Schéma national d’infrastructures de transport (Snit) doit hiérarchiser les projets de LGV, la moindre hésitation pourrait coûter cher.

 

Dernières nouvelles




Article dans Que choisir


« Des milliards pour des minutes » : la LGV du Sud-Ouest, une piste d’économie pour le gouvernement ?


Fête du Ciron Pindères 28 juin 2025


LGV Bordeaux-Toulouse-Dax : une note de Bercy inquiète les partisans de la grande vitesse


LGV Bordeaux-Toulouse : "En voilà une surprise !" Les opposants se félicitent du possible abandon du projet


La LGV Bordeaux-Toulouse sacrifiée au nom des économies pour le budget 2026 ?


Soirée de soutien aux copaines de la Guinguette Vaillante (ZAD contre la LGV Toulouse-Bordeaux)


Communiqué de Stop LGV 47


Environnement : en Gironde, ils créent une association pour donner des droits au Ciron, « bien commun environnemental »


Bercy envisage d’abandonner les projets de LGV Bordeaux-Toulouse et Nice-Marseille


Les écologistes pourraient-ils faire échouer le projet de ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse devant les tribunaux ?


« L’impact environnemental sera-t-il pris en compte sur la LGV Bordeaux-Toulouse-Dax ? »


Lettre au Communauté d’Agglomération Agenaise


Lettre au Communauté d’Agglomération Agenaise


Relier l’Europe par TGV ? Une réponse à la Commission européenne


LGV Bordeaux-Toulouse/Dax : l’État, au pied du mur budgétaire, pourra-t-il payer sa part du rail ?


LGV Bordeaux-Toulouse : un chantier bientôt à l'arrêt ?


Article La Dépêche 22 avril 2025


Chambéry : Des centaines de personnes manifestent contre le projet de LGV Lyon-Turin


LGV : 14 parlementaires du Sud-Ouest s’unissent contre les projets de LGV, pour une modernisation du rail existant
Copyright © 2009 Association Très Grande Vigilance en Albret - Réalisation Bulle Communication.