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Une ligne et un principe
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22 décembre 2012- Sud-Ouest

Le Conseil général ne peut s'engager à participer à des études au regard de ses finances. 

Hier soir, la Coordination 47, collectif de 12 associations lot-et-garonnaises anti-LGV, avait de nouveau demandé audience au président du Conseil général de Lot-et-Garonne, Pierre Camani.

Si les anti-LGV ne ratent pas une occasion de faire entendre leur opposition à cette ligne Bordeaux-Toulouse, cette fois, il s'agissait pour eux de demander la position du département sur le financement par les collectivités locales des études complémentaires et des actions foncières anticipées pour la réalisation de la ligne.

Embarras

Le 8 octobre dernier, la commission permanente du Conseil régional d'Aquitaine votait une avance de 11,67 millions d'euros de la Région pour le compte des autres collectivités afin de financer les études et acquisitions foncières précitées. Une avance destinée à ne pas retarder l'avancée du projet Grand projet du Sud-Ouest (GPSO) sur les LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Hendaye.

Le Conseil général de Lot-et-Garonne devra donc rembourser une partie de cette avance à hauteur de 1,15 million d'euros. Hier, Pierre Camani a rappelé aux anti-LGV sa position en la matière. « Tout d'abord, je n'ai pas encore été saisi par le Conseil régional pour nous acquitter de cette somme. Ensuite comme je l'avais dit en mars dernier, le Lot-et-Garonne s'est engagé sur 34 millions d'euros pour la LGV Bordeaux-Tours parce que nous sommes convaincus de la nécessité de cette infrastructure. Nous ne pourrons pas aller plus loin car la situation financière du département ne le permet pas. »

Autrement dit le Conseil général ne veut et ne peut payer ce qui lui est demandé pour le GPSO et il est en de même pour les études complémentaires et les acquisitions foncières anticipées. Les anti-LGV ont trouvé le président du Conseil général « embarrassé » sur la question. « Il devra inévitablement négocier avec la Région même s'il a posé un principe de non financement », souligne Charles d'Huyvetter, porte-parole de la Coordination 47. À noter que l'entrevue s'est conclue, hier, sur l'engagement de Pierre Camani d'appuyer la demande de la Coordination 47, auprès de la commission Cuvillier pour être auditionnée.

 

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